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- Webinaire -Le rôle des collectivités dans le développement de filières alimentaires territorialisées
Rappel - Webinaire le 20/10/2023 de 9h00 à 11h00 Nous avons le plaisir de vous convier à un webinaire de restitution sur le thème : “Le rôle des collectivités dans le développement de filières alimentaires territorialisées” organisé par FAB’LIM, INRAE (UMR Innovation) et la MSH SUD (Trait d'Union), en partenariat avec le RMT Alimentation Locale (axe 1). Celui-ci se tiendra le vendredi 20 octobre de 9h à 11h en visio conférence. Programme Interventions : Yuna Chiffoleau (INRAE - UMR Innovation/ RMT Alimentation locale) Marguerite Bardin-Wood (FAB'LIM/MSH SUD) Question - Réponse et partage d'expériences Inscriptions Retrouvez tous les événements en lien avec le RMT Alimentation Locale sur notre page agenda. Pour nous partager vos événements, merci d'écrire à animation@rmt-alimentation-locale.org
- Recrutement - co-animation du RMT Alimentation Locale
La Fédération Régionale des CIVAM de Bretagne recrute un·e animateur·trice / coordinateur·trice Alimentation Locale. Une partie du poste est dédié à la co-animation du RMT Alimentation Locale : animation du réseau de membres et partenaires, partage des activités via site internet/mail..., pilotage administratif et financier... : les missions sont variées. En savoir plus : Contact FR CIVAM Bretagne : anne-gaelle.scatton@civam.org Consultez et déposez des offres d'emplois sur notre page dédiée.
- Groupe Logistique | Nouvel atelier à destination des collectivités et territoires de projet le 7/12
Les pilotes du groupe logistique du RMT Alimentation Locale, ont initié l'année dernière un cycle d'ateliers avec pour objectif d'ouvrir un temps d’échange entre les collectivités et territoires de projet. L'objectif est de partager leur expérience sur la logistique des circuits courts ou de proximité, auto-alimenter leurs réflexions, tenter de la formaliser et capitaliser des retours d’expériences. Un premier atelier sur le thème de l'engagement des collectivités dans la logistique des chaînes alimentaires courtes de proximité (CACP) s'est tenu le 17 novembre 2022 et a réunit plus de 40 participant·e·s. Un compte-rendu est disponible à ce lien. Nous avons le plaisir de vous inviter à un second atelier le jeudi 7 décembre de 9h30 à 12h30 en visio. Pour ce deuxième atelier, nous vous proposons de travailler sur le sujet de la réalisation d’un diagnostic logistique. Pour cela, sur la base de témoignages de collectivités et de groupes d’échange, nous remonterons le temps, plus ou moins lointain pour chacune des collectivités, pour revenir aux toutes premières étapes aboutissant au constat d’un besoin de récolte de données, en interrogeant aussi bien la façon dont on rédige un appel à diagnostic, les besoins à satisfaire que l’usage des données. Programme Introduction présentation du RMT Alimentation Locale et du groupe logistique. Témoignages Témoignages de 3 collectivités : Bordeaux Métropole, Pays d'Epinal Coeur des Vosges et la Région Normandie Question - Réponse Discussion En sous-groupe, discussion autour des étapes du diagnostic logistique et l'usage des données animée par les pilotes du groupe logistique Retour en plénière et restitution Les inscriptions sont gratuites mais obligatoires et se font au lien ci-dessous (inscriptions ouvertes jusqu'au 17 novembre). Attention les inscriptions sont réservées aux collectivités et territoires de projets. Un compte-rendu sera diffusé sur le site internet et libre d'accès. N’hésitez pas à relayer cette invitation à d’autres collectivités et territoires de projets qui pourraient être intéressés Contact : animation@rmt-alimentation-locale.org Les pilotes du groupe logistique du RMT Alimentation Locale : Amélie Goncalves (INRAE), Céline Raimbert (Université Gustave Eiffel), Gwenaëlle Raton (Université Gustave Eiffel) et Frédéric Wallet (INRAE).
