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- Webinaire - 28 février | Mutualisation du transport entre acteurs des circuits courts alimentaires : aspects réglementaires et mise en œuvre.
Suite à la publication de l'article "Mutualisation du transport entre acteurs des circuits courts : aspects réglementaires et mise en œuvre", fruit du travail commun entre les groupes de travail « logistique » (Gwenaëlle Raton - Université Gustave Eiffel) et « réglementation » (Benoit Grossiord - Bordeaux Sciences Agro et Françoise Morizot-Braud - CERD) du RMT Alimentation Locale, les auteurs et autrices vous proposent d'échanger lors d'un webinaire le mercredi 28 février de 14h00 à 16h30. Objectifs du webinaire • Faire connaitre la règlementation • Faire connaitre les pratiques d’acteurs • Prendre en compte le manque d’encadrement sur le sujet • Mettre en discussion les points bloquants de la règlementation • Hiérarchiser ensemble les modifications règlementaires utiles Programme Partie 1 : Le cadre règlementaire Partie 2 : Le co-transport aujourd'hui : bonnes pratiques et mise en œuvre Partie 3 : Détour sur le terrain : témoignage d’un agriculteur Pause Partie 4 : Une évolution réglementaire limitée, à 3 égards • Les 100 km • Le co-transport avec d’autres acteurs • Le role des plateformes Conclusions et discussion : et maintenant ? Des temps de questions-réponses seront proposés à chaque partie pour favoriser les échanges. Inscriptions Pour participer au webinaire (inscription gratuite mais nécessaire pour recevoir le lien), merci de compléter le formulaire suivant : L'enregistrement du webinaire sera disponible peu de temps après sur notre chaîne youtube. Ressources Consulter la publication "Mutualisation du transport entre acteurs des circuits courts : aspects réglementaires et mise en œuvre" : lien Page du groupe logistique du RMT Alimentation Locale : lien Page du groupe règlementation du RMT Alimentation Locale : lien
- 📽 Vidéo « Soutenir l’économie locale : mesurer l’impact des magasins de producteurs »
En matière d’achats alimentaires, de nombreux Français s'approvisionnent directement auprès d’agriculteurs et d’agricultrices, par exemple dans l'un des 567 magasins de producteurs recensés en 2023 en France (source : ObSAT). Une étude menée en 2021 par Trame et INRAE - UMR Innovation en collaboration avec le Réseau des magasins de producteurs de PACA et le RMT Alimentation Locale a été conduite auprès de cinq de ces magasins dans la région du Luberon, regroupant plus de 300 agriculteurs, pour évaluer leur impact économique local (lien). L'étude visait à comprendre comment l'argent dépensé dans ces magasins était réinvesti dans les territoires, à travers le calcul du coefficient multiplicateur de l'achat local obtenu en suivant les dépenses de ces magasins, des agriculteurs et des autres fournisseurs de ces magasins, ainsi que des salariés. Les résultats permettent d’éclairer la décision des consommateurs et de donner aux collectivités territoriales une nouvelle grille de lecture pour la mise en œuvre de leur politique alimentaire et économique. A la suite de cette étude, nous avons réalisé une vidéo qui vient de sortir ! Elle présente les résultats de manière pédagogique en montrant le rôle moteur des magasins de producteurs dans le développement de l’économie locale. Les calculs réalisés montrent clairement que les magasins de producteurs contribuent de manière significative au maintien de la richesse dans leur territoire, en soutenant particulièrement les petites et moyennes entreprises auprès desquelles les producteurs de ces magasins réalisent la majeure partie de leurs dépenses. Acheter dans les magasins de producteurs est bien plus qu'un acte d'achat : c'est un moyen concret de soutenir les producteurs agricoles et les entreprises locales. C’est contribuer au maintien des richesses, des emplois et des services sur le territoire. Ces magasins sont des moteurs de développement économique local. Si ce travail vous intéresse, merci de le diffuser dans votre réseau. Vous trouverez pour vous aider le communiqué de presse ci-dessous : Un kit de communication est également disponible sur demande