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Toutes les informations en détail Chères et chers partenaires,  Acteurs et actrices de l'alimentation locale,  Cette année marque une étape importante dans la vie de notre réseau, le  Réseau Mixte Technologique (RMT) Alimentation Locale ,  qui    fête ses 10 ans !  Nous avons le plaisir de vous convier à deux journées exceptionnelles, les 5 et 6 novembre , pour célébrer ce chemin parcouru ensemble, nous rassembler pour ce point d'étape et ouvrir de nouvelles perspectives pour l'avenir. Nous vous avons concocté un programme  mêlant plénières nourrissantes , ateliers mobilisateurs , visites inspirantes , et repas alléchants  ! Nous vous invitons sans plus attendre à le découvrir :  Rejoignez-nous à l'Hôtel de Rennes Métropole, les 5 et 6 novembre !   L'événement est gratuit, sur inscription, via le lien ci-dessous : Inscriptions Au plaisir de vous retrouver, L'équipe d'animation du RMT Alimentation Locale Le RMT Alimentation Locale est un réseau agréé de 2015 à 2019 et renouvelé de 2020 à 2025, financé par le Ministère de l’agriculture et de la Souveraineté alimentaire et affilié à l’ACTA. Il est piloté par la FR CIVAM Bretagne et co-animé par INRAE. Les 10 ans du RMT Alimentation Locale sont soutenus par le projet européen COREnet (n° d'agrément : 101060905), le département ACT d'INRAE et l'UMR Innovation. Rappel - Qu'est-ce qu'un RMT ? Les Réseaux Mixtes Technologiques (RMT) sont des outils de partenariat scientifique et technique créés et soutenus par le Ministère en charge de l'Agriculture sous la coordination de l'ACTA et de la Chambre d'Agriculture France pour le secteur agricole et de l'ACTIA pour le secteur agro-alimentaire. Ces réseaux ont pour vocation de favoriser la collaboration entre les acteurs de la recherche, de la formation et du développement  autour de thématiques à forts enjeux socio-économiques et environnementaux. Les RMT contribuent ainsi à accélérer la transformation des résultats de recherche en connaissances, méthodes et outils actionnables, à favoriser leur appropriation par les opérateurs, et à renforcer la pertinence des questions adressées à la recherche . - Ministère de l’Agriculture et de la Souveraineté Alimentaire. Le RMT Alimentation Locale Le  RMT Alimentation Locale  a été agrée  en 2015 et   renouvelé en 2020 .Le réseau est aujourd'hui piloté par la  Fédération Régionale des CIVAM de Bretagne  et  INRAE . Il est affilié à l' Acta  (Association de coordination technique agricole). Les finalités du programme 2020-2025 sont d’inscrire le développement et le changement d’échelle des CACP dans une perspective i) de consolidation des exploitations agricoles et des entreprises impliquées  ; ii) de contribution à la transition agroécologique et alimentaire et à la résilience alimentaire des territoires . Dans ce cadre, le programme a aussi permis des avancées sur les dimensions logistiques , réglementaires  et numériques  des CACP, tout en contribuant à la connaissance et au développement de la formation  sur ce thème.

Nous célébrerons les 10 ans du RMT Alimentation Locale les 5 et 6 novembre à Rennes ! Il vous reste seulement jusqu'à ce soir (jeudi 23 octobre) pour vous inscrire et participer sur place, à l'Hôtel de Rennes Métropole, à cet événement ! Nous serions vraiment ravis de vous compter parmi nous pour souffler cette bougie ensemble, échanger, débattre et nous projeter vers l'avenir.  Inscriptions Pourquoi participer ? Faire du lien et renforcer nos réseaux  : le RMT Alimentation Locale est un réseau mixte mêlant acteurs et actrices de la recherche, du développement, de la formation, des collectivités, des entreprises... L’événement est ouvert à toutes et tous.  