top of page
Taper sur un ordinateur

    Rechercher 

 Retrouvez tous nos articles, évènements...
 

220 éléments trouvés pour «  »

  • Webinaire "Le rôle des collectivités dans le développement de filières alimentaires territorialisée"

    Retour sur le webinaire "Le rôle des collectivités dans le développement de filières alimentaires territorialisée" organisé par le sous-groupe filière de l'axe 1 du RMT Alimentation Locale qui s'est déroulé le 20/10/2023. Le webinaire “Le rôle des collectivités dans l’émergence et le développement de filières alimentaires territorialisées” organisé par FAB’LIM, INRAE (UMR Innovation) et la MSH SUD (Trait d'Union), en partenariat avec le RMT Alimentation Locale (axe 1) a réuni 90 participants le 20 octobre dernier, montrant un vrai intérêt pour ce sujet. Merci à toutes et tous pour votre participation ! Ce webinaire était centré sur la présentation des résultats de stage de Marguerite Bardin-Wood (dans le cadre du Mastère Spécialisé IPAD) avec une introduction de Yuna Chiffoleau (INRAE) co-encadrante du stage et co-animatrice du RMT Alimentation Locale. Le stage de Marguerite Bardin-Wood a été réalisé dans le cadre du projet Filières en commun (coordination FAB’LIM), en collaboration avec le groupe de travail "Filières alimentaires territorialisées" du RMT Alimentation locale et la Maison des Sciences de l'Homme de Montpellier (co-encadrement J. Peres, Y. Chiffoleau et S. Bost). Vous pouvez dès maintenant voir ou revoir le webinaire et consulter le support de présentation : Si ce sujet vous intéresse, vous pouvez nous écrire à animation@rmt-alimentation-locale.org pour rejoindre les travaux menés par l'Axe 1 - Groupe Filière du RMT Alimentation Locale. Résumé des échanges La discussion après la présentation a permis d’aborder les sujets suivants : Modes de gouvernance : d’autres modes de gouvernance que la SCIC sont déjà utilisés pour l'organisation de filières. Par exemple, la SAS coopérative (fABrique à Sucre), la SAS collective (Abattoir des Landes), l’association (Graine d’Embarou, Chanvre Nouvelle Aquitaine). Il n’y a pas de statut idéal. Il peut aussi y avoir des schémas de gouvernance informelle, un Projet Alimentaire Territorial peut par exemple porter une gouvernance partagée. Échelle géographique : le périmètre géographique d’une filière se détermine au cas par cas, et sur la base de l’existant, dans un souci de cohérence. Dans les cas étudiés, des difficultés se posent lorsque l’initiative dépasse la dimension stricte de la collectivité qui la soutient (ex. maraîchage en demi-gros pour la restauration collective), il faut alors trouver des débouchés au-delà. Chaque niveau a un rôle à jouer, par exemple un projet régional doit s’appuyer sur les communes pour mettre en œuvre localement les structures participant à la filière. La commune n’est pas l’échelle adaptée pour des filières territorialisées, mais a un rôle à jouer. De plus, la question de l’échelle se joue au-delà des échelons administratifs, avec, par exemple, le cas d’organisations citoyennes contribuant au développement d’une filière locale depuis une échelle de type bassin de vie. L’enjeu est donc l’articulation entre les échelles, formelles et informelles. Les débouchés visés peuvent être autres que locaux, avec des démarches de labellisation SIQO ou de marques de territoire, mais ce n’est pas le cas dans les initiatives étudiées, d’autant que l’accent mis dans la reterritorialisation est la reconnexion de l’alimentation locale avec la production. Les AOP sont plutôt orientées vers la commercialisation en dehors du territoire de production. Loi Egalim et reterritorialisation : le RMT va traiter cette thématique avec un stage en 2024. La question de la labellisation des produits issus des filières territorialisées se pose pour les CT qui veulent faire entrer leurs efforts dans les seuils Egalim (bio, AOP, CE…). Échelle de temps : les projets étudiés sont des projets récents, qui ont émergé depuis 2020 ou plus récemment, leur pérennité est donc difficile à évaluer, encore plus à corréler avec telle ou telle caractéristique. Il faut souligner l’importance de l’accompagnement d’initiatives sur le temps long, qui peut être discontinu, mais présent aux moments clés. Mobilisation : les cas étudiés sont pour la plupart à l’initiative de collectivités, et le caractère descendant du projet peut rendre difficile la mobilisation des producteurs. Les CT sont peut-être moins enclines à s’impliquer sous forme de prise de participation dans des initiatives de producteurs, c’est une voie à explorer. Lien entre accompagnants et CT : pour le réseau FNAB, un sujet qui se pose est celui d’améliorer la manière de travailler avec les CT dans l’accompagnement de projets de structuration de filière, pour aller plus loin qu’une coopération limitée à une demande de financement. L’idée est de travailler l’interconnaissance par la formation. Changement d’échelle : les initiatives recensées concernent principalement la restauration collective, qui ne représente qu’une petite part de la consommation. Cela s’explique par le fait que c’est sur ce créneau que les CT se sentent légitimes en premier lieu. Toutefois, la structuration qui en découle peut générer un effet d’entraînement sur d’autres débouchés. Exemples : Ensemble Bi’Eau et La Lande Fertile. Filière courte vs filière longue : dans les filières territorialisées développées par des acteurs liés aux circuits courts, les fonctions des négoce, de grossiste, sont souvent intégrées par des acteurs polyvalents de façon à limiter le nombre d’intermédiaires et garder la maîtrise des produits et de la valeur ajoutée. Les métiers sont partagés dans un groupe restreint d’acteurs. Des métiers spécialisés peuvent rester pertinents dans la relocalisation de filières longues en transition. La distinction filières longues / filières alternatives reste utile pour prendre en compte les rapports de force locaux et leur histoire. Attention toutefois à ne pas opposer de façon idéologique le long et le court, les filières territoriales peuvent être intermédiées, comme c’est nécessaire dans les filières pain par exemple. Articulation des territoires : pas de cas de travail inter PAT dans les initiatives étudiées, mais certaines choses émergent, notamment des discussions entre territoires sur des objectifs communs. Il y a le cas du PAiT (Projet Alimentaire Inter Territorial) autour de Grenoble, avec probablement des travaux sur les filières. Dans l’Hérault, l’inter PAT départemental va aborder la question des filières. Montpellier travaille à l’élaboration de contrats de réciprocité avec ses territoires nourriciers. Suites des réflexions, sujets à creuser : Rentabilité vs. équilibre financier des outils de transformation, données chiffrées, en particulier sur les légumeries et les abattoirs Responsabilité Territoriale des Entreprises : une nouvelle opportunité pour la reterritorialisation ? Le rôle des GMS dans la reterritorialisation des filières Ressources De nombreuses ressources ont été évoquées pendant les échanges, nous vous les partageons ci-dessous (cette liste n'est bien sûr pas exhaustive) : - Référence sur les “filières longues en transition” Marie-Benoit Magrini (INRAE) : Interactions sociotechniques de filière et fonctions des systèmes d’innovation responsable - INRAE - Institut national de recherche pour l’agriculture, l’alimentation et l’environnement - Filières en commun : Foire aux questions Logistique - RMT Alimentation Locale Guides méthodologiques : Accompagner la reterritorialisation des filières agroalimentaires par l’innovation collective Grandes cultures : développer son activité en filière de proximité Observatoire (lien) Travail mené sur les légumeries Web-conférence travail sur les légumeries du sud-ouest Groupe transversal logistique (lien). Rapport sur la logistique des circuits de proximité Atelier diagnostic pour les CT et territoires de projet le 7 décembre - La Coopération Agricole Présentation vidéo du modèle coopératif par La Coopération Agricole Alimentation et territoire, les coopératives agricoles au carrefour des solutions, dossier - FNAB Guide FNAB sur les filières de territoires Exemple d'une filière de territoire en structuration qui vient d'une initiative de producteurs bio (microsucrerie) - Plan Bio régional construit avec l'ensemble des acteurs publics et des filières, Appel à Initiatives pour le Développement de l’Agriculture Biologique (AIDAB) qui permet de structurer des filières locales et régionales (lien) Pour suivre les actualités du RMT Alimentation Locale, inscrivez-vous à notre mail liste : Pour suivre les actualités de FAB'LIM, inscrivez-vous à notre mail liste : A bientôt pour de futurs échanges ! Marguerite Bardin-Wood - MSH Sud - marguerite.bardin@gmail.com Yuna Chiffoleau - INRAE - yuna.chiffoleau@inrae.fr Anne-Cécile Brit - INRAE - anne-cecile.brit@inrae.fr Juliette Peres - FAB'LIM - juliette@fablim.org contact@rmt-alimentation-locale.org