à animation@rmt-alimentation-locale.org Ressources Si vous souhaitez trouver des commerces en circuits courts près de chez vous, une carte interactive réalisée par UFC Que Choisir en collaboration avec INRAE et le RMT Alimentation Locale est disponible gratuitement en ligne (lien). Pour plus de données sur les Systèmes Alimentaires Territorialisés (SAT) dont font partie les magasins de producteurs, rendez-vous sur le site de l'Observatoire : https://obsat.org/?ObSAT Etude réalisée en 2021 par Julie Lombion, Laurick Collewet, Yuna Chiffoleau et Marion Vandenbulcke en collaboration avec le réseau des magasins de producteurs de PACA et le RMT Alimentation Locale : https://www.calameo.com/books/007536190a26256e41bb1 Remerciements Les structures porteuses de cette étude : Trame et INRAE - UMR Innovation en collaboration avec le Réseau des magasins de producteurs de PACA et le RMT Alimentation Locale tiennent à remercier toutes les personnes qui ont rendu cette étude possible, ainsi que les partenaires, notamment le PNR Luberon. Merci aux partenaires financiers : programme #LEADER porté par le GAL Haute Provence - Luberon, avec le concours du Fonds Européen Agricole pour le Développement Rural et celui de la Région Sud - Provence-Alpes-Côte d'Azur, du Département du Vaucluse et du programme CASDAR du Ministère de l'Agriculture et de la Souveraineté alimentaire financeur du RMT Alimentation Locale. Merci au comité technique et scientifique : L’équipe Trame, Luc Bodiguel (CNRS), Anne-Cécile Brit (INRAE), Yuna Chiffoleau (INRAE), Laurence Finel (Région Sud), Alexandra Fol-Gutierrez (GAL Haute Provence – Luberon), Julie Lombion (Trame), Olivier Mevel (Université de Bretagne Occidentale), Lorine Payet (GAL Haute Provence - Luberon), Jean-Louis Rastoin (Institut Agro Montpellier), Julie Rigaux (PNR Luberon), Isabelle Verbaere (journaliste), Frédéric Wallet (INRAE). Merci à Sydo pour l'accompagnement et la réalisation de la vidéo. Contacts Trame : Julie Lombion | 06 61 50 92 75 | j.lombion@trame.org INRAE : Yuna Chiffoleau | yuna.chiffoleau@inrae.fr Anne-Cécile Brit | 06 33 53 74 55 | anne-cecile.brit@inrae.fr
- 📢 Offre stage - Quelles contributions des GMS au développement ou à la structuration des CACP ?
Niveau Master 2 - 2024 Quelles contributions des grandes et moyennes surfaces au développement ou à la structuration des circuits courts et des filières alimentaires de proximité ? Contexte du stage Le stage s’inscrit dans le cadre du Réseau Mixte Technologique Alimentation locale qui réunit des acteurs de la recherche, de la formation et du développement impliqués dans l’étude et l’accompagnement des circuits courts alimentaires, des filières de proximité et des projets alimentaires de territoire. Initié en 2015, ce réseau est financé par le Ministère de l’Agriculture et de la Souveraineté Alimentaire, et co-animé par la FR CIVAM Bretagne et INRAE. Les missions du RMT sont de produire de l’expertise collective, des contenus de formation, des outils et des méthodes, et des recommandations pour l’action publique. Objectif et contenu Le stage a pour objectif d’analyser les contributions des grandes et moyennes surfaces, dans leur diversité, au développement / à la structuration des circuits courts alimentaires et des filières de proximité. Ce domaine semble en effet constituer un nouveau champ d’action pour ces distributeurs mais qui reste très peu documenté. Les agriculteurs s’interrogent sur l’opportunité, et les limites, de s’engager avec ces acteurs, les organismes d’accompagnement se questionnent quant au rôle à jouer dans le développement des relations (directes ou dans le cadre de filières locales) entre les agriculteurs et les GMS, et les consommateurs manquent d’information sur les produits issus d’un approvisionnement direct ou bien de filières de proximité, dans un contexte marqué dans le même temps par la multiplication de « produits locaux » de natures très différentes dans les rayons de ces magasins. Le stage s’appuiera sur des entretiens avec des responsables d’enseignes et de magasins, et avec des agriculteurs en relation avec ces distributeurs pour comprendre, notamment, le partage de