Partager et s’enrichir  : écouter des retours d’expériences de France et d’Europe, découvrir des innovations, discuter nos pratiques. Agir ensemble : s’inscrire dans une dynamique collective avec des outils, des méthodes, des contenus de formation et des réseaux pour transformer les systèmes alimentaires. Préparer l’avenir  : contribuer à définir les priorités de travaux partagés pour les prochaines années, impulser des pistes d’actions. A qui s'adresse cet événement ? Les 10 ans du RMT Alimentation Locale sont ouverts à tous les acteurs et actrices de l’alimentation locale  ou souhaitant s’engager sur cette thématique . Notre réseau réunit ainsi acteurs de la recherche, du développement, de la formation, des instituts techniques, des collectivités ou encore des acteurs économiques. Il n’est pas nécessaire d’avoir suivi ou contribué précédemment aux travaux du RMT Alimentation Locale : n’hésitez pas à venir découvrir ce réseau ! Le programme Tout savoir sur l'événement et consulter le programme détaillé à ce lien . Télécharger le programme Informations pratiques Une grande partie de l'événement est accessible à distance (session marquées par une petite caméra dans le programme). L'événement sera accessible en français et en anglais. Les repas sont pris en charge par l'organisation.  Du covoiturage sera proposé pour les visites (ou accès en transport en commun). Pour venir :  Métro A - Arrêt Clémenceau - 2min de marche - star.fr Ligne 13 ou 32 - Arrêt Clémenceau - star.fr Pensez au covoiturage

Le webinaire « Observatoire des circuits courts sur les marchés de plein vent » a réuni le 16 octobre 2025, une cinquantaine de participants, collectivités et conseillers auprès de producteurs.  Co-organisé par le RMT Alimentation Locale, ce webinaire a été l’occasion de présenter l’observatoire développé par la Chambre d’Agriculture des Pyrénées Orientales (CA66) et le Centre d’Etudes et de Ressources sur la Diversification (CERD) en lien avec l’INRAE et l’ ObSAT . Ce projet vise à la fois à mieux connaitre la vente des produits fermiers sur les marchés, mais aussi à créer un observatoire participatif, véritable outil de rapprochement entre les collectivités organisatrices et les producteurs. L’ambition de ce projet est d’essaimer au-delà des territoires qui l’ont initié. Les échanges autour de cet essaimage ont été nombreux ! Vous pouvez consulter ci-dessous le replay du webinaire et le support de présentation. Le replay du webinaire Le support de présentation Pour échanger sur ce sujet (et bien d'autres en lien avec le RMT Alimentation Locale), nous vous donnons rendez-vous les 5 et 6 novembre à Rennes (et à distance). Toutes les informations à ce lien .

Les animateurs et animatrices du groupe réglementatio du RMT Alimentation Locale, Benoit Grossiord (Enseignant Chercheur - Bordeaux Sciences Agro), Françoise Morizot-Braud (Directrice - CERD) et Margaux Rusalen (Chargée de missions produits fermiers Circuits Courts - Chambres d'agriculture France) vous convient au prochain webinaire du groupe réglementation : Circuits courts : les enjeux de la classification des produits carnés au regard du risque Listeria monocytogenes, mercredi 8 octobre de 13h30 à 15h00 . Ce webinaire fait suite à la dernière publication du groupe réglementation : Responsabilité élargie des producteurs de denrées alimentaires à toutes les pratiques à risques des consommateurs, même celles ne respectant pas les prescriptions d'étiquetage. L’enjeu de la classification des produits au regard de Listeria monocytogenes . Disponible à ce lien . Les objectifs du webinaire sont : Comprendre les spécificités des circuits courts vis-à-vis du risque Listeria Revenir sur l'Instruction Technique (IT) 2023-27 Proposer un éclairage sur la classification des produits carnés Identifier les bonnes pratiques de maîtrise du risque en s’appuyant sur des témoignages terrain Le webinaire s'adresse ainsi particulièrement aux acteurs des circuits courts dans la filière viande (producteurs, transformateurs, conseillers...), confrontés à des enjeux de classification des produits, de gestion du risque Listeria et d'autocontrôles. Ressources : Article : Responsabilité élargie des producteurs de denrées alimentaires à toutes les pratiques à risques des consommateurs, même celles ne respectant pas les prescriptions d'étiquetage. L’enjeu de la classification des produits au regard de Listeria monocytogenes. Retrouvez les événements en lien avec les circuits courts dans la rubrique Agenda du RMT Alimentation Locale.