  • Invitation - Événement de clôture projet ATLASS 2 - 05/12/2023

    Le RMT Alimentation Locale a soutenu le projet ATLASS 2 (Action Territoriale pour l’Alimentation Solidaire et Soutenable) dans le cadre de son axe 2 de travail : "La relocalisation de l’alimentation dans la résilience des territoires : approvisionnement local, systèmes alimentaires territorialisés et transition alimentaire". Nous avons le plaisir de vous partager l'invitation pour l'événement final de ce projet de recherche-action piloté par la FR CIVAM Bretagne et Terralim. Le consortium du projet ATLASS 2 est ravi de vous convier à l'événement final de ce programme de recherche-action qui se tiendra le mardi 5 décembre 2023 à Dinan (Salle Robert Schumann). Vous trouverez le programme de la journée ci-dessous (mise à jour le 29/11) : Cette journée vous permettra de découvrir les principaux résultats du projet et d'approfondir un de ses axes sous forme d'ateliers participatifs mais aussi de rencontrer quelques-uns des acteurs agissants au renforcement de la résilience alimentaire des territoires. Une ruche à idées vous sera également proposée à la suite d'un repas locavore. ATLASS 2 est un projet de Recherche-Action co-piloté par TERRALIM et la FR CIVAM de Bretagne avec : Les partenaires territoriaux : Communauté de communes Val d'Ille d'Aubigné, Commune de Bréhat, CPIE Belle-Île-en-Mer, Dinan Agglomération, PNR Golfe du Morbihan, PNR du Perche Les partenaires de recherche : Institut Agro - UMR ESO, INRAe - UMR Innovation, CNRS - Laboratoire Droit et Changement Social Les partenaires indépendants : Stéphane Linou, Paul Sauvage, Hripsimé Torossian Les partenaires de soutien : RMT Alimentation Locale, RAIA, les Greniers d'abondance Les partenaires financiers : La Fondation de France, le Plan de Relance, avec le suivi du préfet de la Région Bretagne et la DRAAF Bretagne Partenaires de l'événement du 5 décembre : la Région Bretagne et la Banque des Territoires

  • Suite Webinaire "Certification professionnelle des formations dans les CACP : enjeux, intérêts..."