- Groupe Logistique | ATELIER 1 : L'ENGAGEMENT DES COLLECTIVITES DANS LA LOGISTIQUE DES CACP
Le Groupe Logistique du RMT Alimentation Locale lance un cycle d'ateliers pour les collectivités et les territoires de projets. Le premier atelier a été réalisé, le 17 novembre 2022, avec pour objectif de partager les expériences des participant·e·s sur la logistique des circuits courts ou de proximité, auto-alimenter leurs réflexions et tenter de les formaliser et capitaliser des retours d’expériences. L’atelier a été organisé de la manière suivante : compte-rendu des résultats de l’enquête en ligne auprès des collectivités sur leur engagement dans la logistique des CACP, témoignage de trois collectivités et échanges en sous-groupes sur les trajectoires d’engagement / implication des collectivités sur ce sujet. Témoignages des collectivités Une vidéo présente les témoignages de trois collectivités : - Département de la Côte d’Or | Fiche de synthèse - Communauté d’agglomération Arlysere | Fiche de synthèse - Communauté de communes du Bassin d’Aubenas et du Val de Ligne | Fiche de synthèse Compte-rendu des échanges en sous-groupes Ce compte rendu résume les apports des échanges dans les trois sous-groupes qui réunissaient - outre un animateur du Groupe Transversal Logistique – des chargés de missions de territoires ayant engagé des actions sur la logistique des circuits de proximité ou souhaitant le faire. Il était proposé aux participants de s’exprimer sur trois dimensions : les étapes pour s’engager sur la question logistique, les acteurs à mobiliser pour le faire, et les échelles auxquelles déployer la réflexion et les actions. Compte-tenu du temps imparti, ce sont surtout les dimensions étapes et acteurs qui ont été abordées. 1. Les étapes Il n’y a pas de trajectoire type du fait des spécificités de chaque territoire et des évolutions de besoins qui peuvent être identifiées au fil du temps. On retrouve néanmoins quelques grands jalons qui semblent incontournables pour dessiner une stratégie logistique et s’y engager. De premiers échanges en interne entre services et avec les élus L’idée n’est pas tant à ce stade de dessiner la politique alimentaire et la stratégie logistique que de commencer à repérer les parties prenantes en interne et externe. Par exemple : Faire un point sur tout ce qui est ou peut être financé par la collectivité en lien avec l’alimentation, Recenser l’ensemble des dispositifs dans lesquels la collectivité est partie prenante, en lien avec ce sujet, Pour les politiques portées par les Conseils de Départements : lister ce qui se fait dans les territoires de son périmètre d’action. L’enjeu clé de ces premiers échanges est de commencer à réfléchir sur la manière dont le technique et le politique vont pouvoir avancer de concert sur le sujet. Il va falloir à un moment que la collectivité se positionne clairement, opère des choix sans trop attendre, au fur et à mesure que la connaissance des problématiques et des solutions possibles évolue, et il est important de penser ça dès le départ. Cette première étape permet : D’éclaircir le positionnement de la collectivité par rapport aux acteurs privés, D’éclaircir son positionnement par rapport aux démarches des autres EPCI (le cas échéant) D’engager une réflexion sur les besoins, afin de garantir une pérennité des solutions logistiques qu’elle veut promouvoir D’éviter la dilution de la prise de décision, entre politique et bureau d’études par exemple De poser les jalons politiques et d’avancer de concert entre le technique et le politique Se servir de la politique alimentaire pour élaborer sa stratégie logistique Les réflexions des territoires sur la logistique sont étroitement liées à l’émergence de la politique alimentaire, qui se traduit le plus souvent par le PAT. La mise en œuvre d’un PAT peut permettre de légitimer l’implication de la collectivité sur la question logistique, voire d’assurer le financement de ses actions. Ce sont les échanges, ateliers de travail et diagnostics réalisés en préambule ou au début du PAT qui font remonter la question. Mais cela peut n’émerger qu’une fois les actions du PAT engagées. Le PAT est intéressant pour mettre les acteurs autour de la table et essayer de fédérer et d’articuler les échelles d’actions. Il permet d’engager des actions moins ponctuelles, plus structurantes et transversales, sur la logistique tout comme sur d’autres questions. Constitution de connaissances Cet aspect est unanimement considéré comme indispensable et renvoie dans un premier temps à la constitution de connaissances quant au système alimentaire du territoire en général, dans lequel on intègre un volet plus ou moins étoffé sur la logistique. Cela se fait en général lors de la préfiguration ou la structuration d’un PAT. Ainsi, les territoires commencent généralement par des diagnostics offre agricole / demande alimentaire, pouvant intégrer des enquêtes auprès d’acteurs, par exemple agriculteurs pour intégrer leurs besoins / problématiques, notamment logistiques. Ils peuvent aussi servir à repérer les acteurs de l’agriculture, de l’alimentation, de la logistique, ce qui se fait en matière de circuits de proximité et sur leur logistique dans le territoire. Les diagnostics peuvent être plus ou moins fouillés. Cela permet d’identifier des problématiques, des ressources potentielles pour y répondre et d’éventuelles pistes de travail. Les collectivités peuvent alors, si elles le jugent pertinent, pousser plus loin la réflexion sur la logistique notamment en engageant une étude / un diagnostic logistique plus poussé. Le premier point de vigilance est celui des contours et objectifs de ce type de diagnostic (et des diagnostics en général). Nombre d’acteurs soulignent le risque qu’il y a à accumuler des études sans véritablement en exploiter les résultats et enseignements, ni arriver à dégager les actions prioritaires. Dit autrement, on peut se noyer dans la production de connaissances – elle n’apporte pas de réponse si on n’a pas bien formulé la question. Pour ce faire plusieurs points sont à prendre en compte : Définir les objectifs : quelles attentes des acteurs du territoire ? Il s’agit donc d’abord de décider de ce que les acteurs du territoire