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226 éléments trouvés pour «  »

  • L’ADEME LANCE L’EXTRÊME DÉFIBIOÉCONOMIE

    En partenariat avec l’Agence Nationale de la Cohésion des Territoires via le programme Territoires d’Industrie, le Cerema, la Fédération Nationale des Parcs Naturels Régionaux et le réseau B4C (Bioeconomy For Change), l’ADEME lance ce jour l’eXtrême Défi Bioéconomie, une démarche d’accompagnement intégrale, allant de l’idéation des solutions jusqu’à leur passage à l’échelle industrielle, en passant par le prototypage et l’expérimentation. L'ADEME lance l'eXtrême Défi Bioéconomie, un dispositif pour : Développer les débouchés de biomasses sous-valorisées Boucler ces flux en créant de nouvelles filières ancrées dans les territoires Trouver de nouvelles valorisations en alimentation, en matériau ou en énergie à ces biomasses   La bioéconomie, qui regroupe l’ensemble des activités de production et de valorisation de la biomasse, joue un rôle central dans la transition écologique de la France. Elle est un vecteur essentiel de décarbonation de l’économie, en adressant des débouchés alimentaires, matériaux, chimie et énergétiques. Ainsi, pour répondre aux objectifs ambitieux du paquet climat « Fit for 55 » de la Commission Européenne, le monde du vivant doit assurer plus de 95% des puits de CO 2 . L’eXtrême Défi Bioéconomie part ainsi d’un double constat : La révolution industrielle et la globalisation des flux ont entraîné une perte importante de la biodiversité en France : seules 5 cultures représentent plus de 77% des surface cultivables, et 5 essences 75% des récoltes de bois ; La crise écologique fragilise les systèmes de production et notamment les variétés majoritairement exploitées (blé ou maïs en agriculture ; épicéa ou pin maritime en sylviculture par exemple, sont menacés par les sécheresses, les ravageurs, etc.). A titre d’exemple, en 2019-2020, environ 6,5 millions de m³ de bois déclassés ont été récoltés par l'ONF, contre moins de 1 million en moyenne sur une année normale ; et cette tendance s’accélère. Les bois déclassés sont vendus à prix inférieur en raison de défauts importants : ils sont ainsi sous-valorisés. La combinaison de ces deux facteurs pèse dangereusement sur la résilience territoriale. En élargissant le spectre des ressources valorisables, il s’agit de favoriser le maintien de la biodiversité et la diversification des sources d’approvisionnent. C’est aussi un enjeu pour sécuriser l’accès aux denrées alimentaires, aux matériaux et à la biomasse pour l’énergie, et ainsi améliorer la résilience des filières et notre souveraineté à l’échelle nationale. Pour cela, l’eXtrême Défi Bioéconomie propose d’accompagner la revalorisation de biomasses sous-valorisées à fort potentiel pour boucler ces flux sur ce territoire, en cohérence avec les objectifs de la transition écologique. Deux webinaires de présentation Le mercredi 10 juillet de 17h à 18h : Le mercredi 18 juillet de 17h à 18h : Dates clés La 1ère phase de maturation commence aujourd'hui !!! Déposez vos projets d'ici le 23 septembre. Ce défi va se dérouler sur plusieurs années : 2024 – phase expérimentale : sélection de premières équipes pour maturation, via une relève, clôturée le 23 septembre 2024 ; 2025 – phase de déploiement : sélection Pour en savoir plus, rendez-vous sur la plateforme . Une adresse email est également disponible pour poser des questions : xd.bioeconomie@ademe.fr

  • 📢 Evénement | Programme SEREALINA

    Le 28 juin de 9h30 à 12h30 à Bordeaux Sciences Agro dans le bâtiment Brémontier La matinée annuelle du programme de recherche SEREALINA (Sécurité et Résilience Alimentaire en Nouvelle Aquitaine) Ce programme est cofinancé par l’ADEME, le Conseil Régional de Nouvelle Aquitaine, des collectivités et les université et établissements de recherche partenaires. Cette matinée a pour objectif de présenter et mettre en discussion des travaux et des résultats conduits dans le cadre du programme ainsi que de permettre l’expression des acteurs sur la question de la résilience et la durabilité des systèmes alimentaires. Cette matinée a pour objectif de présenter et mettre en discussion des travaux et des résultats conduits dans le cadre du programme ainsi que de permettre l’expression des acteurs sur la question de la résilience et la durabilité des systèmes alimentaires. Elle sera centrée sur la question : « Quelle place ont et quelles actions mettent en place les acteurs privés et publics pour la résilience et la durabilité des systèmes alimentaires ? ». Inscription Vous pouvez vous inscrire dès maintenant en suivant le lien d'inscription ci-dessous : Informations pratiques Cette matinée aura lieu à Bordeaux Sciences Agro dans le bâtiment Brémontier. Un accueil petit déjeuner se fera à partir de 9h et la matinée se terminera par un déjeuner offert à 12h30. Contacts : Nathalie Corade et Margaux Alarco.