    Dans le but d’informer, outiller et professionnaliser un large public (enseignant.e.s, formateurs.rices, apprenant.e.s, animateurs.trices de projets de développement local et plus largement acteurs des filières alimentaires, collectivités, élus...) le groupe transversal Formation du RMT Alimentation Locale s'est donné pour objectif : Le recensement de ressources pédagogiques, formations existantes, formateurs et intervenants sur le sujet des chaînes alimentaires courtes et de proximité (CACP) L’identification des besoins émergents dans ce domaine de formation Lors des présentations de son site ressources, un besoin a émergé de la part de formateurs, responsables pédagogiques et plus généralement d’organismes de formation dans le domaine des CACP, au sujet des procédures de certification RS et RNCP de leurs parcours de formation : Quelles certifications professionnelles pour quelles formations dans les CACP ? "Faut-il" faire certifier ses formations dans les CACP ? Quel est l’intérêt d’une certification ? Quelles en sont les limites ? Le 27 janvier, quatre intervenant.e.s ont été réunis pour répondre à ces questions et apporter leurs témoignages dans le cadre d’un webinaire intitulé “Certification professionnelle des formations dans les CACP : quels enjeux ? quel intérêt ? quelles limites ?” : Christelle Gandouin y a apporté son regard expert en matière d’ingénierie de certification et nous éclaire sur le cheminement à suivre pour aller – ou non - vers la certification. Christelle pilote le CAFOC (Centre Académique de la Formation Continue) Montpellier, elle est en charge du développement et du suivi qualité des prestations de service. Christelle a travaillé 11 ans dans la formation pour adultes en tant que formatrice et coordinatrice d’action, avant de devenir Conseillère en Formation Continue en 2016. Arnaud Trollé, Elsa Edynak et Amélie Pelletier ont témoigné des parcours de certifications menés pour leurs formations, des difficultés rencontrées et des résultats reçus. Arnaud a créé Savoir-Faire & Découverte en 2000 et Lokal Eko en 2022. Il dispose de compétences en ingénierie de formation, formation des professionnels à la pédagogie participative, travaux et projets européen sur l’artisanat de la transition écologique. Elsa est docteure en droit, spécialisée dans la protection de l’environnement et le développement durable. Responsable administrative et qualité chez Savoir Faire & Découverte ; responsable administrative chez Lokal Eko. Formée à l’ingénierie de certification. Amélie est animatrice - coordinatrice de l’ARDEAR PACA, où elle travaille au développement et à la coordination de projets sur la création - reprise d’activité en agriculture et sur les outils d’accompagnement : espaces-test agricoles, formation... Vous pouvez retrouver ce webinaire traitant de la question de la certification des formations en ligne sur notre chaîne youtube : Vous trouverez également ci-dessous le lien vers le support de présentation : D’autres webinaires auront lieu prochainement, vous retrouverez toutes les informations ainsi que l’accès aux replay directement dans l'espace ressources et sur le site du RMT. N'hésitez pas à nous transmettre des sujets qui vous intéressent : formation@rmt-alimentation-locale.org Contribuer aux travaux du groupe formation Si la question de la formation pour les acteurs et actrices des chaînes alimentaires courtes de proximité vous intéressent, nous vous invitons à contacter le groupe formation pour participer aux activités du groupe, partager vos préoccupation, faire part d’un besoin, mettre en commun des ressources… Écrivez-nous à formation@rmt-alimentation-locale.org Retrouvez l'espace formation Nous vous rappelons que l'espace du groupe formation est à votre disposition pour : partager et trouver des ressources et formations pour renforcer les compétences dans le domaine des CACP vous enregistrer dans l'annuaire des formateurs.trices ou trouver un.e intervenant.e dans le cadre de formation Juliette Peres (FAB'LIM), Clémence Berlingen (Open Food France), Sylvie Soave (Campus Vert d'Azur), Pauline Kieffert (FAB'LIM) pour l'animation du groupe formation.

  • Agence Bio | Webinaire Vente Directe - 15/11/2023

    Invitation transmise par un partenaire pour des travaux en lien avec le RMT Alimentation Locale. Afin de restituer les résultats et les conclusions de son étude de la vente directe en AB, l’Agence Bio vous convie à un webinaire en visioconférence le mercredi 15 novembre 2023 à 15h, suivi d’un temps d’échange d’une trentaine de minute. Depuis 2014, l’Observatoire national de l’agriculture biologique réalise une enquête en ligne auprès des agricultrices et agriculteurs sur leurs ventes directes de produits bio. Ces sept derniers mois, l’enquête a fait l’objet d’une étude approfondie, enrichie par des entretiens auprès d’une dizaine de productrices et producteurs, qui a permis la mise en place de la première typologie nationale des exploitations bio en vente directe. Ces éléments vous seront présentés pendant le webinaire.

  • Rappel - Groupe Logistique | Atelier à destination des collectivités et territoires de projet - 7/12

    RAPPEL - inscriptions jusqu'au 17/11 Les pilotes du groupe logistique du RMT Alimentation Locale, ont initié l'année dernière un cycle d'ateliers avec pour objectif d'ouvrir un temps d’échange entre les collectivités et territoires de projet. L'objectif est de partager leur expérience sur la logistique des circuits courts ou de proximité, auto-alimenter leurs réflexions, tenter de la formaliser et capitaliser des retours d’expériences. Un premier atelier sur le thème de l'engagement des collectivités dans la logistique des chaînes alimentaires courtes de proximité (CACP) s'est tenu le 17 novembre 2022 et a réunit plus de 40 participant·e·s. Un compte-rendu est disponible à ce lien. Nous avons le plaisir de vous inviter à un second atelier le jeudi 7 décembre de 9h30 à 12h30 en visio. Pour ce deuxième atelier, nous vous proposons de travailler sur le sujet de la réalisation d’un diagnostic logistique. Pour cela, sur la base de témoignages de collectivités et de groupes d’échange, nous remonterons le temps, plus ou moins lointain pour chacune des collectivités, pour revenir aux toutes premières étapes aboutissant au constat d’un besoin de récolte de données, en interrogeant aussi bien la façon dont on rédige un appel à diagnostic, les besoins à satisfaire que l’usage des données. Programme Introduction présentation du RMT Alimentation Locale et du groupe logistique. Témoignages Témoignages de 3 collectivités : Bordeaux Métropole, Pays d'Epinal Coeur des Vosges et la Région Normandie Question - Réponse Discussion En sous-groupe, discussion autour des étapes du diagnostic logistique et l'usage des données animée par les pilotes du groupe logistique Retour en plénière et restitution Les inscriptions sont gratuites mais obligatoires et se font au lien ci-dessous (inscriptions ouvertes jusqu'au 17 novembre). Attention les inscriptions sont réservées aux collectivités et territoires de projets. Un compte-rendu sera diffusé sur le site internet et libre d'accès à la suite de l'atelier. N’hésitez pas à relayer cette invitation à d’autres collectivités et territoires de projets qui pourraient être intéressés Contact : animation@rmt-alimentation-locale.org Les pilotes du groupe logistique du RMT Alimentation Locale : Amélie Goncalves (INRAE), Céline Raimbert (Université Gustave Eiffel), Gwenaëlle Raton (Université Gustave Eiffel) et Frédéric Wallet (INRAE).