souhaitent faire (à partir) de cette étude. Définir si l’on souhaite viser l’exhaustivité des connaissances (sur les flux, sur les acteurs du territoire et/ou le développement d’une ou plusieurs solutions opérationnelles, dans le cadre d’une expérimentation à mener par exemple). Ceci permet de clarifier le contenu du cahier des charges. L’une des difficultés à ce stade est de définir les contours de la logistique. Ceci implique d’abord de définir et sensibiliser sur ce qu’est la logistique. Selon les participants à l’atelier, elle concerne un ensemble de flux, de tâches et d’acteurs intervenant de la prise de commande à la livraison (l’acte de prospection, planification de commandes, autant que l’acte de livraison). Il a été mentionné l’importance de prendre en compte la logistique inverse dès le départ, sans que cela soit cependant fréquent dans les discours. Quant à la notion de flux, elle renvoie aux flux de marchandises, les flux d’information et financiers[1] semblant peu, voire pas pris en compte. L’un des enjeux de ce type de diagnostic est de repérer les opérateurs / acteurs de la logistique, au-delà des producteurs et distributeurs. Sur ce point les participants soulignent la difficulté à repérer les acteurs du territoire, à identifier de potentiels prestataires/intermédiaires logistiques. En découle un besoin de définition affinée des compétences logistiques acquises ou potentielles de ces acteurs et de ce qu’est un opérateur de la logistique. L’un des enjeux est d’identifier des acteurs ou groupes d’acteurs potentiellement moteurs pour des actions / expérimentations. Dans le but d’estimer les coopérations existantes - estimées comme clé pour trouver une solution aux problématiques logistiques - les collectivités doivent pouvoir identifier les coopérations déjà existantes, via le recensement des collectifs locaux, dont ceux dits « moteurs » et le recensement d’outils de mise en relation existants sur le territoire. Outre la mise en lumière des problématiques logistiques rencontrées par les différents acteurs, ces études ont aussi pour but d’avoir un ordre d’idée des flux. Il est cependant souligné que les méthodologies d’identification / quantification des flux sont actuellement diverses et plutôt expérimentales. Cela conduit certains territoires à être réticents quant à l’analyse de flux, jugée également coûteuse. Cependant, comme le souligne un des territoires de l’atelier qui a réalisé une cartographie exhaustive de flux pour son PAT, même si ce n’est pas forcément utilisé, cela permet de confirmer des intuitions et donc légitimer des orientations. La collecte de retours d’expériences, notamment dans d’autres territoires, directement ou non intégrée au diagnostic, est aussi un élément important pour guider les territoires dans leur stratégie logistique : des retours d’expériences sur des expérimentations en projet, en cours, en échec des retours d’expériences dans des territoires ruraux qui sont soumis à des contraintes jugées similaires : dispersion des agriculteurs et des consommateurs, comme des produits de qualité, ou incluant des marques et labels, etc. Cela peut permettre de préciser les questions les plus importantes et qu’il faut résoudre en priorité. Par exemple : comment massifier ? Avec combien de points de massification (un ou plusieurs) ? Nombre de participants à l’atelier soulignent le besoin d’accompagnement pour ces études afin notamment de poser les bonnes questions, adaptées aux spécificités du territoire et définir les limites du travail et le contenu du cahier des charges. D’autres soulignent l’enjeu d’éviter d’accumuler les études pour ne pas avoir de phénomène de lassitude des acteurs, surtout s’ils ont le sentiment que rien ne se passe sur le terrain. Un point de vigilance est également soulevé quant à l’engagement rapide sur des études de faisabilité d’outils. Par exemple, un territoire qui a choisi de partir directement sur l’idée d’une étude ciblée sur la mise en place d’une plateforme, mais qui, suite à plusieurs entretiens, s’aperçoit que ce n’était pas pertinent. Donc, une vigilance est à avoir sur l’engagement très rapide sur des études de faisabilité d’outils. Prioriser les actions à mener On peut avoir une politique ambitieuse, allant jusqu’à la création d’un schéma logistique mais à condition de mêler ça avec des actions de plus court terme. Prioriser les actions permet de décider les 1, 2 ou 3 opérations à mettre en œuvre rapidement sur l’année. Par exemple : On peut coupler des actions sur l’interconnaissance offre / demande (court terme), à des projets de mutualisation entre producteurs (moyen terme), jusqu’à la prise en compte des enjeux logistiques dans l’aménagement du territoire dans un schéma logistique (long terme). Mêler l’action très concrète et le stratégique est considéré comme pertinent. L’entrée par la restauration collective est souvent privilégiée. Nombre de participants la considèrent comme un bon point d’entrée pour aborder l’approvisionnement de leur territoire en produits locaux. Les participants estiment en effet qu’ils disposent, pour ce débouché, de leviers plus nombreux, en tant que donneurs d’ordre : notamment des possibilités de connaissances sur les flux et les volumes qui rendent plus faciles le lancement d’actions. Il est cependant souligné que c’est un domaine pour lequel les problématiques logistiques ne sont pas forcément les plus simples à résoudre. Expérimenter Cela peut arriver assez vite dans le processus mais avec des risques de dysfonctionnement si l’expérimentation est enclenchée trop vite et sans connaitre les besoins et problématiques du territoire. Par exemple : Un territoire s’est engagé rapidement sur une expérimentation. Il s’est rendu compte de la complexité du sujet, du manque de connaissances et a réorienté ses actions sur un diagnostic. Une expérimentation réussie peut faire boule de neige, comme dans le territoire d’Arlysère. Mais l’idée est assez communément admise qu’une connaissance de la situation préalable à l’expérimentation est nécessaire. Valoriser l’existant est également communément admis comme une solution pertinente : favoriser les ressources et acteurs déjà mobilisables, et se concentrer sur la coordination