la valeur et ses conditions. A l’échelle de plusieurs magasins, il s’agira également d’analyser la diversité des « produits locaux ». Des recommandations pratiques pour les agriculteurs, les accompagnateurs, les consommateurs et les acteurs des politiques publiques (Projets alimentaires territoriaux notamment) seront formulées à partir des analyses. Conditions du stage Le stage, d’une durée de 6 mois (à compter de mars 2024 par exemple), sera co-encadré par Yuna Chiffoleau, directrice de recherche en sociologie économique à INRAE UMR Innovation et co-animatrice du RMT Alimentation locale, et Louise Macé, Adjointe du Service Politiques publiques, alimentation, filières et territoire de Chambre d’Agriculture France (ex-APCA). Il sera suivi par un comité de pilotage composé de membres du RMT Alimentation locale intéressés par le sujet. Convention avec INRAE, accueil à l’UMR Innovation (Montpellier) ou à Chambres d’agriculture France (Paris) Rémunération : gratification selon le barème en vigueur ; accès à la cantine de l’établissement ; frais de déplacement pris en charge. Profil Formation souhaitée : M2 avec des compétences en économie, sociologie économique ou sciences de gestion (université ou école d’agronomie) Connaissances / expériences souhaitées : capacité à mener des entretiens qualitatifs ; capacités rédactionnelles. Autonomie, travail en équipe. Les candidatures (CV et lettre de motivation) sont à transmettre par mail à Yuna Chiffoleau, yuna.chiffoleau@inrae.fr et Louise Macé, louise.mace@apca.chambagri.fr 📅 Date limite de candidature : 10 février Offre Offre de stage disponible ci-dessous et à retrouver dans notre espace offres d'emploi :
- Webinaire - Travail en circuits courts, à la recherche d’un équilibre
Lundi 5 février de 12h à 13h Accès libre - sans inscription De 2020 à 2023, le projet Casdar TRAC – Travailler en Circuits Courts - s’est penché sur le travail dans les exploitations en circuits courts pour 5 filières gourmandes en travail : bovin et ovin viande, bovin et caprin lait. Ce webinaire, séminaire final du projet TRAC, sera animé par Christine Guinamard et Jocelyn Fagon de l’Institut de l’Elevage avec la participation de Yuna Chiffoleau, Directrice de recherche à l’UMR Innovation de l’INRAE. « Travail en circuits courts, à la recherche d’un équilibre » Les exploitations commercialisant tout ou partie de leur production en circuit court contribuent à l’attractivité du métier d’agriculteur et à l’augmentation de la valeur ajoutée vers les producteurs. Les producteurs impliqués dans ce type de circuits de vente plébiscitent ainsi généralement le caractère gratifiant de ce métier : maîtrise du produit de bout en bout, métier de contact, retours clients directs et valorisants etc. Revers de la médaille : le travail est un vrai point d’achoppement. Parfois mal anticipé lors de l’installation ou amplifié par des résultats économiques insuffisants limitant les marges de manœuvre, il est une cause non négligeable d’échec car il interroge la pérennité des exploitations avec parfois des arrêts précoces dus à l’usure des agriculteurs. TRAC vise à accompagner l’installation et le développement d’exploitations en circuit court durables socialement et économiquement. Par la connaissance des formes d’organisation du travail et du sens donné par les agriculteurs à leurs métiers de producteur, transformateur et vendeur, Par l’analyse des trajectoires d’exploitations produisant du lait (bovin/caprin), de la viande (bovin/ovin) ou des légumes, sur quatre territoires contrastés en termes de densité de producteurs et de proximité aux consommateurs, Par le repérage des questions stratégiques des producteurs et des leviers mobilisés pour y répondre, Par la co-construction d’une méthode intégrant les différentes dimensions du travail dans l’accompagnement des projets des producteurs. Retrouvez tous les événements en lien avec le RMT Alimentation Locale sur notre page agenda. Pour nous partager vos événements, merci d'écrire à animation@rmt-alimentation-locale.org
- Nouvelle publication | Mutualisation du transport entre acteurs des circuits courts : aspects réglementaires et mise en œuvre.