  • Travail en circuits courts, à la recherche d’un équilibre : Séminaire de clôture du projet TRAC

    Le projet TRAC - Travailler en circuit court, vise à accompagner l'installation et le développement en circuit court durables socialement et économiquement. Ce projet porté par l'IDELE est soutenu par le RMT Alimentation Locale et financé par le fond CASDAR. Le projet TRAC se termine et l'équipe du projet vous invite au séminaire de clôture qui se tiendra le vendredi 1er décembre 2023 à Paris (Chambre d’Agriculture France 9 Av. George V - 75008 Paris). Cette journée permettra de découvrir les spécificités du travail en circuits courts et les moyens de prendre en compte le travail des producteurs par les accompagnateurs, conseillers, animateurs. Les résultats du projet TRAC seront présentés avec des exercices pratiques et des échanges avec les partenaires. En savoir plus - Programme Inscription

  • Webinaire -Le rôle des collectivités dans le développement de filières alimentaires territorialisées

    Rappel - Webinaire le 20/10/2023 de 9h00 à 11h00 Nous avons le plaisir de vous convier à un webinaire de restitution sur le thème : “Le rôle des collectivités dans le développement de filières alimentaires territorialisées” organisé par FAB’LIM, INRAE (UMR Innovation) et la MSH SUD (Trait d'Union), en partenariat avec le RMT Alimentation Locale (axe 1). Celui-ci se tiendra le vendredi 20 octobre de 9h à 11h en visio conférence. Programme Interventions : Yuna Chiffoleau (INRAE - UMR Innovation/ RMT Alimentation locale) Marguerite Bardin-Wood (FAB'LIM/MSH SUD) Question - Réponse et partage d'expériences Inscriptions Retrouvez tous les événements en lien avec le RMT Alimentation Locale sur notre page agenda. Pour nous partager vos événements, merci d'écrire à animation@rmt-alimentation-locale.org

  • Recrutement - co-animation du RMT Alimentation Locale

    La Fédération Régionale des CIVAM de Bretagne recrute un·e animateur·trice / coordinateur·trice Alimentation Locale. Une partie du poste est dédié à la co-animation du RMT Alimentation Locale : animation du réseau de membres et partenaires, partage des activités via site internet/mail..., pilotage administratif et financier... : les missions sont variées. En savoir plus : Contact FR CIVAM Bretagne : anne-gaelle.scatton@civam.org Consultez et déposez des offres d'emplois sur notre page dédiée.

  • Groupe Logistique | Nouvel atelier à destination des collectivités et territoires de projet le 7/12

    Les pilotes du groupe logistique du RMT Alimentation Locale, ont initié l'année dernière un cycle d'ateliers avec pour objectif d'ouvrir un temps d’échange entre les collectivités et territoires de projet. L'objectif est de partager leur expérience sur la logistique des circuits courts ou de proximité, auto-alimenter leurs réflexions, tenter de la formaliser et capitaliser des retours d’expériences. Un premier atelier sur le thème de l'engagement des collectivités dans la logistique des chaînes alimentaires courtes de proximité (CACP) s'est tenu le 17 novembre 2022 et a réunit plus de 40 participant·e·s. Un compte-rendu est disponible à ce lien. Nous avons le plaisir de vous inviter à un second atelier le jeudi 7 décembre de 9h30 à 12h30 en visio. Pour ce deuxième atelier, nous vous proposons de travailler sur le sujet de la réalisation d’un diagnostic logistique. Pour cela, sur la base de témoignages de collectivités et de groupes d’échange, nous remonterons le temps, plus ou moins lointain pour chacune des collectivités, pour revenir aux toutes premières étapes aboutissant au constat d’un besoin de récolte de données, en interrogeant aussi bien la façon dont on rédige un appel à diagnostic, les besoins à satisfaire que l’usage des données. Programme Introduction présentation du RMT Alimentation Locale et du groupe logistique. Témoignages Témoignages de 3 collectivités : Bordeaux Métropole, Pays d'Epinal Coeur des Vosges et la Région Normandie Question - Réponse Discussion En sous-groupe, discussion autour des étapes du diagnostic logistique et l'usage des données animée par les pilotes du groupe logistique Retour en plénière et restitution Les inscriptions sont gratuites mais obligatoires et se font au lien ci-dessous (inscriptions ouvertes jusqu'au 17 novembre). Attention les inscriptions sont réservées aux collectivités et territoires de projets. Un compte-rendu sera diffusé sur le site internet et libre d'accès. N’hésitez pas à relayer cette invitation à d’autres collectivités et territoires de projets qui pourraient être intéressés Contact : animation@rmt-alimentation-locale.org Les pilotes du groupe logistique du RMT Alimentation Locale : Amélie Goncalves (INRAE), Céline Raimbert (Université Gustave Eiffel), Gwenaëlle Raton (Université Gustave Eiffel) et Frédéric Wallet (INRAE).