  • Proposition de Stage 2024-2025, RMT Alimentation locale

    Quelles contributions des grandes et moyennes surfaces au développement ou à la structuration des circuits courts et des filières alimentaires de proximité ? Contexte du stage Le stage s’inscrit dans le cadre du Réseau Mixte Technologique Alimentation locale qui réunit des acteurs de la recherche, de la formation et du développement impliqués dans l’étude et l’accompagnement des circuits courts alimentaires, des filières de proximité et des projets alimentaires de territoire. Initié en 2015, ce réseau est financé par le Ministère de l’Agriculture et de la Souveraineté Alimentaire, et co-animé par la FR CIVAM Bretagne et INRAE. Les missions du RMT sont de produire de l’expertise collective, des contenus de formation, des outils et des méthodes, et des recommandations pour l’action publique. Objectif et contenu Le stage a pour objectif d’analyser les contributions des grandes et moyennes surfaces, dans leur diversité, au développement / à la structuration des circuits courts alimentaires et des filières de proximité. Ce domaine semble en effet constituer un nouveau champ d’action pour ces distributeurs mais qui reste très peu documenté. Les agriculteurs s’interrogent sur l’opportunité, et les limites, de s’engager avec ces acteurs, les organismes d’accompagnement se questionnent quant au rôle à jouer dans le développement des relations (directes ou dans le cadre de filières locales) entre les agriculteurs et les GMS, et les consommateurs manquent d’information sur les produits issus d’un approvisionnement direct ou bien de filières de proximité, dans un contexte marqué dans le même temps par la multiplication de « produits locaux » de natures très différentes dans les rayons de ces magasins. Le stage s’appuiera sur des entretiens avec des responsables d’enseignes et de magasins, et avec des agriculteurs en relation avec ces distributeurs pour comprendre, notamment, le partage de la valeur et ses conditions (contrat ?). A l’échelle de plusieurs magasins, il s’agira également d’analyser la diversité des « produits locaux ». Des recommandations pratiques pour les agriculteurs, les accompagnateurs, les consommateurs et les acteurs des politiques publiques (Projets alimentaires territoriaux notamment) seront formulées à partir des analyses. Conditions du stage Le stage, d’une durée de 3 à 6 mois (à compter de septembre 2024 par exemple), sera co-encadré par Yuna Chiffoleau, directrice de recherche en sociologie économique à INRAE UMR Innovation et co-animatrice du RMT Alimentation locale, et Louise Macé, Adjointe du Service Politiques publiques, alimentation, filières et territoire de Chambre d’Agriculture France (ex-APCA). Il sera suivi par un comité de pilotage composé de membres du RMT Alimentation locale intéressés par le sujet. Convention avec INRAE, accueil à l’UMR Innovation (Montpellier) ou à Chambres d’agriculture France (Paris). Rémunération : gratification selon le barème en vigueur ; accès à la cantine de l’établissement ; frais de déplacement pris en charge. Profil Formation souhaitée : étudiant.e en césure, M1 ou M2 avec des compétences en économie, sociologie économique ou sciences de gestion (université, école de commerce, école d’agronomie, etc.) Connaissances / expériences souhaitées : capacité à mener des entretiens qualitatifs ; capacités rédactionnelles. Autonomie, travail en équipe. Contact : Les candidatures (CV et lettre de motivation) sont à transmettre par mail à Yuna Chiffoleau, yuna.chiffoleau@inrae.fr et Louise Macé, louise.mace@apca.chambagri.fr Date limite de candidature : 30 juin 2024

  • Votre avis sur Agora : comment mieux rémunérer les agriculteurs ?