L'équipe du RMT Alimentation Locale vous souhaite une excellente année 2024 ! Pour commencer l'année, nous avons le plaisir de vous partager un tout nouvel article, fruit du travail commun entre les groupes de travail « logistique » (Gwenaëlle Raton - Université Gustave Eiffel) et « réglementation » (Benoit Grossiord - Bordeaux Sciences Agro et Françoise Morizot-Braud - CERD) du RMT Alimentation Locale. Ce travail présente les pratiques actuelles de mutualisation du transport entre acteurs des chaînes alimentaires courtes de proximité (CACP) et traite du contexte réglementaire en intégrant les récentes modifications, dans le but de clarifier la réglementation sur le co-transport de produits entre acteurs des circuits courts. Il recense les pratiques actuelles et les leviers d’action compte tenu de la législation en vigueur. Webinaire Les auteurs et autrices vous proposent d'échanger autour des questions abordées dans ce travail lors d'un webinaire le mercredi 28 février de 14h00 à 16h30. Programme détaillé à venir. Pour vous inscrire (inscription gratuite mais nécessaire pour recevoir le lien), merci de compléter le formulaire suivant :
- 📢 Offre de Stage Recherche et Communication : « Les plateformes numériques au service des circuits courts alimentaires » 6 mois, niveau Master 2, 1er semestre 2024
Contexte du stage Le stage s’inscrit dans le cadre du Réseau Mixte Technologique (RMT) Alimentation locale et dans les activités de l’association Open Food France. Le RMT Alimentation Locale réunit des acteurs de la recherche, de la formation et du développement impliqués dans l’étude et l’accompagnement des circuits courts alimentaires, des filières de proximité et des projets alimentaires de territoire. Initié en 2015, ce réseau est financé par le ministère de l’Agriculture et de la Souveraineté Alimentaire, et co-animé par la FR CIVAM Bretagne et INRAE. Les missions du RMT sont de produire de l’expertise collective, des contenus de formation, des outils et des méthodes, et des recommandations pour l’action publique. Open Food France est la branche française du réseau international Open Food Network, dédié à la production de ressources, de connaissances et de logiciels ouverts et partagés visant à soutenir le changement d’échelle des circuits courts alimentaires. Au cours des dernières années, Open Food France a multiplié les accompagnements de collectivités, d’institutions et d’acteurs privés autour de projets liés à la transformation des modèles agricoles et alimentaires, en mobilisant un ensemble d’expertises tels que la réalisation d’études, la mobilisation de parties prenantes ou l’élaboration de solutions numériques. Le stage s’inscrit dans le cadre des activités prévues par le groupe de travail Numérique dont Open Food France est co-animateur au sein du RMT Alimentation Locale, plus généralement le stage contribuera activement aux productions, et à leur diffusion, du RMT et d’Open Food France. Objectif et contenu Le stage présente une double orientation Recherche – Communication sur le sujet des circuits courts alimentaires. Le stage a pour objectif principal la mise en place d’une veille et d’une analyse approfondie des plateformes permettant aux producteurs locaux de commercialiser en ligne leurs produits alimentaires. Pour cela, le GT Numérique du RMT alimentation locale a développé un outil d’aide à la décision permettant d’éclairer les producteurs sur le choix de la plateforme la plus adaptée à leur situation et à leur besoin. Pour se faire, le stage se déroulera autour de 4 grandes missions : Mise en place d’une veille sur les plateformes de vente en ligne destinées aux producteurs locaux - Analyse de ces plateformes Étude et Analyse des besoins des producteurs locaux et collectifs de producteurs en matière de commercialisation en ligne ; Rédaction d’articles liés à la veille et les analyses réalisées ; Mise à jour de l’outil d’aide à la décision : actualisation de la grille de critères, identification des perspectives d'évolution de l'outil, élargissement du périmètre de travail, publication d’actualités. D’autres missions pourront être confiées au stagiaire, en lien avec les activités d’Open Food France et du RMT alimentation locale, en fonction des intérêts et profils des candidat.e.s : Gestion de sites Internet Gestion des réseaux sociaux Rédaction d’articles et de synthèses sur les sujets des circuits court alimentaires Conditions du stage Le stage, d’une durée de 6 mois (à compter de mars 2024 ou d’une date autre à convenir), sera co-encadré par Clémence Berlingen et Samuel Feller, responsables de l’association Open Food France et co-animateurs du GT Numérique du RMT Alimentation locale– avec l’appui de Grégori Akermann – chargé de recherches à l’INRAE. La convention sera passée avec l’INRAE. Accueil du stage : Au sein du Parc Naturel du Perche, avec une possibilité d’accueil pour un hébergement en coliving – et coworking sur place. Ou À Paris, basé en espace de coworking avec des déplacements à prévoir dans le PNR Perche. Rémunération : gratification selon le barème en vigueur ; frais de déplacement pris en charge. Profil Formation souhaitée : M2 avec des compétences en communication, sociologie, économie, ou sciences de gestion (université ou école d’agronomie) Connaissances / expériences souhaitées : capacité d’analyse et de synthèse ; capacités rédactionnelles ; connaissances et intérêt pour les outils de base en communication (gestion de site web Wordpress et YesWiki, logiciel Canva, réseaux sociaux). Autonomie, travail en équipe. Candidatures Les candidatures (CV et lettre de motivation) sont à transmettre par mail à l’équipe d’Open Food France sur le mail : info@openfoodfrance.org Date limite de candidature : 28 janvier.
- Lancement du projet ciblé PEPR PLAT4TERFOOD !