  • Groupe Logistique | ATELIER 1 : L'ENGAGEMENT DES COLLECTIVITES DANS LA LOGISTIQUE DES CACP

    Le Groupe Logistique du RMT Alimentation Locale lance un cycle d'ateliers pour les collectivités et les territoires de projets. Le premier atelier a été réalisé, le 17 novembre 2022, avec pour objectif de partager les expériences des participant·e·s sur la logistique des circuits courts ou de proximité, auto-alimenter leurs réflexions et tenter de les formaliser et capitaliser des retours d’expériences. L’atelier a été organisé de la manière suivante : compte-rendu des résultats de l’enquête en ligne auprès des collectivités sur leur engagement dans la logistique des CACP, témoignage de trois collectivités et échanges en sous-groupes sur les trajectoires d’engagement / implication des collectivités sur ce sujet. Témoignages des collectivités Une vidéo présente les témoignages de trois collectivités : - Département de la Côte d’Or | Fiche de synthèse - Communauté d’agglomération Arlysere | Fiche de synthèse - Communauté de communes du Bassin d’Aubenas et du Val de Ligne | Fiche de synthèse Compte-rendu des échanges en sous-groupes Ce compte rendu résume les apports des échanges dans les trois sous-groupes qui réunissaient - outre un animateur du Groupe Transversal Logistique – des chargés de missions de territoires ayant engagé des actions sur la logistique des circuits de proximité ou souhaitant le faire. Il était proposé aux participants de s’exprimer sur trois dimensions : les étapes pour s’engager sur la question logistique, les acteurs à mobiliser pour le faire, et les échelles auxquelles déployer la réflexion et les actions. Compte-tenu du temps imparti, ce sont surtout les dimensions étapes et acteurs qui ont été abordées. 1. Les étapes Il n’y a pas de trajectoire type du fait des spécificités de chaque territoire et des évolutions de besoins qui peuvent être identifiées au fil du temps. On retrouve néanmoins quelques grands jalons qui semblent incontournables pour dessiner une stratégie logistique et s’y engager. De premiers échanges en interne entre services et avec les élus L’idée n’est pas tant à ce stade de dessiner la politique alimentaire et la stratégie logistique que de commencer à repérer les parties prenantes en interne et externe. Par exemple : Faire un point sur tout ce qui est ou peut être financé par la collectivité en lien avec l’alimentation, Recenser l’ensemble des dispositifs dans lesquels la collectivité est partie prenante, en lien avec ce sujet, Pour les politiques portées par les Conseils de Départements : lister ce qui se fait dans les territoires de son périmètre d’action. L’enjeu clé de ces premiers échanges est de commencer à réfléchir sur la manière dont le technique et le politique vont pouvoir avancer de concert sur le sujet. Il va falloir à un moment que la collectivité se positionne clairement, opère des choix sans trop attendre, au fur et à mesure que la connaissance des problématiques et des solutions possibles évolue, et il est important de penser ça dès le départ. Cette première étape permet : D’éclaircir le positionnement de la collectivité par rapport aux acteurs privés, D’éclaircir son positionnement par rapport aux démarches des autres EPCI (le cas échéant) D’engager une réflexion sur les besoins, afin de garantir une pérennité des solutions logistiques qu’elle veut promouvoir D’éviter la dilution de la prise de décision, entre politique et bureau d’études par exemple De poser les jalons politiques et d’avancer de concert entre le technique et le politique Se servir de la politique alimentaire pour élaborer sa stratégie logistique Les réflexions des territoires sur la logistique sont étroitement liées à l’émergence de la politique alimentaire, qui se traduit le plus souvent par le PAT. La mise en œuvre d’un PAT peut permettre de légitimer l’implication de la collectivité sur la question logistique, voire d’assurer le financement de ses actions. Ce sont les échanges, ateliers de travail et diagnostics réalisés en préambule ou au début du PAT qui font remonter la question. Mais cela peut n’émerger qu’une fois les actions du PAT engagées. Le PAT est intéressant pour mettre les acteurs autour de la table et essayer de fédérer et d’articuler les échelles d’actions. Il permet d’engager des actions moins ponctuelles, plus structurantes et transversales, sur la logistique tout comme sur d’autres questions. Constitution de connaissances Cet aspect est unanimement considéré comme indispensable et renvoie dans un premier temps à la constitution de connaissances quant au système alimentaire du territoire en général, dans lequel on intègre un volet plus ou moins étoffé sur la logistique. Cela se fait en général lors de la préfiguration ou la structuration d’un PAT. Ainsi, les territoires commencent généralement par des diagnostics offre agricole / demande alimentaire, pouvant intégrer des enquêtes auprès d’acteurs, par exemple agriculteurs pour intégrer leurs besoins / problématiques, notamment logistiques. Ils peuvent aussi servir à repérer les acteurs de l’agriculture, de l’alimentation, de la logistique, ce qui se fait en matière de circuits de proximité et sur leur logistique dans le territoire. Les diagnostics peuvent être plus ou moins fouillés. Cela permet d’identifier des problématiques, des ressources potentielles pour y répondre et d’éventuelles pistes de travail. Les collectivités peuvent alors, si elles le jugent pertinent, pousser plus loin la réflexion sur la logistique notamment en engageant une étude / un diagnostic logistique plus poussé. Le premier point de vigilance est celui des contours et objectifs de ce type de diagnostic (et des diagnostics en général). Nombre d’acteurs soulignent le risque qu’il y a à accumuler des études sans véritablement en exploiter les résultats et enseignements, ni arriver à dégager les actions prioritaires. Dit autrement, on peut se noyer dans la production de connaissances – elle n’apporte pas de réponse si on n’a pas bien formulé la question. Pour ce faire plusieurs points sont à prendre en compte : Définir les objectifs : quelles attentes des acteurs du territoire ? Il s’agit donc d’abord de décider de ce que les acteurs du territoire souhaitent faire (à partir) de cette étude. Définir si l’on souhaite viser l’exhaustivité des connaissances (sur les flux, sur les acteurs du territoire et/ou le développement d’une ou plusieurs solutions opérationnelles, dans le cadre d’une expérimentation à mener par exemple). Ceci permet de clarifier le contenu du cahier des charges. L’une des difficultés à ce stade est de définir les contours de la logistique. Ceci implique d’abord de définir et sensibiliser sur ce qu’est la logistique. Selon les participants à l’atelier, elle concerne un ensemble de flux, de tâches et d’acteurs intervenant de la prise de commande à la livraison (l’acte de prospection, planification de commandes, autant que l’acte de livraison). Il a été mentionné l’importance de prendre en compte la logistique inverse dès le départ, sans que cela soit cependant fréquent dans les discours. Quant à la notion de flux, elle renvoie aux flux de marchandises, les flux d’information et financiers[1] semblant peu, voire pas pris en compte. L’un des enjeux de ce type de diagnostic est de repérer les opérateurs / acteurs de la logistique, au-delà des producteurs et distributeurs. Sur ce point les participants soulignent la difficulté à repérer les acteurs du territoire, à identifier de potentiels prestataires/intermédiaires logistiques. En découle un besoin de définition affinée des compétences logistiques acquises ou potentielles de ces acteurs et de ce qu’est un opérateur de la logistique. L’un des enjeux est d’identifier des acteurs ou groupes d’acteurs potentiellement moteurs pour des actions / expérimentations. Dans le but d’estimer les coopérations existantes - estimées comme clé pour trouver une solution aux problématiques logistiques - les collectivités doivent pouvoir identifier les coopérations déjà existantes, via le recensement des collectifs locaux, dont ceux dits « moteurs » et le recensement d’outils de mise en relation existants sur le territoire. Outre la mise en lumière des problématiques logistiques rencontrées par les différents