de ces ressources et ces acteurs mais aussi envisager des expérimentations qui répondent à des manques identifiés sur le territoire et pour lesquels il n’y a pas forcément d’acteur / action déjà engagé. Un des territoires souligne cependant que pour qu’une expérimentation fonctionne, encore faut-il avoir sur le territoire un groupe d’agriculteurs ou autres acteurs moteurs souhaitant s’engager. Un autre point de vigilance concerne le primat des solutions collectives. En effet, l’un des objectifs des diagnostics est de mettre en lumière ce qui - entre solutions individuelles ou collectives - semble le plus adapté. Or, nombre de territoires lancent des solutions collectives de type plateformes, qui peuvent peiner ou connaitre un échec car elles ne reposent pas sur un besoin suffisant en termes de volumes, ou ne reposent pas sur des coordinations existantes ou simples à construire. Or, la structuration de coopérations entre acteurs semble être un prérequis au développement de ce type d’outils. Par exemple : Un des participants fait une partition entre plateformes « politiques », et plateformes « économiques ». Les premières renvoyant à une dynamique top-down avec des acteurs ne se connaissant pas au départ – notamment les agriculteurs – et donc pas nécessairement prêts à s’investir, créant un déséquilibre dans l’investissement des parties prenantes entre acteurs publics et privés. Les secondes renvoient à des outils portés en partie par des acteurs économiques, qui ont déjà des activités autour de différents segments de la logistique des circuits de proximité et qui se groupent (en incluant éventuellement des acteurs publics) pour créer un outil. 2. Les acteurs Les acteurs impliqués dans ces démarches sont potentiellement nombreux et différents en fonction des territoires, bien que l’on retrouve de grandes catégories récurrentes. Il est ressorti des échanges que poser la question des acteurs renvoie à deux sous questions clés : comment faire collectif, c’est-à-dire comment faire travailler ensemble des acteurs divers ? Sur qui s’appuyer pour le faire et comment ? Ceux qui font remonter la question logistique Les besoins logistiques remontent souvent des producteurs (qui peuvent approvisionner le commerce de détail, comme la restauration privée ou collective), notamment via les groupes de travail et diagnostics de PAT. Mais d’autres acteurs peuvent faire remonter les besoins, en particulier la restauration scolaire ou les restaurateurs privés pour les territoires présents dans l’atelier. La collectivité et son positionnement Plusieurs participants ont fait remonter leurs interrogations quant à leur légitimité à agir sur ces sujets et sur la clarification de leur positionnement par rapport aux autres acteurs, notamment économiques. Ces interrogations sont de plusieurs ordres : Quelle place de la collectivité sur la question du changement d’échelle de la vente de produits locaux ? Quelle légitimité de la collectivité à intervenir sur des échanges de nature commerciale ? Sur ce point, les interrogations viennent aussi bien des élus que des techniciens. Comment garantir le respect des règles de concurrence dans le cadre des marchés publics tout en favorisant la coordination d’acteurs d’une filière locale pour l’approvisionnement de la restauration collective ? La restauration collective reste une entrée privilégiée pour les collectivités car elles s’y sentent légitimes. Néanmoins certaines d’entre elles se posent la question du poids de leur intervention. Si les collectivités se sentent légitimes sur la restauration collective, des questions se posent sur l’intérêt de cibler leur action sur ce débouché unique. D’abord parce que, comme le soulignent des participants, ce n’est pas le sujet le plus simple à aborder, puis parce qu’il est souligné l’intérêt de ne pas se focaliser uniquement sur la restauration collective, notamment pour garantir la pluralité et articulation des débouchés des agriculteurs. Certaines collectivités se posent aussi la question de savoir si améliorer les connaissances sur la logistique fait partie des objectifs d’un PAT, ce qui semble aller de soi pour nombre de territoires. Les collectivités se posent en acteurs clés de l’animation avec l’idée que pour faire émerger un projet collectif, des temps d’animation sont nécessaires. Ils permettent de mettre en relation les acteurs du territoire concernés par l’alimentation. L’animation est perçue comme un élément clé. Il est souligné que, pour mettre en œuvre des solutions logistiques, le but de l’animation ne pas se réduire à favoriser l’interconnaissance, il faut aller plus loin : permettre la connaissance des contraintes respectives des acteurs pour engager le dialogue et les actions entre eux. Il y a un besoin de conciliation des attentes logistiques des acteurs du territoire (élus, chefs de projet, techniciens, agriculteurs, etc.) qui n’est pas toujours évident du fait de partitions parfois difficiles à dépasser (par exemple entre bio et non-bio). Avec qui, sur qui s’appuyer pour réaliser les diagnostics et études ? Un thème fort et récurrent de discussion a été celui de la réalisation des études et diagnostics, et des acteurs sur lesquels s’appuyer pour les réaliser, qu’il s’agisse de diagnostics plus larges avec un volet logistique plus ou moins poussé, d’études de faisabilité, d’études d’opérationnalité / opérationnalisation (pour un outil / une solution en particulier) ou de scénarios d’optimisation logistique. Il a été souligné que plusieurs types d’acteurs peuvent intervenir. Les bureaux d’études Les institutions professionnelles, qu’elles soient agricoles (Chambre d’Agriculture, les Groupements d’agriculteurs - agricultrices Bio (GAB) ou commerciales (CCI, CMA) Les institutions de recherche ou équivalentes : Écoles d’agronomie, universités, centre de recherche ou d’expertise Une question est également posée sur le rôle des start-ups qui sollicitent les collectivités : quelle pertinence (cartographie de flux) ? Quelle fiabilité (notamment en matière de protection des données) ? Penser que les collectifs d’agriculteurs sont aussi des sources de données potentielles, par exemple les associations d’agriculteurs qui cherchent déjà à optimiser la