Le vendredi 17 novembre 2023, les partenaires du projet « Plateforme de données, méthodes et dispositifs pour l’analyse et l’évaluation quantitatives des systèmes alimentaires territorialisés » (PLAT4TERFOOD) se sont réunis pour lancer officiellement ce projet ciblé inscrit dans le PEPR (Programmes et Équipements Prioritaires de Recherche) SAMS (Systèmes Alimentaires, Microbiome et Santé) qui durera 5 ans. Contexte : Face au changement climatique et à l'augmentation des maladies liées à l’alimentation, les décideurs politiques cherchent de nouveaux leviers pour encourager des comportements de consommation et des systèmes alimentaires plus durables. Le développement des systèmes alimentaires territorialisés (SAT) est présenté comme une solution potentielle. Les SAT restent cependant des systèmes aux contours flous, en constante évolution, et sur lesquels les données quantitatives sont encore rares. L’ObSAT, Observatoire des Systèmes Alimentaires Territorialisés coordonné par Grégori Akermann (INRAE) et développé dans le cadre du RMT Alimentation locale, est l’une des premières initiatives d’envergure à avoir commencé à quantifier ces systèmes. Le projet PLAT4TERFOOD est l’opportunité de poursuivre et d’élargir ce travail. Objectif : L’objectif du projet PLAT4TERFOOD est de structurer une plateforme rassemblant les données quantitatives disponibles sur les systèmes alimentaires territorialisés (SAT) et proposant des méthodes robustes et des dispositifs adaptés pour mieux quantifier ces systèmes et évaluer leurs impacts dans la durée. Déroulé du projet : Le projet articule la mise au point de méthodes de collecte de données quantitatives au niveau national et la co-conception de méthodes dans divers territoires. Les travaux sont réalisés en collaboration étroite avec les acteurs de l’alimentation locale et les citoyens, dans une démarche de recherche participative et de science citoyenne. Les résultats consisteront en de nouvelles données et méthodes quantitatives contribuant aux questions du PEPR SAMS, et en une communauté scientifique française sur les SAT renforcée, élargie et mieux identifiée. Les résultats seront diffusés notamment par le RMT Alimentation locale qui soutient ce projet. Ils appuieront les actions publiques, privées et citoyennes relatives à la mise en œuvre et au suivi des SAT, et soutiendront leurs impacts en termes de changement des systèmes alimentaires et des comportements des consommateurs vers des pratiques plus durables. Organisation du projet : Le projet est structuré en 5 volets (« workpachages », WP) : WP1 - Coordination et cadrage du projet (coord. Yuna Chiffoleau, INRAE, Frédéric Wallet, INRAE, et Anne-Cécile Brit, INRAE) WP2 - Co-construction d’observatoires nationaux et locaux des SAT (coord. Grégori Akermann, INRAE) WP3 - Quantification des impacts des SAT (coord. Adeline Ugaglia, Bordeaux Sciences Agro, et Caroline Penicaud, INRAE) WP4 - Analyse des flux de matières et d’aliments dans les SAT (coord. Gwenaëlle Raton, Université Gustave Eiffel) WP5 - Recensement et outillage des politiques publiques sur / pour les SAT (coord. Salma Loudiyi, VetAgro Sup) Partenaires : Le projet est piloté par INRAE et réunit un consortium composé d’équipes expérimentées issues de divers organismes de recherche et d'enseignement supérieur. Il bénéficiera des collaborations développées au sein du réseau national d’experts français sur l’alimentation locale (RMT Alimentation locale). Etablissements d’enseignement supérieur et de recherche : Bordeaux Sciences Agro ; La Rochelle Université ; Institut Agro Centre de Rennes ; Université de Caen ; Université de Clermont-Auvergne – UMR Territoires ; Université de Nantes – UMR ESO ; VetAgro Sup – UMR Territoires ; Université de Lille – LEM, UMR 9221. Organismes de recherche : INRAE – UMR Agir, Aster, Innovation, Itap, Lessem, Lisis, SADAPT, Sayfood et unité de service ODR ; Université Gustave Eiffel – Laboratoire SPLOTT ; CNRS – UFR Droit et changement social. Contacts : Pour en savoir plus sur le projet : Yuna Chiffoleau (Directrice de recherche – INRAE) : yuna.chiffoleau@inrae.fr Anne-Cécile Brit (Ingénieure d’études – INRAE) : anne-cecile.brit@inrae.fr Ce projet bénéficie d'une aide de l'Etat gérée par l'Agence Nationale de la Recherche au titre de France 2030 portant la référence ANR-23-PESA-005.