    Une consultation sur la rémunération des agriculteurs est ouverte sur Agora, l'application gouvernementale de participation citoyenne. L'application Agora, lancée en septembre par le ministère du Renouveau démocratique, permet aux citoyens de donner leur avis et de poser des questions aux membres du Gouvernement. La dernière consultation en date porte sur la rémunération des agriculteurs. Les citoyens ont jusqu'au 14 mai 2024 pour donner leur avis. Cette consultation vise à recueillir l'avis des Français dans le cadre de la mission parlementaire confiée par le Premier ministre aux députés Anne-Laure Babault et Alexis Izars. Le but étant d'évaluer une potentielle évolution des lois EGAlim et des négociations commerciales dans l'agriculture et l'alimentation. Retrouvez comment télécharger l'application et plus d'informations :

  • Bilan du projet ATLASS 2

    Crise du Covid-19, guerre en Ukraine, événements climatiques, tensions sociale etc. : une future crise peut rapidement impacter les approvisionnements alimentaires. Pourtant, les questions de résilience sont très peu abordées dans les projets alimentaires de territoires (PAT) et il n'existe pas de stratégie nationale de sécurisation des approvisionnements en France, contrairement à d’autres pays européens (Suisse, Allemagne par exemple). Partant de ce constat, le projet de recherche-action ATLASS 2* , a mobilisé pendant 3 ans des partenaires variés : recherche, structures de développement et représentants de six territoires (carte ci-dessous). Il s’est centré sur des territoires ruraux, dont les spécificités sont parfois négligées en vue d’identifier des leviers pouvant renforcer la résilience alimentaire des territoires face aux crises et menaces. La résilience y est considérée à la fois sous l’angle de la dégradation progressive des ressources et sous celui des crises. Le projet s’articule autour de 3 volets : Le premier dresse un bilan de la crise du Covid-19 au sein des territoires partenaires, Le second traite de la prospective et de la préparation face aux crises à venir, Et le troisième élabore des préconisations juridiques. Le projet ATLASS 2 s’est achevé en décembre 2023 avec un évènement final présentant les résultats de la recherche-action et mettant en lumière de nombreux enseignements : L’analyse de la crise Covid-19 a permis de voir que le processus de transition alimentaire s’est maintenu voire accéléré durant la crise. La crise sanitaire a joué un rôle de révélateur des vulnérabilités des systèmes alimentaires des territoires, et a parfois mis en lumière des pistes de solutions pour les dépasser. Il ressort que les territoires ruraux ont intérêt, en lien avec leurs spécificités (détaillées dans des fiches territoires), à se préparer à des phénomènes de rupture alimentaire et à mettre en place les conditions pour une meilleure résilience face à d’autres types de crises. La conception d’un jeu sérieux et son expérimentation lors de 3 ateliers (à Bréhat, Dinan et Nogent-le-Rotrou) a permis de sensibiliser les acteurs d’un territoire au risque de rupture alimentaire, mais aussi d’échanger et d’expérimenter une prise de décisions collaborative, autour des notions de résilience alimentaire et de crise. Ces ateliers révèlent que pour beaucoup, la survenue d’une crise majeure est considérée comme possible sinon probable, mais qu'une méconnaissance générale persiste quant aux dispositifs d’action publique en matière de gestion de crise. En conséquence, une demande d’information émerge, visant à se préparer et anticiper les crises, sous la forme de brochures ou de guides destinés aux citoyens (voir le flyer « résilience alimentaire » élaboré avec l’AFPCNT). La participation des associations en complément des acteurs publics apparaît aussi comme un levier majeur. L’analyse des outils de prévention et de gestion de crise existants illustre qu’il existe de nombreux plans de prévention des risques, dont il est possible de s’inspirer, mais qu’aucun n’intègre le risque de rupture alimentaire. Le travail d’analyse a ainsi mené à l’élaboration d’une proposition de loi. Celle-ci propose notamment de reconnaître les compétences partagées des collectivités territoriales dans le domaine de l’alimentation, de passer d’une logique de projet alimentaire de territoire (PAT) à celle de Plan alimentaire de territoire, outil plus engageant et ambitieux, mais aussi de mobiliser des compétences et des outils de politiques publiques déjà existants pour préserver et sanctuariser le foncier agricole. ATLASS 2 a ainsi permis de dégager des enseignements articulant des préconisations concrètes, l’élaboration d’outils de sensibilisation et l’amélioration de la connaissance, avec une forte implication de territoires ruraux. Ces résultats ont rencontré un fort intérêt, à l’échelle des territoires partenaires et plus largement. Les perspectives de suites sont nombreuses, avec le suivi de la proposition de loi, la diffusion du jeu sérieux et le projet d’un futur ATLASS 3. Vous pouvez consulter les actes de la journée du 5 décembre : Amélie Karrer (Terralim) Gilles Maréchal (FR Civam Bretagne) *Action Territoriale pour l’alimentation solidaire et soutenable, 2021-2023, https://projet-atlass.org/