Logicout, à quoi ça sert ? Logicout est un outil de calcul gratuit qui permet de calculer facilement et avec précision le coût des livraisons en circuits courts quel que soit ce circuit : restaurateur, AMAP, marché, drive fermier... En prenant en compte de multiples paramètres comme les caractéristiques du véhicule (type, carburant, réfrigération...), le trajet , le temps passé à la conduite , les frais annexes (péages, stationnement...), les émissions de GES et de polluants , Logicout est un outil d'aide à la décision très utile pour ajuster les prix de vente , optimiser les déplacements ou encore analyser la rentabilité des différents débouchés . Comment ça marche ? Pour connaitre les coûts d'une livraison, l'utilisateur devra renseigner les éléments en orange et gris dans les schémas ci-dessous qui permettront de calculer les coûts pour le producteur et les émissions de polluants et gaz à effet de serre. Les nouveautés Logicout est régulièrement mis à jour et amélioré. En mai 2025, plusieurs ajouts ont ainsi été mis en ligne : Mise à jour de la base de données des véhicules (davantage de véhicules, introduction des véhicules électriques, mise à jour des facteurs d'émissions de GES et de polluants, normes euro récentes disponibles) Coût kilométrique des véhicules (mise à jour de la méthode de calcul, possibilité de personnaliser et de calculer plus précisément le coût kilométrique de son véhicule) Possibilité de placer directement les points du parcours sur la carte Ajout des pages : Calculs multiples pour réaliser des calculs "en masse" Foire aux questions Statistiques du site Possibilité de sélectionner les calculs à exporter sur la page Calculs sauvegardés Possibilité de télécharger l'ensemble de la valise pédagogique en une fois Modification du calculateur d'itinéraire Mise en place d'une API Un outil à (re)découvrir Le groupe Logistique du RMT Alimentation Locale , vous invite à (re)découvrir cet outil et à la diffuser pour appuyer une logistique optimisée en circuits courts : Découvrir Logicout Les partenaires de Logicout : Bio-Normandie, Cerema, Chambre d'Agriculture Nord-Pas-de-Calais, Chambre d'Agriculture de Normandie, Université Gustave Eiffel, La Ruche qui dit Oui!, Mairie de Paris. Les financeurs : ADEME, Région Ile de France, Région Normandie, Région Hauts de France.

Mené entre 2022 et 2025, le projet VICTOR, porté par l' IDELE et soutenu par le RMT Alimentation Locale, a pour objectif de produire des outils d'accompagnement qui soient utiles aux éleveurs de porcs et de bovins qui transforment et distribuent leurs viandes, charcuteries et produits carnés en circuits courts. Ce projet a permis de collecter des références du terrain sur les attentes en termes de qualité des produits carnés en vente directe, ainsi que sur les pratiques mises en œuvre par les éleveurs qui transforment à la ferme. Les 4 dimensions, technologie, hygiène, rentabilité et travail, ont été investiguées. Ce travail de collecte et d'analyse de données a permis de déterminer quels outils seraient utiles aux éleveurs travaillant en circuits courts et de les développer. L'ensemble de ce travail vous sera présenté lors du webinaire final du projet, le lundi 6 octobre . Au programme : Matin (de 9h30 à 12h00) : attentes des producteurs/clients et qualité des produits carnés en circuits courts Après-midi (de 14h00 à 16h30) : rentabilité et organisation du travail de l'activité en circuits courts En savoir plus sur le projet VICTOR et découvrir les publications : lien . Les partenaires du projet : Retrouvez les événements en lien avec les circuits courts dans la rubrique Agenda du RMT Alimentation Locale.

🔍 Pourquoi certains consommateurs achètent-ils plus volontiers en circuits courts (CC) que d’autres ?   Si les motivations personnelles sont bien documentées (soutien à l’agriculture locale, quête de qualité, préoccupations environnementales), une nouvelle étude met en lumière un facteur souvent négligé : les facteurs spatiaux . C’est l’objet de ce récent article scientifique de Camille Horvath (Univ. Gustave Eiffel), Martin Koning (Univ. Gustave Eiffel), Gwenaëlle Raton (Univ. Gustave Eiffel) et Pascal Gastineau (Univ. Gustave Eiffel), qui ont analysé les comportements d’achat alimentaire en CC en France à partir des données du projet CODIA (Circuits courts en Europe : opportunités commerciales et dialogue avec la société) de 2013. Leur recherche questionne un point clé pour le RMT Alimentation Locale : dans quelle mesure le lieu de vie influence-t-il l’accès aux circuits courts et les pratiques de consommation associées ? Cette étude confirme que les caractéristiques sociodémographiques ont un impact significatif sur la probabilité d'achat en CC, en conformité avec la littérature. Elle vient apporter un nouvel éclairage en montrant que "la probabilité d'achat en CC est plus forte pour les consommateurs situés dans des communes périurbaines ou rurales que pour ceux situés dans des communes urbaines" . Cet apport des facteurs spatiaux, encore peu mobilisés dans les travaux sur les circuits courts se révèle utile pour comprendre les dynamiques d'achat en CC. Même si la situation des CC a fortement évolué depuis la collecte des données utilisées, il est possible de tirer des pistes d'action de ce travail pour