- Fondation Daniel et Nina Carasso | L'AAP Nourrir l’Avenir 2024 est ouvert
L’appel à projets Nourrir l’Avenir de la Fondation Daniel et Nina Carasso est ouvert pour une nouvelle édition. "Cet appel à projet et s’adresse à celles et ceux qui osent regarder et construire le monde autrement, qu’ils travaillent au sein de la société civile, de collectivités ou d’entreprises. En lien avec notre axe Alimentation Durable, il encourage l’innovation pour accélérer la transformation des systèmes agricoles et alimentaires vers des modèles durables du point de vue environnemental, économique, politique, social, culturel et nutritionnel, et de la graine au compost." Fondation Daniel et Nina Carasso Pour l'édition 2024, l'appel concernera : 💡 des projets d’alimentation durable globaux (comme les années précédentes) 💡 des projets axés sur la justice et la démocratie alimentaire. Calendrier ✅ Du 1er décembre au 28 janvier 2024 : dépôt en ligne des notes d'intention 📣 Le 1er mars 2024 : annonce des projets présélectionnés par la Fondation ✅ Pour les structures éligibles au mécénat présélectionnées : Du 1er mars au 30 avril : envoi du dossier de demande de financement complet 15 juillet : diffusion des résultats
- Banque des territoires | AMI "Accélérer la transition alimentaire"
Dans le cadre du plan de relance, la Banque des Territoires a lancé le 28 juin 2021, l’appel à manifestation d’intérêt « Accélérer la transition alimentaire » pour contribuer à la transition vers des systèmes alimentaires durables et résilients. L’AMI a pour objectif de soutenir la transition de l’ensemble de la chaîne de valeur alimentaire, en finançant des projets à fort impact social, territorial et environnemental notamment ceux issus des dynamiques type Projet Alimentaire de Territoire (PAT) et/ou visant l’atteinte des objectifs de la loi EGALIM. Pour cela, la Banque des Territoires mobilise ses outils d’investissement en fonds propres et quasi-fonds propres, à travers une enveloppe de 23M€, et pourra également accompagner en ingénierie les projets en amont de son investissement. Les candidatures peuvent être déposées à tout moment et seront désormais relevées tous les deux mois. Calendrier ✅ 2 janvier 2024 ✅ 1er mars 2024 ✅ 2 mai 2024 ✅ ... 🛑 Clôture : 31 décembre 2024
- PNA | « Vers la Stratégie nationale pour l’Alimentation, la Nutrition et le Climat »
Dans le cadre du Programme national pour l'alimentation (PNA), un appel à projets national est lancé chaque année à l’initiative du Ministère de l'Agriculture et de la Souveraineté alimentaire pour développer des projets fédérateurs, démultipliables ou exemplaires s’inscrivant dans les objectifs du PNA. Cette nouvelle édition de l’appel à projets intitulé « vers la Stratégie nationale pour l’Alimentation, la Nutrition et le Climat » a vocation à accompagner des projets qui s’inscriront dans les nouvelles orientations de la Stratégie nationale pour l'alimentation, la nutrition et le climat, notamment autour de 2 volets : Volet 1 : émergence de nouveaux projets alimentaires territoriaux Volet 2 : Développement de projets structurants nationaux, interrégionaux ou régionaux Calendrier prévisionnel ✅ Ouverture du dépôt des candidatures : 27 novembre 2023 🛑 Clôture des candidatures : 15 janvier 2024 📣 Annonce des résultats : printemps 2024 Source : agriculture.gouv.fr
- Webinaire "Le rôle des collectivités dans le développement de filières alimentaires territorialisée"
Retour sur le webinaire "Le rôle des collectivités dans le développement de filières alimentaires territorialisée" organisé par le sous-groupe filière de l'axe 1 du RMT Alimentation Locale qui s'est déroulé le 20/10/2023. Le webinaire “Le rôle des collectivités dans l’émergence et le développement de filières alimentaires territorialisées” organisé par FAB’LIM, INRAE (UMR Innovation) et la MSH SUD (Trait d'Union), en partenariat avec le RMT Alimentation Locale (axe 1) a réuni 90 participants le 20 octobre dernier, montrant un vrai intérêt pour ce sujet. Merci à toutes et tous pour votre participation ! Ce webinaire était centré sur la présentation des résultats de stage de Marguerite Bardin-Wood (dans le cadre du Mastère Spécialisé IPAD) avec une introduction de Yuna Chiffoleau (INRAE) co-encadrante du stage et co-animatrice du RMT Alimentation Locale. Le stage de Marguerite Bardin-Wood a été réalisé dans le cadre du projet Filières en commun (coordination FAB’LIM), en collaboration avec le groupe de travail "Filières alimentaires territorialisées" du RMT Alimentation locale et la Maison des Sciences de l'Homme de Montpellier (co-encadrement J. Peres, Y. Chiffoleau et S. Bost). Vous pouvez dès maintenant voir ou revoir le webinaire et consulter le