  • 3 webinaires à suivre ce mois-ci !

    Au-delà des ressources produites par le RMT, plusieurs de nos membres sont investis dans des projets et événements en lien avec les circuits courts alimentaires de proximité, nous vous en partageons une sélection ci-dessous avec trois webinaires à suivre ce mois-ci. À vos agendas ! Le vendredi 19 avril de 09h30 à 11h00 Le projet s'intéresse à la place des citoyens dans les initiatives collectives qui s’organisent autour des céréales locales ; une place qui dépasse largement la simple fonction de consommateurs-acheteurs. Ce que vous allez découvrir durant ce webinaire : une présentation des travaux effectués à date, les questions qui posent débat et qui ont été repérées tout au long de cette première phase de projet, les dates et lieux pressentis pour les rencontres thématiques organisées sur le terrain ou en webinaire pour l’année 2024. D’autres thématiques et approches méthodologiques seront également abordées comme les low tech, les semences paysannes, les produits transformés à base de céréales, les réseaux d’échange locaux... Consulter le mail d'invitation : ici. Contact : pauline@fablim.org Le mardi 23 avril de 09h à 17h00 (webinaire en anglais) Après plus de trois ans de travail, le projet COCOREADO est presque arrivé à son terme et a atteint les objectifs prévus. L'objectif principal de COCOREADO est de rééquilibrer la position de l'agriculteur en tant qu'acteur individuel, en tant qu'acteur clé dans les chaînes d'approvisionnement alimentaire innovantes et en tant que fournisseur pour les marchés publics Le projet a impliqué des partenaires universitaires et agricoles à travers l'Europe, en reconnaissant les différences et les obstacles régionaux (en termes de reproductibilité des bonnes pratiques) et les opportunités régionales (en termes de solutions). Une part importante du projet a consisté à créer et à entretenir le réseau d'ambassadeurs COCOREADO, composé de 40 jeunes passionnés par l'alimentation et l'agriculture, désireux de faciliter des changements durables dans les systèmes alimentaires. La conférence finale est l'occasion de présenter les résultats obtenus par COCOREADO au cours des dernières années. Contact : info.cocoreado@kuleuven.be Le jeudi 25 avril de 10h à 12h30 Découvrez les résultats d'une enquête portant sur 40 outils de transformation alimentaire de proximité : les difficultés rencontrées et les solutions locales testée. Ce webinaire offre un panorama des leviers d'actions identifiés et des conseils aux porteurs de Projets Alimentaires Territoriaux (PAT) dans le but de créer un impact positif tout en éclairant les défis restants. Consulter le communiqué officiel : ici. Visionner la vidéo de présentation : ici. Contact : Agnès LE FOULGOC - agnes.le-foulgoc@cuma.fr

  • Replay -Webinaire - 28 février | Mutualisation du transport entre acteurs des circuits courts alimentaires : aspects réglementaires et mise en œuvre.