acteurs, ces études ont aussi pour but d’avoir un ordre d’idée des flux. Il est cependant souligné que les méthodologies d’identification / quantification des flux sont actuellement diverses et plutôt expérimentales. Cela conduit certains territoires à être réticents quant à l’analyse de flux, jugée également coûteuse. Cependant, comme le souligne un des territoires de l’atelier qui a réalisé une cartographie exhaustive de flux pour son PAT, même si ce n’est pas forcément utilisé, cela permet de confirmer des intuitions et donc légitimer des orientations. La collecte de retours d’expériences, notamment dans d’autres territoires, directement ou non intégrée au diagnostic, est aussi un élément important pour guider les territoires dans leur stratégie logistique : des retours d’expériences sur des expérimentations en projet, en cours, en échec des retours d’expériences dans des territoires ruraux qui sont soumis à des contraintes jugées similaires : dispersion des agriculteurs et des consommateurs, comme des produits de qualité, ou incluant des marques et labels, etc. Cela peut permettre de préciser les questions les plus importantes et qu’il faut résoudre en priorité. Par exemple : comment massifier ? Avec combien de points de massification (un ou plusieurs) ? Nombre de participants à l’atelier soulignent le besoin d’accompagnement pour ces études afin notamment de poser les bonnes questions, adaptées aux spécificités du territoire et définir les limites du travail et le contenu du cahier des charges. D’autres soulignent l’enjeu d’éviter d’accumuler les études pour ne pas avoir de phénomène de lassitude des acteurs, surtout s’ils ont le sentiment que rien ne se passe sur le terrain. Un point de vigilance est également soulevé quant à l’engagement rapide sur des études de faisabilité d’outils. Par exemple, un territoire qui a choisi de partir directement sur l’idée d’une étude ciblée sur la mise en place d’une plateforme, mais qui, suite à plusieurs entretiens, s’aperçoit que ce n’était pas pertinent. Donc, une vigilance est à avoir sur l’engagement très rapide sur des études de faisabilité d’outils. Prioriser les actions à mener On peut avoir une politique ambitieuse, allant jusqu’à la création d’un schéma logistique mais à condition de mêler ça avec des actions de plus court terme. Prioriser les actions permet de décider les 1, 2 ou 3 opérations à mettre en œuvre rapidement sur l’année. Par exemple : On peut coupler des actions sur l’interconnaissance offre / demande (court terme), à des projets de mutualisation entre producteurs (moyen terme), jusqu’à la prise en compte des enjeux logistiques dans l’aménagement du territoire dans un schéma logistique (long terme). Mêler l’action très concrète et le stratégique est considéré comme pertinent. L’entrée par la restauration collective est souvent privilégiée. Nombre de participants la considèrent comme un bon point d’entrée pour aborder l’approvisionnement de leur territoire en produits locaux. Les participants estiment en effet qu’ils disposent, pour ce débouché, de leviers plus nombreux, en tant que donneurs d’ordre : notamment des possibilités de connaissances sur les flux et les volumes qui rendent plus faciles le lancement d’actions. Il est cependant souligné que c’est un domaine pour lequel les problématiques logistiques ne sont pas forcément les plus simples à résoudre. Expérimenter Cela peut arriver assez vite dans le processus mais avec des risques de dysfonctionnement si l’expérimentation est enclenchée trop vite et sans connaitre les besoins et problématiques du territoire. Par exemple : Un territoire s’est engagé rapidement sur une expérimentation. Il s’est rendu compte de la complexité du sujet, du manque de connaissances et a réorienté ses actions sur un diagnostic. Une expérimentation réussie peut faire boule de neige, comme dans le territoire d’Arlysère. Mais l’idée est assez communément admise qu’une connaissance de la situation préalable à l’expérimentation est nécessaire. Valoriser l’existant est également communément admis comme une solution pertinente : favoriser les ressources et acteurs déjà mobilisables, et se concentrer sur la coordination de ces ressources et ces acteurs mais aussi envisager des expérimentations qui répondent à des manques identifiés sur le territoire et pour lesquels il n’y a pas forcément d’acteur / action déjà engagé. Un des territoires souligne cependant que pour qu’une expérimentation fonctionne, encore faut-il avoir sur le territoire un groupe d’agriculteurs ou autres acteurs moteurs souhaitant s’engager. Un autre point de vigilance concerne le primat des solutions collectives. En effet, l’un des objectifs des diagnostics est de mettre en lumière ce qui - entre solutions individuelles ou collectives - semble le plus adapté. Or, nombre de territoires lancent des solutions collectives de type plateformes, qui peuvent peiner ou connaitre un échec car elles ne reposent pas sur un besoin suffisant en termes de volumes, ou ne reposent pas sur des coordinations existantes ou simples à construire. Or, la structuration de coopérations entre acteurs semble être un prérequis au développement de ce type d’outils. Par exemple : Un des participants fait une partition entre plateformes « politiques », et plateformes « économiques ». Les premières renvoyant à une dynamique top-down avec des acteurs ne se connaissant pas au départ – notamment les agriculteurs – et donc pas nécessairement prêts à s’investir, créant un déséquilibre dans l’investissement des parties prenantes entre acteurs publics et privés. Les secondes renvoient à des outils portés en partie par des acteurs économiques, qui ont déjà des activités autour de différents segments de la logistique des circuits de proximité et qui se groupent (en incluant éventuellement des acteurs publics) pour créer un outil. 2. Les acteurs Les acteurs impliqués dans ces démarches sont potentiellement nombreux et différents en fonction des territoires, bien que l’on retrouve de grandes catégories récurrentes. Il est ressorti des échanges que poser la question des acteurs renvoie à deux sous questions clés : comment faire collectif, c’est-à-dire comment faire travailler ensemble des acteurs divers ? Sur qui s’appuyer pour le faire et comment ? Ceux qui font remonter la question logistique Les besoins logistiques remontent souvent des producteurs (qui peuvent approvisionner le commerce de détail, comme la restauration privée ou collective), notamment via les groupes de travail et diagnostics de PAT. Mais d’autres acteurs peuvent faire remonter les besoins, en particulier la restauration scolaire ou les restaurateurs privés pour les territoires présents dans l’atelier. La collectivité et son positionnement Plusieurs participants ont fait remonter leurs interrogations quant à leur légitimité à agir sur ces sujets et sur la clarification de leur positionnement par rapport aux autres acteurs, notamment économiques. Ces interrogations sont de plusieurs ordres : Quelle place de la collectivité sur la question du changement d’échelle de la vente de produits locaux ? Quelle légitimité de la collectivité à intervenir sur des échanges de nature commerciale ? Sur ce point, les interrogations viennent aussi bien des élus que des techniciens. Comment garantir le respect des règles de concurrence dans le cadre des marchés publics tout en favorisant la coordination d’acteurs d’une filière locale pour l’approvisionnement de la restauration collective ? La restauration collective reste une entrée privilégiée pour les collectivités car elles s’y sentent légitimes. Néanmoins certaines d’entre elles se posent la question du poids de leur intervention. Si les collectivités se sentent légitimes sur la restauration collective, des questions se posent sur l’intérêt de cibler leur action sur ce débouché unique. D’abord parce que, comme le soulignent des participants, ce n’est pas le sujet le plus simple à aborder, puis parce qu’il est souligné l’intérêt de ne pas se focaliser uniquement sur la restauration collective, notamment pour garantir la pluralité et articulation des débouchés des agriculteurs. Certaines collectivités se posent aussi la question de savoir si améliorer les connaissances sur la logistique fait partie