support de présentation : Si ce sujet vous intéresse, vous pouvez nous écrire à animation@rmt-alimentation-locale.org pour rejoindre les travaux menés par l'Axe 1 - Groupe Filière du RMT Alimentation Locale. Résumé des échanges La discussion après la présentation a permis d’aborder les sujets suivants : Modes de gouvernance : d’autres modes de gouvernance que la SCIC sont déjà utilisés pour l'organisation de filières. Par exemple, la SAS coopérative (fABrique à Sucre), la SAS collective (Abattoir des Landes), l’association (Graine d’Embarou, Chanvre Nouvelle Aquitaine). Il n’y a pas de statut idéal. Il peut aussi y avoir des schémas de gouvernance informelle, un Projet Alimentaire Territorial peut par exemple porter une gouvernance partagée. Échelle géographique : le périmètre géographique d’une filière se détermine au cas par cas, et sur la base de l’existant, dans un souci de cohérence. Dans les cas étudiés, des difficultés se posent lorsque l’initiative dépasse la dimension stricte de la collectivité qui la soutient (ex. maraîchage en demi-gros pour la restauration collective), il faut alors trouver des débouchés au-delà. Chaque niveau a un rôle à jouer, par exemple un projet régional doit s’appuyer sur les communes pour mettre en œuvre localement les structures participant à la filière. La commune n’est pas l’échelle adaptée pour des filières territorialisées, mais a un rôle à jouer. De plus, la question de l’échelle se joue au-delà des échelons administratifs, avec, par exemple, le cas d’organisations citoyennes contribuant au développement d’une filière locale depuis une échelle de type bassin de vie. L’enjeu est donc l’articulation entre les échelles, formelles et informelles. Les débouchés visés peuvent être autres que locaux, avec des démarches de labellisation SIQO ou de marques de territoire, mais ce n’est pas le cas dans les initiatives étudiées, d’autant que l’accent mis dans la reterritorialisation est la reconnexion de l’alimentation locale avec la production. Les AOP sont plutôt orientées vers la commercialisation en dehors du territoire de production. Loi Egalim et reterritorialisation : le RMT va traiter cette thématique avec un stage en 2024. La question de la labellisation des produits issus des filières territorialisées se pose pour les CT qui veulent faire entrer leurs efforts dans les seuils Egalim (bio, AOP, CE…). Échelle de temps : les projets étudiés sont des projets récents, qui ont émergé depuis 2020 ou plus récemment, leur pérennité est donc difficile à évaluer, encore plus à corréler avec telle ou telle caractéristique. Il faut souligner l’importance de l’accompagnement d’initiatives sur le temps long, qui peut être discontinu, mais présent aux moments clés. Mobilisation : les cas étudiés sont pour la plupart à l’initiative de collectivités, et le caractère descendant du projet peut rendre difficile la mobilisation des producteurs. Les CT sont peut-être moins enclines à s’impliquer sous forme de prise de participation dans des initiatives de producteurs, c’est une voie à explorer. Lien entre accompagnants et CT : pour le réseau FNAB, un sujet qui se pose est celui d’améliorer la manière de travailler avec les CT dans l’accompagnement de projets de structuration de filière, pour aller plus loin qu’une coopération limitée à une demande de financement. L’idée est de travailler l’interconnaissance par la formation. Changement d’échelle : les initiatives recensées concernent principalement la restauration collective, qui ne représente qu’une petite part de la consommation. Cela s’explique par le fait que c’est sur ce créneau que les CT se sentent légitimes en premier lieu. Toutefois, la structuration qui en découle peut générer un effet d’entraînement sur d’autres débouchés. Exemples : Ensemble Bi’Eau et La Lande Fertile. Filière courte vs filière longue : dans les filières territorialisées développées par des acteurs liés aux circuits courts, les fonctions des négoce, de grossiste, sont souvent intégrées par des acteurs polyvalents de façon à limiter le nombre d’intermédiaires et garder la maîtrise des produits et de la valeur ajoutée. Les métiers sont partagés dans un groupe restreint d’acteurs. Des métiers spécialisés peuvent rester pertinents dans la relocalisation de filières longues en transition. La distinction filières longues / filières alternatives reste utile pour prendre en compte les rapports de force locaux et leur histoire. Attention toutefois à ne pas opposer de façon idéologique le long et le court, les filières territoriales peuvent être intermédiées, comme c’est nécessaire dans les filières pain par exemple. Articulation des territoires : pas de cas de travail inter PAT dans les