logistique. La pertinence de certains bureaux d’études et le rapport coût / qualité de prestations pour la phase de diagnostic général ont été discutés, avec semble-t-il des prestations de qualité inégale et qui pourraient être réalisées par des techniciens ou la Chambre d’agriculture (ce fut le cas pour un des territoires) pour un coût moindre, même si cela demande du temps que les techniciens n’ont généralement pas. L’accompagnement cité ne concerne pas toujours la production de connaissances en elle-même mais aussi le fait d’être accompagné pour poser les bonnes questions. Si les études ne permettent pas d’affiner la stratégie de la collectivité, alors il n’est pas nécessaire de les poursuivre, mieux vaut être accompagné sur la stratégie. Sur ce point, il est mentionné le fait qu’il revient bien à la collectivité (techniciens et élus) de prendre des décisions sur la stratégie à adopter et non au bureau d’étude. Par exemple : témoignage de l’un des territoires (un département) qui, suite à des problèmes sur une importante étude commanditée, a décidé d’arrêter le processus et a repris en interne les données avec trois services (financier, alimentation, restauration) pour voir comment mettre en place un schéma logistique. Avec qui mener des actions ? Les acteurs déjà présents, menant ou pouvant mener des actions (de préférence assez rapidement) et travailler sur des outils de mise en relation des acteurs locaux existants, sont identifiés comme ceux sur lesquels il faut s’appuyer pour mettre en œuvre des actions sur la logistique. Néanmoins, un des territoires souligne que s’il y a des manques identifiés en particulier sur la logistique, c’est que les acteurs en présence, y compris ceux « alternatifs » / des circuits de proximité, ne sont pas : soit en capacité de répondre aux besoins, soit prêts à collaborer. Dans ce cas, un recours à des acteurs externes peut s’envisager, tout en risquant que tout nouvel opérateur ou un nouvel outil soit perçu comme une menace par les acteurs déjà présents. Plusieurs types d’acteurs ont été identifiés comme pouvant potentiellement apporter des ressources pour les actions sur la logistique : Acteurs publics : - EPCI / intercommunalités : pour l’analyse du besoin, puis pouvoir les impliquer ensuite dans les expérimentations - Département : comme pilote pour fédérer les EPCI. Comme financeur aussi : espace de stockage, logiciel, véhicules à énergies renouvelables - Chercheurs, groupes d’étudiants : produire de la connaissance, bien identifier la problématique, fournir des cadres de compréhension et de comparaison Acteurs privés : - Logisticiens : prestataires logistiques, plateformes, acteurs de la transformation, transporteurs (froid notamment) - Cabinet d’études : production d’informations, formation, animation de nature technique - Acteurs de la formation : atelier d’information et de formation pour les agriculteurs Il est important de choisir qui coordonne. Et au-delà de l’animation (qui peut être faite par la collectivité), il est également important de choisir un acteur qui accompagne, ce qui soulève des questions : qui, combien de temps, comment ? 3. Échelles et types de territoires Des différences d’enjeux et donc de stratégie logistique se manifestent selon le type de territoire. Par exemple : Un des acteurs souligne que, sur son territoire urbain, se pose a priori plus la question du dernier km, de la circulation et de l’accès aux points de vente, que celle de l’organisation de la production (1er km) qui semble, elle, surtout prégnante à une échelle plus large (par exemple département) ou dans les espaces ruraux. Il y a également des différences de problématiques entre espaces de montagne et de plaine. L’articulation département / territoires infra Compte-tenu du développement des PAT départementaux, les départements sont de plus en plus positionnés sur les CACP et leur logistique. La question de l’articulation entre cet échelon et les échelons infra est donc apparue comme importante, tant du côté des intercommunalités que des Conseils Départementaux. Les Départements sont unanimement reconnus comme des acteurs pertinents pour le développement d’outils tels que les plateformes, qui a une échelle plus restreinte, ont du mal à trouver un équilibre financier faute de volumes suffisants. C’est une échelle qui, plus largement, peut permettre d’expérimenter des solutions de mutualisation mais avec la difficulté de concilier à cette échelle une plus grande variété de collectifs et de productions. Ainsi, les politiques départementales sont vues comme complémentaires de politiques infra et non comme de possibles substituts. Des réseaux inter-PAT incluant ou non des Départements sont aussi potentiellement des échelles de réflexion ou de mise en œuvre d’actions pertinentes. Les Départements, quant à eux, s’interrogent sur : l’échelle à laquelle mettre en place la stratégie logistique : bassin de vie, communauté de communes, département ? la gouvernance du PAT départemental et de la stratégie logistique. Pour l’un d’entre eux, la réflexion sur une plateforme est portée par tous les territoires parties prenantes et n’apparait donc pas juste comme un outil du Département. Ainsi, les options possibles pour un Conseil départemental sont : soit créer son propre PAT et le gérer selon ses priorités, soit intégrer les collectivités infra au copil et ainsi co-définir les orientations et actions. Cette dernière option permet d’assurer la complémentarité des actions du département avec celles des PAT des échelles infra. la possibilité de faire émerger un positionnement politique commun avec des territoires infra qui ont des stratégies alimentaires hétérogènes. [1] Pour la définition de la logistique et de son périmètre voir https://www.rmt-alimentation-locale.org/_files/ugd/f461ab_0fcf15e5fbdb461ea7ddaf63dc25f569.pdf Pour citer ce document : Raton G., Gonçalves A., Raimbert C., Wallet F. (2023) Logistique des circuits alimentaires courts de proximité : état des lieux, nouveaux enjeux et pistes d’évolution. Rapport pour le RMT Alimentation Locale, 69 p. Compte-rendu à consulter en téléchargement :
- Vous jouez un rôle de conseil pour dans les circuits courts ? Rejoignez le réseau européen COREnet !