renforcer la consommation en CC : structurer un maillage territorial adapté soutenir l'accès aux produits en CC : favoriser les implantation des points de ventes en CC (notamment dans les zones où les GMS sont fortement implantées) Ce travail ouvre des pistes intéressantes pour de futures recherches qui s'appuieraient sur des données plus récentes, en incluant notamment des éléments sur le commerce en ligne. Résumé L’intérêt croissant des consommateurs pour les produits en circuits courts (CC) et la recherche de produits alimentaires de qualité, locaux, ont suscité un vif intérêt académique ces dernières années. Cet article s’inscrit dans ce contexte, en ayant pour particularité d’étudier les facteurs de l’achat de produits issus des CC, dont les facteurs spatiaux. En se basant sur une analyse économétrique des données du Projet CODIA de 2013, enrichie de variables territoriales, les auteurs explorent le rôle de la localisation des consommateurs sur leurs choix d’achat en CC, ainsi que celle de leurs perceptions de ces circuits. Les résultats montrent que ces choix semblent influencés par trois grandes catégories de caractéristiques : les facteurs individuels, les perceptions des consommateurs concernant les CC, et leur localisation géographique. En ce qui concerne la localisation, les consommateurs ruraux, en particulier dans les territoires isolés, montrent une probabilité plus élevée d’achat en CC. Dans les territoires périurbains et urbains, la densité des fermes en CC peut influencer les choix des consommateurs. Ces résultats soulignent l’importance de prendre en compte les caractéristiques spatiales dans la compréhension des comportements d’achat en circuits courts. En outre, ce travail constitue une première approche de cette problématique et pourrait servir de point de comparaison pour des études ultérieures localisées sur l’achat en CC en France. En savoir plus Consulter l'article dans cairn.info (en français) Accessible gratuitement jusqu'au 26/08 Référence : Horvath, C., Koning, M., Raton, G. et Gastineau, P. (2025). Dimension spatiale de l’achat en circuit court Entre accessibilité des fermes et concurrence des circuits longs. Économie rurale, 393(3), 5-35. https://shs.cairn.info/revue-economie-rurale-2025-3-page-5?lang=fr .

Le Réseau Mixte Technologique (RMT) Alimentation Locale fête ses 10 ans. Ses membres, issus de la recherche, du développement et/ou de la formation vous invitent à partager l’expertise construite collectivement autour des circuits courts contribuant à l’alimentation locale. Encore peu considérée en 2010, l’alimentation locale a pris, depuis, une nouvelle dimension, avec la montée en puissance des Projets Alimentaires Territoriaux, les exigences de la Loi Egalim, l’augmentation de la précarité alimentaire mais aussi la crise du Covid-19. Près d’une exploitation sur 4 vendait tout ou partie de sa production en circuits courts (locaux et non locaux) en 2020 (+7% d’exploitations par rapport à 2010), appelant à mieux comprendre les rôles et les conditions de développement de ces circuits, identifier les verrous, partager les solutions - numériques, logistiques, technologiques -, susciter des changements - dans la réglementation ou la formation, par exemple - pour que le contexte leur devienne plus favorable : tout un programme, qui a mobilisé près d’une centaine d’organismes tout au long de la vie du RMT. Le RMT s’est concentré sur l’étude et l’accompagnement des circuits courts et de proximité géographique, dans l’hypothèse que cette double proximité, entre producteur et consommateur, et avec les autres acteurs du territoire, constituerait un levier pour la transition des systèmes alimentaires. Les circuits courts et de proximité, et les filières locales issues de leur changement d’échelle, viennent finalement illustrer une diversité de stratégies, de modes d’organisation et de performances : une contribution essentielle, dont nous discuterons les conditions et les impacts pour la durabilité et la résilience (ou la robustesse ?) des systèmes alimentaires lors de ces deux journées de rencontre, à travers tables rondes, ateliers et visites d’initiatives, en bénéficiant d’éclairages de la part d’acteurs impliqués dans le conseil aux circuits courts dans d’autres pays d’Europe. Venez nombreux ! Rejoignez-nous à l'Hôtel de Rennes Métropole (4 avenue Henri Fréville, Rennes), les 5 et 6 novembre prochain, pour échanger autour des circuits alimentaires courts et de proximité ! Vous pouvez nous partager dès maintenant votre intérêt pour participer à cet événement via le formulaire ci-dessous. Le programme détaillé sera communiqué en septembre avec l'ouverture des inscriptions définitives. Rappel - Qu'est-ce qu'un RMT ? Les Réseaux Mixtes Technologiques (RMT) sont des outils de partenariat scientifique et technique créés et soutenus par le Ministère en charge de l'Agriculture sous la coordination de l'ACTA et de la Chambre d'Agriculture France pour le secteur agricole et de l'ACTIA pour le secteur agro-alimentaire. Ces réseaux ont pour vocation de favoriser la collaboration entre les acteurs de la recherche, de la formation et du développement  autour de thématiques à forts enjeux socio-économiques et environnementaux. Les RMT contribuent ainsi à accélérer la transformation des