    Suite à la publication de l'article "Mutualisation du transport entre acteurs des circuits courts : aspects réglementaires et mise en œuvre", fruit du travail commun entre les groupes de travail « logistique » (Gwenaëlle Raton - Université Gustave Eiffel) et « réglementation » (Benoit Grossiord - Bordeaux Sciences Agro et Françoise Morizot-Braud - CERD) du RMT Alimentation Locale, les auteurs et autrices ont organisé un webinaire le mercredi 28 février. Retrouvez dès maintenant le webinaire en replay 👇 Consulter le support de présentation général Consulter le support de présentation de Valérie Bailly - Hascoët (IDIT) Objectifs du webinaire • Faire connaitre la règlementation • Faire connaitre les pratiques d’acteurs • Prendre en compte le manque d’encadrement sur le sujet • Mettre en discussion les points bloquants de la règlementation • Hiérarchiser ensemble les modifications règlementaires utiles Programme Partie 1 : Le cadre règlementaire Partie 2 : Le co-transport aujourd'hui : bonnes pratiques et mise en œuvre Partie 3 : Une évolution réglementaire limitée, à 3 égards • Les 100 km • Le co-transport avec d’autres acteurs • Le role des plateformes Conclusions et discussion : et maintenant ? Ressources Consulter la publication "Mutualisation du transport entre acteurs des circuits courts : aspects réglementaires et mise en œuvre" : lien Page du groupe logistique du RMT Alimentation Locale : lien Page du groupe règlementation du RMT Alimentation Locale : lien Chaîne youtube du RMT Alimentation Locale : lien

  • Appel à articles | Numéro spécial « Logistiques et systèmes de transports alternatifs : études de cas, mise en œuvre et changement de paradigme »

    Revue Cahiers Scientifiques du Transport Actuellement, des systèmes productifs dits alternatifs émergent. Ils ont en commun la recherche de nouvelles propositions consistant en des principes de réduction des déchets, des émissions polluantes, des matières premières et des besoins, mais aussi la valorisation des productions au sein de chaines circulaires, courtes, locales, solidaires ou promouvant des rémunérations décentes et des conditions de travail satisfaisantes pour ses opérateurs. Si la question des systèmes productifs alternatifs est de plus en plus traitée dans la littérature (Courlet, 2001 ; Le Velly, Dufeu, Le Grel, 2016), les systèmes logistiques et de transports associés demeurent, quant à eux, peu étudiés. Et lorsqu’ils le sont, c’est avant tout l’angle des solutions techniques ou de l’évaluation quantitative qui est privilégié : solutions de transport alternatives au transport routier ou encore aux énergies fossiles, calcul d’émissions, analyse de cycle de vie, etc. Or, le caractère alternatif des systèmes logistiques et de transports ne se construit pas seulement au regard des innovations technologiques de ce secteur d’activité, mais aussi au regard d’objectifs de transition vers plus de durabilité, qui croisent enjeux environnementaux, sociaux, économiques et territoriaux. En ce sens, l’approche de l’alternativité appliquée aux systèmes logistiques, proposée dans cet appel à articles, se veut plus systémique que celle de la décarbonation, par exemple. Elle vise ainsi à identifier et interroger les recompositions des flux, ainsi que les modalités nouvelles d’organisation ou de relations entre acteurs agissant sur l’offre et la demande de transport. Il est attendu une diversité de regards sur ce qui peut contribuer à rendre une chaîne logistique alternative. Ainsi, les travaux soumis peuvent concerner des systèmes productifs conventionnels, en questionnant l’organisation des activités logistiques comme levier de changement de pratiques productives vers plus de durabilité. Ils peuvent, à l’inverse, s’appuyer sur des modèles de production se voulant alternatifs, en interrogeant l’émergence de pratiques logistiques qui seraient elles-mêmes alternatives et leur contribution à la transition vers plus de durabilité des systèmes logistiques et de transports. Ce numéro vise la mise en évidence d’une variété de cas d’étude sur l’organisation d’activités logistiques, en termes de localisation des terrains d’étude (aux Nords comme aux Suds), d’approches de l’alternativité, ou d’objets d’étude. Pourront ainsi être discutés, entre autres : l’application des principes de l’économie circulaire au sein des chaînes d’approvisionnement, les initiatives visant à lutter contre la précarité des chauffeurs-livreurs indépendants, celles promouvant la coopération logistique ou l’usage de modes doux ou durables dans les transports, la mise en œuvre d’une logistique de proximité, la réorganisation internationale des flux et l’hybridation des chaînes, ou encore les initiatives qui formulent une promesse de différence logistique. Les résumés des articles sont à adresser au plus tard le 5 mars à : gwenaelle.raton@univ-eiffel.fr ; petronille.reme-harnay@univ-eiffel.fr ; laurent.carnis@univ-eiffel.fr Calendrier prévisionnel : Réception des résumés le 5 Mars 2024, Retour sur les résumés le 22 Mars 2024, Envoi des articles complets le 13 Mai 2024, Publication du numéro : fin 2024 Les Cahiers Scientifiques du Transport / Scientific Papers in Transportation, revue internationale à comité de lecture, publie, au sein de numéros varia ou thématiques, des articles apportant une contribution scientifique originale dans le domaine des transports, de la mobilité et de la logistique. La ligne éditoriale de la revue met en avant la diversité disciplinaire des contributions (économie, géographie, aménagement, urbanisme, gestion, sociologie, ingénierie, etc.) ainsi que l’ouverture thématique à l’aménagement, l'environnement ou encore la logistique.