Le RMT Alimentation Locale soutient le projet COREnet (Connecting advisOrs towaRd a European NETwork for consumer-producer chains - 2022-2027). Un projet financé par l'Union Européenne dont l'objectif est d'accroître l'efficacité et l'impact des chaînes alimentaires courtes de proximité (CACP) en Europe et dans les États membres de l'UE par le développement de conseils plus efficaces basé sur un réseau d'apprentissage entre pairs. En partenariat avec le projet EU4Advice, le projet COREnet vous invite aujourd'hui à rejoindre le tout nouveau réseau européen de conseillers et conseillères pour les CACP. En rejoignant ce réseau, vous serez connecté à un vaste réseau européen d'experts et de conseillers spécialistes des CACP, créant ainsi un écosystème solide pour le transfert efficace de connaissances en Europe. Vous serez répertorié dans une base de données de conseillers accessible au public sur le site web de ces deux projets, vos contributions alimenteront les recommandations politiques au niveau de l'Union Européenne et les résultats seront présentés à l'échelle internationale. En savoir plus et rejoindre le réseau. Pour commencer, il vous sera demandé de compléter une courte fiche d'information, puis vous serez contacté pour en savoir plus sur vos activités. Vous serez ensuite invité à participer à des activités de mise en réseau et à des temps de partage thématiques. Aucune de ces activités ne sera obligatoire. Contact France pour le projet COREnet : Anne-Cécile Brit anne-cecile.brit@inrae.fr et Yuna Chiffoleau yuna.chiffoleau@inrae.fr
- WEBINAIRE | Présentation des outils AgroBridges sur les circuits-courts et produits locaux - 11/09
Après 3 ans, le projet européen Agrobridges a permis de finaliser le développement de 12 outils en faveur des circuits-courts et produits locaux. Les systèmes en circuits-courts présentent des avantages économiques, sociaux et environnementaux mais de nombreux producteurs ne saisissent pas cette opportunité. AgroBridges propose quelques outils pratiques et connaissances pour faciliter le déploiement de ces systèmes en circuits-courts. Pour présenter ces outils, un webinaire est organisé, par AgroBridges, le 11 septembre de 14h à 15h15 en visioconférence. Au programme : 14h00 : Présentation et objectifs du projet AgroBridges 14h15 : Focus sur les 12 outils développés 14h45 : Question / réponses et échanges Pour participer : inscrivez-vous ! Infos pratiques : Lieu : Visioconférence Tarif : Gratuit - sur inscription - ouvert à tous !
- Journées de formation doctorale du RMT - Médiation scientifique | Plus que 5 places !
Il nous reste 5 places pour la formation médiation scientifique organisée par le RMT Alimentation Locale. N'hésitez pas à faire circuler l'information autour de vous à des doctorant·e·s ou jeunes docteurs. Pourquoi former à la médiation scientifique sur la thématique de l'alimentation locale Le Réseau mixte technologique (RMT) Alimentation locale fédère une cinquantaine d’organismes de recherche, de développement et de formation. Il a pour objectif de co-produire de l’expertise collective sur la (re)territorialisation de l’alimentation ainsi que des outils, des contenus de formation et des recommandations pour l’action publique, dans un contexte où les dynamiques autour des circuits courts et de l’alimentation locale foisonnent mais posent aussi de nouvelles questions aux acteurs des systèmes alimentaires, à ceux qui les accompagnent, aux collectivités territoriales mais aussi aux citoyens. Un nombre important des thèses portant sur l’alimentation locale sont conduites dans le cadre de projets de recherche-action ou de recherche participative qui demandent une capacité à adapter le discours scientifique et à communiquer avec différents publics. Par ailleurs, aujourd’hui, la question de l’alimentation locale est un sujet de société majeur dont se sont saisi de nombreux acteurs (médias, associations, politiques…). Au milieu des différentes voix qui se font entendre, il apparaît nécessaire de mieux valoriser le discours scientifique tout en le rendant accessible aux différents publics qu’il concerne et auxquels il ne s’adresse pas forcément encore, ou pas de manière audible. Enfin, les questions liées à l’alimentation locale peuvent cristalliser un certain nombre de tensions (via des discours qui peuvent être perçus comme normatifs et excluants). Une réflexion autour des modes de communication, y compris sur des sujets clivants, apparaît alors nécessaire. Proposition d'une formation doctorale Les journées de formation doctorales du RMT Alimentation locale ont pour objectif premier d’initier les doctorant·e·s et jeunes docteur·e·s à la médiation scientifique auprès d’une diversité de publics. Elles permettront également de mettre en lien des doctorant·e·s ou jeunes docteur·e·s travaillant sur des questions en lien avec les sujets traités dans le RMT et abordées sous différents angles disciplinaires, tant en sciences humaines et sociales qu’en sciences bio-techniques. Elles seront organisées autour de : Présentations sur la médiation scientifique, les différents outils mobilisables (facilitation graphique, bande dessinée, data visualisation, article de vulgarisation, vidéo, jeux, …) : intérêts, contraintes, conditions d’utilisation… Témoignages d’acteurs représentatifs des publics cibles du RMT et de l’alimentation locale (accompagnateurs·trices des circuits courts, acteurs·trices économiques, agriculteurs·trices, acteurs publics, enseignement secondaire…). La réalisation d’un travail individuel sur des résultats de recherche qui sera présenté à l’ensemble des participants lors de la dernière journée de formation Planning prévisionnel Conditions de candidatures Les journées sont ouvertes à des doctorant·e·s ou jeunes docteur·e·s ayant soutenu leur thèse depuis moins d’un an sur des questions en lien avec les sujets du RMT, toutes disciplines confondues. Pour plus d’informations sur les questions du RMT : www.rmt-alimentation-locale.org Elles s’adressent prioritairement à des personnes dont les travaux sont suffisamment avancés pour avoir des résultats pouvant faire l’objet de l’exercice proposé. Les personnes retenues doivent s’engager à assister à la totalité des sessions de formation et à réaliser le travail demandé. Le nombre de places étant limité, les organisatrices se réservent le droit de privilégier certaines candidatures au regard de l’avancée des travaux, de la proximité du sujet traité avec les problématiques du RMT et en privilégiant une diversité des approches et des disciplines. L’inscription est gratuite (déjeuner inclus pour les 2 journées à Paris). Les frais de déplacement, d’hébergement et les petits déjeuners et dîners sont à la charge des participants. Document de présentation de la formation Inscriptions Comité d'organisation Le comité d'organisation est composé de : Virginie Baritaux (VetAgro Sup, UMR Territoires), Anne-Cécile Brit (INRAE, UMR Innovation), Yuna Chiffoleau (INRAE, UMR Innovation), Salma Loudiyi (VetAgro Sup, UMR Territoires). Contact Virginie Baritaux : virginie.baritaux@vetagro-sup.fr & Anne-Cécile Brit : anne-cecile.brit@inrae.fr Soutiens Cette formation est soutenue financièrement par INRAE – département ACT, l’UMR Territoires et l’UMR Innovation. Elle est portée par le RMT Alimentation Locale (réseau financé par le Ministère de l’Agriculture et de la Souveraineté alimentaire et affilié à l’ACTA) avec la contribution de VetAgro Sup.