des objectifs d’un PAT, ce qui semble aller de soi pour nombre de territoires. Les collectivités se posent en acteurs clés de l’animation avec l’idée que pour faire émerger un projet collectif, des temps d’animation sont nécessaires. Ils permettent de mettre en relation les acteurs du territoire concernés par l’alimentation. L’animation est perçue comme un élément clé. Il est souligné que, pour mettre en œuvre des solutions logistiques, le but de l’animation ne pas se réduire à favoriser l’interconnaissance, il faut aller plus loin : permettre la connaissance des contraintes respectives des acteurs pour engager le dialogue et les actions entre eux. Il y a un besoin de conciliation des attentes logistiques des acteurs du territoire (élus, chefs de projet, techniciens, agriculteurs, etc.) qui n’est pas toujours évident du fait de partitions parfois difficiles à dépasser (par exemple entre bio et non-bio). Avec qui, sur qui s’appuyer pour réaliser les diagnostics et études ? Un thème fort et récurrent de discussion a été celui de la réalisation des études et diagnostics, et des acteurs sur lesquels s’appuyer pour les réaliser, qu’il s’agisse de diagnostics plus larges avec un volet logistique plus ou moins poussé, d’études de faisabilité, d’études d’opérationnalité / opérationnalisation (pour un outil / une solution en particulier) ou de scénarios d’optimisation logistique. Il a été souligné que plusieurs types d’acteurs peuvent intervenir. Les bureaux d’études Les institutions professionnelles, qu’elles soient agricoles (Chambre d’Agriculture, les Groupements d’agriculteurs - agricultrices Bio (GAB) ou commerciales (CCI, CMA) Les institutions de recherche ou équivalentes : Écoles d’agronomie, universités, centre de recherche ou d’expertise Une question est également posée sur le rôle des start-ups qui sollicitent les collectivités : quelle pertinence (cartographie de flux) ? Quelle fiabilité (notamment en matière de protection des données) ? Penser que les collectifs d’agriculteurs sont aussi des sources de données potentielles, par exemple les associations d’agriculteurs qui cherchent déjà à optimiser la logistique. La pertinence de certains bureaux d’études et le rapport coût / qualité de prestations pour la phase de diagnostic général ont été discutés, avec semble-t-il des prestations de qualité inégale et qui pourraient être réalisées par des techniciens ou la Chambre d’agriculture (ce fut le cas pour un des territoires) pour un coût moindre, même si cela demande du temps que les techniciens n’ont généralement pas. L’accompagnement cité ne concerne pas toujours la production de connaissances en elle-même mais aussi le fait d’être accompagné pour poser les bonnes questions. Si les études ne permettent pas d’affiner la stratégie de la collectivité, alors il n’est pas nécessaire de les poursuivre, mieux vaut être accompagné sur la stratégie. Sur ce point, il est mentionné le fait qu’il revient bien à la collectivité (techniciens et élus) de prendre des décisions sur la stratégie à adopter et non au bureau d’étude. Par exemple : témoignage de l’un des territoires (un département) qui, suite à des problèmes sur une importante étude commanditée, a décidé d’arrêter le processus et a repris en interne les données avec trois services (financier, alimentation, restauration) pour voir comment mettre en place un schéma logistique. Avec qui mener des actions ? Les acteurs déjà présents, menant ou pouvant mener des actions (de préférence assez rapidement) et travailler sur des outils de mise en relation des acteurs locaux existants, sont identifiés comme ceux sur lesquels il faut s’appuyer pour mettre en œuvre des actions sur la logistique. Néanmoins, un des territoires souligne que s’il y a des manques identifiés en particulier sur la logistique, c’est que les acteurs en présence, y compris ceux « alternatifs » / des circuits de proximité, ne sont pas : soit en capacité de répondre aux besoins, soit prêts à collaborer. Dans ce cas, un recours à des acteurs externes peut s’envisager, tout en risquant que tout nouvel opérateur ou un nouvel outil soit perçu comme une menace par les acteurs déjà présents. Plusieurs types d’acteurs ont été identifiés comme pouvant potentiellement apporter des ressources pour les actions sur la logistique : Acteurs publics : - EPCI / intercommunalités : pour l’analyse du besoin, puis pouvoir les impliquer ensuite dans les expérimentations - Département : comme pilote pour fédérer les EPCI. Comme financeur aussi : espace de stockage, logiciel, véhicules à énergies renouvelables - Chercheurs, groupes d’étudiants : produire de la connaissance, bien identifier la problématique, fournir des cadres de compréhension et de comparaison Acteurs privés : - Logisticiens : prestataires logistiques, plateformes, acteurs de la transformation, transporteurs (froid notamment) - Cabinet d’études : production d’informations, formation, animation de nature technique - Acteurs de la formation : atelier d’information et de formation pour les agriculteurs Il est important de choisir qui coordonne. Et au-delà de l’animation (qui peut être faite par la collectivité), il est également important de choisir un acteur qui accompagne, ce qui soulève des questions : qui, combien de temps, comment ? 3. Échelles et types de territoires Des différences d’enjeux et donc de stratégie logistique se manifestent selon le type de territoire. Par exemple : Un des acteurs souligne que, sur son territoire urbain, se pose a priori plus la question du dernier km, de la circulation et de l’accès aux points de vente, que celle de l’organisation de la production (1er km) qui semble, elle, surtout prégnante à une échelle plus large (par exemple département) ou dans les espaces ruraux. Il y a également des différences de problématiques entre espaces de montagne et de plaine. L’articulation département / territoires infra Compte-tenu du développement des PAT départementaux, les départements sont de plus en plus positionnés sur les CACP et leur logistique. La question de l’articulation entre cet échelon et les échelons infra est donc apparue comme importante, tant du côté des intercommunalités que des Conseils Départementaux. Les Départements sont unanimement reconnus comme des acteurs pertinents pour le développement d’outils tels que les plateformes, qui a une échelle plus restreinte, ont du mal à trouver un équilibre financier faute de volumes suffisants. C’est une échelle qui, plus largement, peut permettre d’expérimenter des solutions de mutualisation mais avec la difficulté de concilier à cette échelle une plus grande variété de collectifs et de productions. Ainsi, les politiques départementales sont vues comme complémentaires de politiques infra et non comme de possibles substituts. Des réseaux inter-PAT incluant ou non des Départements sont aussi potentiellement des échelles de réflexion ou de mise en œuvre d’actions pertinentes. Les Départements, quant à eux, s’interrogent sur : l’échelle à laquelle mettre en place la stratégie logistique : bassin de vie, communauté de communes, département ? la gouvernance du PAT départemental et de la stratégie logistique. Pour l’un d’entre eux, la réflexion sur une plateforme est portée par tous les territoires parties prenantes et n’apparait donc pas juste comme un outil du Département. Ainsi, les options possibles pour un Conseil départemental sont : soit créer son propre PAT et le gérer selon ses priorités, soit intégrer les collectivités infra au copil et ainsi co-définir les orientations et actions. Cette dernière option permet d’assurer la complémentarité des actions du département avec celles des PAT des échelles infra. la possibilité de faire émerger un positionnement politique commun avec des territoires infra qui ont des stratégies alimentaires hétérogènes. [1] Pour la définition de la logistique et de son périmètre voir https://www.rmt-alimentation-locale.org/_files/ugd/f461ab_0fcf15e5fbdb461ea7ddaf63dc25f569.pdf Pour citer ce document : Raton G., Gonçalves A., Raimbert C., Wallet F. (2023) Logistique des circuits alimentaires courts de proximité : état des lieux, nouveaux enjeux et pistes d’évolution. Rapport pour le RMT Alimentation Locale, 69 p. Compte-rendu à consulter en téléchargement :