  • Webinaire - 28 février | Mutualisation du transport entre acteurs des circuits courts alimentaires : aspects réglementaires et mise en œuvre.

    Suite à la publication de l'article "Mutualisation du transport entre acteurs des circuits courts : aspects réglementaires et mise en œuvre", fruit du travail commun entre les groupes de travail « logistique » (Gwenaëlle Raton - Université Gustave Eiffel) et « réglementation » (Benoit Grossiord - Bordeaux Sciences Agro et Françoise Morizot-Braud - CERD) du RMT Alimentation Locale, les auteurs et autrices vous proposent d'échanger lors d'un webinaire le mercredi 28 février de 14h00 à 16h30. Objectifs du webinaire • Faire connaitre la règlementation • Faire connaitre les pratiques d’acteurs • Prendre en compte le manque d’encadrement sur le sujet • Mettre en discussion les points bloquants de la règlementation • Hiérarchiser ensemble les modifications règlementaires utiles Programme Partie 1 : Le cadre règlementaire Partie 2 : Le co-transport aujourd'hui : bonnes pratiques et mise en œuvre Partie 3 : Détour sur le terrain : témoignage d’un agriculteur Pause Partie 4 : Une évolution réglementaire limitée, à 3 égards • Les 100 km • Le co-transport avec d’autres acteurs • Le role des plateformes Conclusions et discussion : et maintenant ? Des temps de questions-réponses seront proposés à chaque partie pour favoriser les échanges. Inscriptions Pour participer au webinaire (inscription gratuite mais nécessaire pour recevoir le lien), merci de compléter le formulaire suivant : L'enregistrement du webinaire sera disponible peu de temps après sur notre chaîne youtube. Ressources Consulter la publication "Mutualisation du transport entre acteurs des circuits courts : aspects réglementaires et mise en œuvre" : lien Page du groupe logistique du RMT Alimentation Locale : lien Page du groupe règlementation du RMT Alimentation Locale : lien

  • 📽 Vidéo « Soutenir l’économie locale : mesurer l’impact des magasins de producteurs »