- Appel à communication | Logistique & Systèmes de transports alternatifs
Journée "Logistiques et Systèmes de transports alternatifs. Travail,villes et environnement" 9 novembre 2023 Appel à communication (soumission avant le 15 juillet 2023) Cette journée d’études, organisée par le GT « Villes et métiers » du Labex futurs urbains, a pour objectif de déterminer ce que seraient des logistiques alternatives et les conditions de leurs mises en œuvre. Selon Ghersi et Rastoin (2011), « le modèle alternatif doit répondre à un nouveau paradigme respectueux des valeurs portées par le concept de développement durable : préservation des ressources naturelles, solidarité, équité et compétitivité économique ». Il s’agirait ainsi de questionner les initiatives logistiques et de transport qui permettent de concevoir autrement l’acheminement et la manutention des marchandises, des informations et des flux financiers et tout en contribuant au développement durable. Il s’agirait de discuter et faire discuter une variété d’approche de l’alternativité, en application à des cas d’étude et des travaux sur le transport et la logistique : des modèles d’emplois différents fondés sur des systèmes coopératifs, la possibilité de mutualiser les flux, l’application des principes de l’économie circulaire au sein des chaines d’approvisionnement, l’usage de mode doux ou durables dans les transports, la limitation du nombre d’intermédiaires commerciaux au sein des chaines d’approvisionnement, la mise en œuvre d’une logistique de proximité etc. Une proposition d’environ 500 mots est à soumettre à petronille.reme-harnay@univ-eiffel.fr et gwenaelle.raton@univ-eiffel.fr avant le 15 juillet. Contexte : La logistique comprend une large variété d’opérations pour permettre le transfert de flux physiques, informationnels et financiers depuis les lieux de production ou de transformation jusqu’aux lieux de consommation. Les activités logistiques ont ceci de spécifique qu’elles dépendent d’autres activités productives. L’un des objectifs des entreprises de la logistique est, en effet, de s’adapter aux besoins de ces activités productives en termes de délais et de prix notamment. Il s’agit, par exemple, d’augmenter la performance des systèmes de transport en livrant plus fréquemment, plus vite et plus de colis. Pour ce faire, l’organisation du transport par messagerie est, par exemple, très bien adaptée puisqu’elle repose sur des réseaux d’entrepôts répartis sur le territoire et reliés entre eux par des lignes sur lesquelles on peut massifier le transport. À partir des entrepôts sont réalisés une multitude de tournées urbaines d’enlèvements et de livraisons par des conducteurs-livreurs. La performance organisationnelle et opérationnelle de ce système s’affiche sur tous les sites des principaux opérateurs de transport. S’adossant sans les questionner aux systèmes de production industrielle et de consommation de nos économies capitalistes, elle cache pourtant d’amples difficultés liées aux émissions de CO2 qu’elle implique, à la transition écologique que cette organisation du transport peine à impulser, aux conditions de travail des conducteurs et des manutentionnaires, à la gestion des déchets etc. Comité scientifique : Pétronille HARNAY (Splott), Université Gustave Eiffel Rémi DESMOULIÈRE (ACP), Université Gustave Eiffel Gwenaëlle RATON (Splott), Université Gustave Eiffel
- WEBINAIRE - Replay | Un langage numérique commun et ouvert pour les circuits courts
Le Data Food Consortium et le RMT Alimentation Locale ont organisé un webinaire sur un langage numérique commun et ouvert pour les circuits courts. Dans ce webinaire, les intervenant·e·s ont présenté le standard DFC, la mise à jour de l'ontologie, les dernières avancées du prototype MonCataLog et l'outil créé (connecteur) pour accompagner votre prise en main du standard DFC. Vous pouvez (re)voir ci-dessous le webinaire : (Re)voir le webinaire Le support de présentation est accessible à ce lien. Pour rejoindre le groupe numérique du RMT et contribuer aux prochains échanges merci d'écrire à animation@rmt-alimentation-locale.org
- Offre de thèse Sociologie - Leviers de la transition des pratiques alimentaires | UMR Innovation
L’UMR Innovation, à Montpellier, recrute un doctorant ou une doctorante en sociologie pour trois ans sur l'implication et les relations comme leviers de la transition des pratiques alimentaires. Les candidatures sont à transmettre avant le 30 juin 2023. La thèse sera encadrée par : Yuna Chiffoleau, directrice de recherche en sociologie économique à l’INRAE et co-animatrice du RMT Alimentation Locale et de l'Axe 2 du RMT. Grégori Akermann, chargé de recherche en sociologie économique à l’INRAE et co-animateur du groupe transversal Numérique du RMT Alimentation Locale Cette thèse s'inscrit dans une volonté de comprendre les facteurs qui influencent les pratiques alimentaires dans une transition vers des systèmes alimentaires justes, durables, sûrs, sains et inclusifs. Pour cela, il s'agira d'étudier comment l’implication et les relations sociales peuvent constituer des leviers de la transition des pratiques alimentaires. Cette thèse s'intègre dans les enjeux du RMT Alimentation Locale, notamment par les cas d'études étudiés qui seront des circuits courts. Les candidates/candidats potentiels sont invités à consulter le descriptif de l'offre via le document ci-dessous : Contacts : Yuna Chiffoleau : yuna.chiffoleau@inrae.fr Grégori Akermann : gregori.akermann@inrae.fr Date de publication : 14/06/2023
- Bonne nouvelle : le sous-groupe filières territorialisées de l'axe 1 relance ses activités !