résultats de recherche en connaissances, méthodes et outils actionnables, à favoriser leur appropriation par les opérateurs, et à renforcer la pertinence des questions adressées à la recherche . - Ministère de l’Agriculture et de la Souveraineté Alimentaire Le RMT Alimentation Locale Le RMT Alimentation Locale  a été agrée en 2015 et renouvelé en 2020. Le réseau est aujourd'hui piloté par la Fédération Régionale des CIVAM de Bretagne  et  INRAE . Il est affilié à l' Acta (Association de coordination technique agricole). Les finalités du programme 2020-2025 sont d’inscrire le développement et le changement d’échelle des CACP dans une perspective i) de consolidation des exploitations agricoles et des entreprises impliquées  ; ii) de contribution à la transition agroécologique et alimentaire et à la résilience alimentaire des territoires . Dans ce cadre, le programme a aussi permis des avancées sur les dimensions logistiques, réglementaires  et numériques  des CACP, tout en contribuant à la connaissance et au développement de la formation sur ce thème.   Au plaisir de vous retrouver, L'équipe d'animation du RMT Alimentation Locale Pour toute question, merci d'écrire à animation@rmt-alimentation-locale.org ­

🔍 Le travail des agriculteurs dans les circuits courts : un enjeu central mais peu étudié Depuis une vingtaine d’années, les circuits courts  suscitent un regain d’intérêt à travers le monde. Considérés comme un levier pour rapprocher producteurs et consommateurs, ils sont porteurs d’espoir pour une meilleure répartition de la valeur ajoutée et pour la transition des systèmes alimentaires. Mais qu’en est-il du travail des agriculteurs  dans ces circuits ? C'est à cette question que cet article récemment publié dans la revue PLOS One cherche à répondre en proposant un état des lieux des connaissances scientifiques sur le travail des agriculteurs en circuits courts alimentaires . Intitulé “The work of farmers in short food supply chains: Systematic literature review and research agenda”  (Dupé et al., 2025), cet article a pour objectif de faire le point sur les connaissances scientifiques disponibles et de proposer une agenda de recherche. Issu du travail de doctorat de Philippine Dupé  (INRAE, UMR Innovation et Selmet) sous la direction de Benoit Dedieu, cet article a été élaboré en collaboration avec Benoît Dedieu, Pierre Gasselin et Guillaume Ollivier. Résumé Traduction du résumé de l'article Contexte Depuis une vingtaine d'années, les agriculteurs du monde entier expriment un regain d'intérêt pour les chaînes d'approvisionnement alimentaire courtes (SFSC). Étant donné que ces circuits de commercialisation rapprochent les consommateurs et les producteurs, ils sont présentés comme un moyen pour les producteurs de récupérer une plus grande partie de la valeur ajoutée. Ils sont également considérés comme une partie de la solution aux problèmes associés aux chaînes d'approvisionnement longues. Cependant, la commercialisation via les SFSC implique que les agriculteurs doivent assumer de nouvelles tâches, qui sont susceptibles de perturber leurs habitudes de travail. Nous proposons ici de passer en revue les connaissances scientifiques disponibles sur le travail des agriculteurs dans les SFSC. Méthode Nous effectuons une analyse systématique de la littérature anglophone en utilisant un cadre analytique multidisciplinaire du travail. Nous considérons cinq dimensions du travail : 1) les éléments structurels du travail ; 2) la performance économique du travail ; 3) l'organisation du travail ; 4) les conditions de travail; et 5) la profession. Résultats Le thème du travail n'occupe pas une place prépondérante dans la littérature existante sur les SFSC. Bien qu'il y ait un débat en cours sur la question de savoir si le passage aux SFSC se traduit par une augmentation des revenus agricoles, il est clair que la commercialisation par le biais des SFSC repose sur une grande quantité de travail mal rémunéré. De nouvelles tâches doivent être ajoutées aux horaires de travail et de nouvelles compétences sont requises, ce qui rend plus complexe l'organisation du travail de production et de commercialisation. Différentes catégories de travailleurs participent à la réalisation de ces tâches et supportent une charge de travail importante, source de stress et de fatigue. Au-delà de l'aspect économique, les SFSC semblent être propices à l'épanouissement des agriculteurs dans leur travail. Les agriculteurs tirent une satisfaction particulière de leur implication dans les SFSC en étant plus en contact avec les consommateurs et en participant à la transition des systèmes alimentaires, malgré le travail intellectuellement et physiquement exigeant qu'ils ont à faire. Conclusion Nous appelons à renforcer l'étude du travail des agriculteurs dans les SFSC, en diversifiant à la fois les méthodologies adoptées et les études de cas. Ces connaissances devraient permettre de mieux intégrer les questions liées au travail dans les futures politiques publiques d'appui aux SFSC. En savoir plus Consulter l’article complet dans PLOS One (en anglais) Référence : Dupé P., Dedieu B., Gasselin P., Ollivier G. (2025). The work of farmers in short food supply chains: Systematic literature review and research agenda . PLOS One 20(6): e0314175.