    En matière d’achats alimentaires, de nombreux Français s'approvisionnent directement auprès d’agriculteurs et d’agricultrices, par exemple dans l'un des 567 magasins de producteurs recensés en 2023 en France (source : ObSAT). Une étude menée en 2021 par Trame et INRAE - UMR Innovation en collaboration avec le Réseau des magasins de producteurs de PACA et le RMT Alimentation Locale a été conduite auprès de cinq de ces magasins dans la région du Luberon, regroupant plus de 300 agriculteurs, pour évaluer leur impact économique local (lien). L'étude visait à comprendre comment l'argent dépensé dans ces magasins était réinvesti dans les territoires, à travers le calcul du coefficient multiplicateur de l'achat local obtenu en suivant les dépenses de ces magasins, des agriculteurs et des autres fournisseurs de ces magasins, ainsi que des salariés. Les résultats permettent d’éclairer la décision des consommateurs et de donner aux collectivités territoriales une nouvelle grille de lecture pour la mise en œuvre de leur politique alimentaire et économique. A la suite de cette étude, nous avons réalisé une vidéo qui vient de sortir ! Elle présente les résultats de manière pédagogique en montrant le rôle moteur des magasins de producteurs dans le développement de l’économie locale. Les calculs réalisés montrent clairement que les magasins de producteurs contribuent de manière significative au maintien de la richesse dans leur territoire, en soutenant particulièrement les petites et moyennes entreprises auprès desquelles les producteurs de ces magasins réalisent la majeure partie de leurs dépenses. Acheter dans les magasins de producteurs est bien plus qu'un acte d'achat : c'est un moyen concret de soutenir les producteurs agricoles et les entreprises locales. C’est contribuer au maintien des richesses, des emplois et des services sur le territoire. Ces magasins sont des moteurs de développement économique local. Si ce travail vous intéresse, merci de le diffuser dans votre réseau. Vous trouverez pour vous aider le communiqué de presse ci-dessous : Un kit de communication est également disponible sur demande à animation@rmt-alimentation-locale.org Ressources Si vous souhaitez trouver des commerces en circuits courts près de chez vous, une carte interactive réalisée par UFC Que Choisir en collaboration avec INRAE et le RMT Alimentation Locale est disponible gratuitement en ligne (lien). Pour plus de données sur les Systèmes Alimentaires Territorialisés (SAT) dont font partie les magasins de producteurs, rendez-vous sur le site de l'Observatoire : https://obsat.org/?ObSAT Etude réalisée en 2021 par Julie Lombion, Laurick Collewet, Yuna Chiffoleau et Marion Vandenbulcke en collaboration avec le réseau des magasins de producteurs de PACA et le RMT Alimentation Locale : https://www.calameo.com/books/007536190a26256e41bb1 Remerciements Les structures porteuses de cette étude : Trame et INRAE - UMR Innovation en collaboration avec le Réseau des magasins de producteurs de PACA et le RMT Alimentation Locale tiennent à remercier toutes les personnes qui ont rendu cette étude possible, ainsi que les partenaires, notamment le PNR Luberon. Merci aux partenaires financiers : programme #LEADER porté par le GAL Haute Provence - Luberon, avec le concours du Fonds Européen Agricole pour le Développement Rural et celui de la Région Sud - Provence-Alpes-Côte d'Azur, du Département du Vaucluse et du programme CASDAR du Ministère de l'Agriculture et de la Souveraineté alimentaire financeur du RMT Alimentation Locale. Merci au comité technique et scientifique : L’équipe Trame, Luc Bodiguel (CNRS), Anne-Cécile Brit (INRAE), Yuna Chiffoleau (INRAE), Laurence Finel (Région Sud), Alexandra Fol-Gutierrez (GAL Haute Provence – Luberon), Julie Lombion (Trame), Olivier Mevel (Université de Bretagne Occidentale), Lorine Payet (GAL Haute Provence - Luberon), Jean-Louis Rastoin (Institut Agro Montpellier), Julie Rigaux (PNR Luberon), Isabelle Verbaere (journaliste), Frédéric Wallet (INRAE). Merci à Sydo pour l'accompagnement et la réalisation de la vidéo. Contacts Trame : Julie Lombion | 06 61 50 92 75 | j.lombion@trame.org INRAE : Yuna Chiffoleau | yuna.chiffoleau@inrae.fr Anne-Cécile Brit | 06 33 53 74 55 | anne-cecile.brit@inrae.fr

  • 📢 Offre stage - Quelles contributions des GMS au développement ou à la structuration des CACP ?