initiatives étudiées, mais certaines choses émergent, notamment des discussions entre territoires sur des objectifs communs. Il y a le cas du PAiT (Projet Alimentaire Inter Territorial) autour de Grenoble, avec probablement des travaux sur les filières. Dans l’Hérault, l’inter PAT départemental va aborder la question des filières. Montpellier travaille à l’élaboration de contrats de réciprocité avec ses territoires nourriciers. Suites des réflexions, sujets à creuser : Rentabilité vs. équilibre financier des outils de transformation, données chiffrées, en particulier sur les légumeries et les abattoirs Responsabilité Territoriale des Entreprises : une nouvelle opportunité pour la reterritorialisation ? Le rôle des GMS dans la reterritorialisation des filières Ressources De nombreuses ressources ont été évoquées pendant les échanges, nous vous les partageons ci-dessous (cette liste n'est bien sûr pas exhaustive) : - Référence sur les “filières longues en transition” Marie-Benoit Magrini (INRAE) : Interactions sociotechniques de filière et fonctions des systèmes d’innovation responsable - INRAE - Institut national de recherche pour l’agriculture, l’alimentation et l’environnement - Filières en commun : Foire aux questions Logistique - RMT Alimentation Locale Guides méthodologiques : Accompagner la reterritorialisation des filières agroalimentaires par l’innovation collective Grandes cultures : développer son activité en filière de proximité Observatoire (lien) Travail mené sur les légumeries Web-conférence travail sur les légumeries du sud-ouest Groupe transversal logistique (lien). Rapport sur la logistique des circuits de proximité Atelier diagnostic pour les CT et territoires de projet le 7 décembre - La Coopération Agricole Présentation vidéo du modèle coopératif par La Coopération Agricole Alimentation et territoire, les coopératives agricoles au carrefour des solutions, dossier - FNAB Guide FNAB sur les filières de territoires Exemple d'une filière de territoire en structuration qui vient d'une initiative de producteurs bio (microsucrerie) - Plan Bio régional construit avec l'ensemble des acteurs publics et des filières, Appel à Initiatives pour le Développement de l’Agriculture Biologique (AIDAB) qui permet de structurer des filières locales et régionales (lien) Pour suivre les actualités du RMT Alimentation Locale, inscrivez-vous à notre mail liste : Pour suivre les actualités de FAB'LIM, inscrivez-vous à notre mail liste : A bientôt pour de futurs échanges ! Marguerite Bardin-Wood - MSH Sud - marguerite.bardin@gmail.com Yuna Chiffoleau - INRAE - yuna.chiffoleau@inrae.fr Anne-Cécile Brit - INRAE - anne-cecile.brit@inrae.fr Juliette Peres - FAB'LIM - juliette@fablim.org contact@rmt-alimentation-locale.org
- Invitation - Événement de clôture projet ATLASS 2 - 05/12/2023
Le RMT Alimentation Locale a soutenu le projet ATLASS 2 (Action Territoriale pour l’Alimentation Solidaire et Soutenable) dans le cadre de son axe 2 de travail : "La relocalisation de l’alimentation dans la résilience des territoires : approvisionnement local, systèmes alimentaires territorialisés et transition alimentaire". Nous avons le plaisir de vous partager l'invitation pour l'événement final de ce projet de recherche-action piloté par la FR CIVAM Bretagne et Terralim. Le consortium du projet ATLASS 2 est ravi de vous convier à l'événement final de ce programme de recherche-action qui se tiendra le mardi 5 décembre 2023 à Dinan (Salle Robert Schumann). Vous trouverez le programme de la journée ci-dessous (mise à jour le 29/11) : Cette journée vous permettra de découvrir les principaux résultats du projet et d'approfondir un de ses axes sous forme d'ateliers participatifs mais aussi de rencontrer quelques-uns des acteurs agissants au renforcement de la résilience alimentaire des territoires. Une ruche à idées vous sera également proposée à la suite d'un repas locavore. ATLASS 2 est un projet de Recherche-Action co-piloté par TERRALIM et la FR CIVAM de Bretagne avec : Les partenaires territoriaux : Communauté de communes Val d'Ille d'Aubigné, Commune de Bréhat, CPIE Belle-Île-en-Mer, Dinan Agglomération, PNR Golfe du Morbihan, PNR du Perche Les partenaires de recherche : Institut Agro - UMR ESO, INRAe - UMR Innovation, CNRS - Laboratoire Droit et Changement Social Les partenaires indépendants : Stéphane Linou, Paul Sauvage, Hripsimé Torossian Les partenaires de soutien : RMT Alimentation Locale, RAIA, les Greniers d'abondance Les partenaires financiers : La Fondation de France, le Plan de Relance, avec le suivi du préfet de la Région Bretagne et la DRAAF Bretagne Partenaires de l'événement du 5 décembre : la Région Bretagne et la Banque des Territoires