  • Vous jouez un rôle de conseil pour dans les circuits courts ? Rejoignez le réseau européen COREnet !

    Le RMT Alimentation Locale soutient le projet COREnet (Connecting advisOrs towaRd a European NETwork for consumer-producer chains - 2022-2027). Un projet financé par l'Union Européenne dont l'objectif est d'accroître l'efficacité et l'impact des chaînes alimentaires courtes de proximité (CACP) en Europe et dans les États membres de l'UE par le développement de conseils plus efficaces basé sur un réseau d'apprentissage entre pairs. En partenariat avec le projet EU4Advice, le projet COREnet vous invite aujourd'hui à rejoindre le tout nouveau réseau européen de conseillers et conseillères pour les CACP. En rejoignant ce réseau, vous serez connecté à un vaste réseau européen d'experts et de conseillers spécialistes des CACP, créant ainsi un écosystème solide pour le transfert efficace de connaissances en Europe. Vous serez répertorié dans une base de données de conseillers accessible au public sur le site web de ces deux projets, vos contributions alimenteront les recommandations politiques au niveau de l'Union Européenne et les résultats seront présentés à l'échelle internationale. En savoir plus et rejoindre le réseau. Pour commencer, il vous sera demandé de compléter une courte fiche d'information, puis vous serez contacté pour en savoir plus sur vos activités. Vous serez ensuite invité à participer à des activités de mise en réseau et à des temps de partage thématiques. Aucune de ces activités ne sera obligatoire. Contact France pour le projet COREnet : Anne-Cécile Brit anne-cecile.brit@inrae.fr et Yuna Chiffoleau yuna.chiffoleau@inrae.fr

  • WEBINAIRE | Présentation des outils AgroBridges sur les circuits-courts et produits locaux - 11/09

    Après 3 ans, le projet européen Agrobridges a permis de finaliser le développement de 12 outils en faveur des circuits-courts et produits locaux. Les systèmes en circuits-courts présentent des avantages économiques, sociaux et environnementaux mais de nombreux producteurs ne saisissent pas cette opportunité. AgroBridges propose quelques outils pratiques et connaissances pour faciliter le déploiement de ces systèmes en circuits-courts. Pour présenter ces outils, un webinaire est organisé, par AgroBridges, le 11 septembre de 14h à 15h15 en visioconférence. Au programme : 14h00 : Présentation et objectifs du projet AgroBridges 14h15 : Focus sur les 12 outils développés 14h45 : Question / réponses et échanges Pour participer : inscrivez-vous ! Infos pratiques : Lieu : Visioconférence Tarif : Gratuit - sur inscription - ouvert à tous !

bottom of page