Au cours des 6 prochains mois, le sous-groupe filières territorialisées va : Travailler sur une proposition de définition commune au sein du RMT de la notion de filière de territoire, de proximité, locale, etc. à partir d'une revue de littérature Mener une étude sur les façons dont les collectivités locales peuvent soutenir les acteurs économiques de leur territoire dans le développement de filières locales (en lien avec les enjeux de résilience alimentaire) Mener une campagne de documentation participative et d'analyse de l'organisation de 10 filières territorialisées accompagnées par des membres du RMT Dans ce cadre, le sous-groupe Filière de l'Axe 1 du RMT Alimentation locale vous invitent à deux réunions de travail le 1er juin de 16h à 17h30 et le 27 juin de 16h à 17h30. Ces rencontres seront l'occasion de voir comment amorcer cette campagne de documentation participative et d'analyse de l'organisation de 10 filières territorialisées accompagnées par des membres du RMT. Ce qui se fera à l'aide de 3 outils développés dans le cadre du projet Fillières en Communs L'étude du sous-groupe filière sera également présentée sur la façon dont les collectivités locales peuvent soutenir les acteurs économiques de leur territoire dans le développement de filières locales.
- Ressource Filières Territoriales - le projet CECAFITer
Le projet CECAFITer CECAFiTer – Capitaliser nos Expériences pour Consolider notre Accompagnement des Filières Territoriales – est un projet multi-acteurs porté le réseau des Chambres d’agriculture de Bourgogne-Franche-Comté, le réseau des CUMA de Bourgogne-Franche-Comté, l’Institut Agro Dijon, le réseau de l’enseignement agricole public de Bourgogne-Franche-Comté, l’EPL de Montmorot et l’EPL de La Barotte. Ce projet avait pour objectif de favoriser l’implication des agriculteurs dans des filières territoriales. Il a été conduit en 2021 et 2022 grâce au financement du Compte d’affectation spéciale développement agricole et rural (CASDAR). Les objectifs opérationnels du projet ont été : La réalisation d’un état des lieux des filières territoriales en Bourgogne-Franche-Comté ; L’amélioration de la connaissance des conditions d’engagements des différents acteurs ; L’élaboration d’outils à destination des conseillers et formateurs dans le domaine du développement agricole et rural. Nous vous présentons dans cet article le projet et les ressources produites qui seront sans doute utiles aux personnes portant ou accompagnant des projets de filière territoriale. Une filière territoriale, qu’est-ce que c’est ? Il n’existe pas de définition précise et stabilisée d’une « filière territoriales ». Dans le cadre de CECAFiTer, les partenaires ont souhaité conserver une définition assez large afin d’appréhender la diversité des situations. Les initiatives recensées répondent aux critères suivants : Au moins 5 agriculteurs engagés ; Au moins 1 intermédiaire entre la production et la consommation ; La production et la transformation sont majoritairement localisées en Bourgogne-Franche-Comté (ou plus localement) ; Au moins une partie des produits vendus en Bourgogne-Franche-Comté. Les ressources issues du projet La page dédiée au projet CECAFITer présente le projet et l'ensemble des ressources citées ci-dessous. Les partenaires du projet ont recensé 55 filières territoriales en Bourgogne - Franche-Comté (voir carte des filières recensées). Onze filières parmi les 55 recensées ont été étudiées de façon approfondie afin de mieux comprendre les conditions de leur émergence, de leur organisation et de leur développement. Pour chacune de ces 11 filières, une fiche descriptive succincte a été réalisée et est disponible sur la page du projet. Deux documents synthèse ont été produit : une analyse du recensement des filières territoriales en Bourgogne – Franche-Comté une analyse croisée des études de cas des filières territoriales en Bourgogne - Franc-Comté Les études de cas ont permis d’appréhender plusieurs dimensions des impacts des filières territoriales sur la capacité de ces nouvelles organisations collectives à apporter des réponses aux difficultés économiques et environnementales auxquelles sont exposées les filières conventionnelles. Des difficultés ont également été mises à jour en lien avec certains produits spécifiques mais aussi avec la taille des infrastructures. Contacts projet : Vivien Bourgeon -> vivien.bourgeon@jura.chambagri.fr Denis Lépicier -> denis.lepicier@agrosupdijon.fr Formation "Structuration de filières alimentaires locales, quels modèles économiques et juridiques ?" Si le sujet des filières territorialisées vous intéresse, nous vous informons que la formation "structuration de filières alimentaires locales, quels modèles économiques et juridiques" co-organisée par FAB'LIM et la FR CIVAM Occitanie est ouverte aux inscriptions jusqu'au 3 mars. Elle aura lieu les 29 et 30 mars à proximité de Montpellier (34). Plus d'information et inscriptions.