    Niveau Master 2 - 2024 Quelles contributions des grandes et moyennes surfaces au développement ou à la structuration des circuits courts et des filières alimentaires de proximité ? Contexte du stage Le stage s’inscrit dans le cadre du Réseau Mixte Technologique Alimentation locale qui réunit des acteurs de la recherche, de la formation et du développement impliqués dans l’étude et l’accompagnement des circuits courts alimentaires, des filières de proximité et des projets alimentaires de territoire. Initié en 2015, ce réseau est financé par le Ministère de l’Agriculture et de la Souveraineté Alimentaire, et co-animé par la FR CIVAM Bretagne et INRAE. Les missions du RMT sont de produire de l’expertise collective, des contenus de formation, des outils et des méthodes, et des recommandations pour l’action publique. Objectif et contenu Le stage a pour objectif d’analyser les contributions des grandes et moyennes surfaces, dans leur diversité, au développement / à la structuration des circuits courts alimentaires et des filières de proximité. Ce domaine semble en effet constituer un nouveau champ d’action pour ces distributeurs mais qui reste très peu documenté. Les agriculteurs s’interrogent sur l’opportunité, et les limites, de s’engager avec ces acteurs, les organismes d’accompagnement se questionnent quant au rôle à jouer dans le développement des relations (directes ou dans le cadre de filières locales) entre les agriculteurs et les GMS, et les consommateurs manquent d’information sur les produits issus d’un approvisionnement direct ou bien de filières de proximité, dans un contexte marqué dans le même temps par la multiplication de « produits locaux » de natures très différentes dans les rayons de ces magasins. Le stage s’appuiera sur des entretiens avec des responsables d’enseignes et de magasins, et avec des agriculteurs en relation avec ces distributeurs pour comprendre, notamment, le partage de la valeur et ses conditions. A l’échelle de plusieurs magasins, il s’agira également d’analyser la diversité des « produits locaux ». Des recommandations pratiques pour les agriculteurs, les accompagnateurs, les consommateurs et les acteurs des politiques publiques (Projets alimentaires territoriaux notamment) seront formulées à partir des analyses. Conditions du stage Le stage, d’une durée de 6 mois (à compter de mars 2024 par exemple), sera co-encadré par Yuna Chiffoleau, directrice de recherche en sociologie économique à INRAE UMR Innovation et co-animatrice du RMT Alimentation locale, et Louise Macé, Adjointe du Service Politiques publiques, alimentation, filières et territoire de Chambre d’Agriculture France (ex-APCA). Il sera suivi par un comité de pilotage composé de membres du RMT Alimentation locale intéressés par le sujet. Convention avec INRAE, accueil à l’UMR Innovation (Montpellier) ou à Chambres d’agriculture France (Paris) Rémunération : gratification selon le barème en vigueur ; accès à la cantine de l’établissement ; frais de déplacement pris en charge. Profil Formation souhaitée : M2 avec des compétences en économie, sociologie économique ou sciences de gestion (université ou école d’agronomie) Connaissances / expériences souhaitées : capacité à mener des entretiens qualitatifs ; capacités rédactionnelles. Autonomie, travail en équipe. Les candidatures (CV et lettre de motivation) sont à transmettre par mail à Yuna Chiffoleau, yuna.chiffoleau@inrae.fr et Louise Macé, louise.mace@apca.chambagri.fr 📅 Date limite de candidature : 10 février Offre Offre de stage disponible ci-dessous et à retrouver dans notre espace offres d'emploi :

  • Webinaire - Travail en circuits courts, à la recherche d’un équilibre

    Lundi 5 février de 12h à 13h Accès libre - sans inscription De 2020 à 2023, le projet Casdar TRAC – Travailler en Circuits Courts - s’est penché sur le travail dans les exploitations en circuits courts pour 5 filières gourmandes en travail : bovin et ovin viande, bovin et caprin lait. Ce webinaire, séminaire final du projet TRAC, sera animé par Christine Guinamard et Jocelyn Fagon de l’Institut de l’Elevage avec la participation de Yuna Chiffoleau, Directrice de recherche à l’UMR Innovation de l’INRAE. « Travail en circuits courts, à la recherche d’un équilibre » Les exploitations commercialisant tout ou partie de leur production en circuit court contribuent à l’attractivité du métier d’agriculteur et à l’augmentation de la valeur ajoutée vers les producteurs. Les producteurs impliqués dans ce type de circuits de vente plébiscitent ainsi généralement le caractère gratifiant de ce métier : maîtrise du produit de bout en bout, métier de contact, retours clients directs et valorisants etc. Revers de la médaille : le travail est un vrai point d’achoppement. Parfois mal anticipé lors de l’installation ou amplifié par des résultats économiques insuffisants limitant les marges de manœuvre, il est une cause non négligeable d’échec car il interroge la pérennité des exploitations avec parfois des arrêts précoces dus à l’usure des agriculteurs. TRAC vise à accompagner l’installation et le développement d’exploitations en circuit court durables socialement et économiquement. Par la connaissance des formes d’organisation du travail et du sens donné par les agriculteurs à leurs métiers de producteur, transformateur et vendeur, Par l’analyse des trajectoires d’exploitations produisant du lait (bovin/caprin), de la viande (bovin/ovin) ou des légumes, sur quatre territoires contrastés en termes de densité de producteurs et de proximité aux consommateurs, Par le repérage des questions stratégiques des producteurs et des leviers mobilisés pour y répondre, Par la co-construction d’une méthode intégrant les différentes dimensions du travail dans l’accompagnement des projets des producteurs. Retrouvez tous les événements en lien avec le RMT Alimentation Locale sur notre page agenda. Pour nous partager vos événements, merci d'écrire à animation@rmt-alimentation-locale.org

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