Dans un contexte marqué par des crises successives — pandémie, inflation, bouleversements climatiques — les circuits courts alimentaires  font preuve d’une capacité d’adaptation remarquable. Une nouvelle publication scientifique , parue le 1er juillet 2025 dans la revue Agricultural and Food Economics , s'intéresse précisément à la résilience  de ces circuits face à l’inflation. Cet article est issu du travail de doctorat de Yentl Deroche-Leydier réalisé à INRAE, UMR Innovation sous la direction de Yuna Chiffoleau et Grégori Akermann et soutenu par le RMT Alimentation Locale. Découvrir l'article (en anglais) 🔍 Une enquête de terrain au plus près des producteurs Intitulé "Améliorer la résilience des chaînes d'approvisionnement alimentaire courtes : vers une compréhension relationnelle du processus de résilience face à l'inflation", l’article de Yentl Deroche-Leydier s’appuie sur 30 entretiens menés auprès de maraîchers en circuits courts dans le Sud de la France (Occitanie) entre fin 2022 et début 2023. Son objectif ? Mieux comprendre comment les relations humaines, sociales et professionnelles permettent aux producteurs de tenir face aux chocs économiques — et notamment à la flambée des coûts d’énergie, d’intrants et de transport. 🤝 Des liens sociaux comme levier de résilience L’un des apports majeurs de cette recherche est de montrer que la résilience ne repose pas seulement sur des ajustements économiques ou techniques , mais surtout sur la qualité des relations humaines  entre producteurs, avec les clients, et au sein des réseaux locaux. En cela, l’étude mobilise la notion d’ “embeddedness”  (ou ancrage relationnel) : la capacité des producteurs à activer ou réinventer des liens pour faire face ensemble aux difficultés. Cette publication met en évidence des pratiques inspirantes  à valoriser et des leviers concrets  à activer : Encourager les dynamiques collectives locales  (mutualisation, communication partagée, magasins de producteurs), Reconnaître le rôle central des relations humaines  dans les politiques publiques alimentaires, Intégrer la résilience relationnelle dans les démarches de transition alimentaire territoriale . 📜 Résumé de l'article Les circuits courts d'approvisionnement alimentaire ont prouvé leur résilience lors de récentes crises, notamment la pandémie mondiale COVID-19. La récente hausse de l'inflation en France a également posé de nouveaux défis. Cette étude examine comment les chaînes d'approvisionnement alimentaire courtes du sud de la France répondent aux défis posés par l'inflation, notamment l'augmentation des coûts de production et le rétrécissement potentiel de la base de consommateurs. Nous proposons d'intégrer la littérature sur la résilience au concept d'intégration. Grâce à ces apports croisés, nous conceptualisons la résilience comme un processus dynamique façonné par les relations et comprenant des étapes distinctes : l'absorption, l'adaptation et la transformation. L'étude, basée sur 30 entretiens semi-structurés avec des maraichers, révèle l'existence de phases distinctes dans les réponses des agriculteurs à la situation. Dans un premier temps, les agriculteurs ont abordé collectivement le problème de l'augmentation des coûts en utilisant des ressources partagées et des réseaux sociaux. Au cours de la phase d'adaptation , les stratégies de prix ont été ajustées, facilitées par des accords de coopération entre les producteurs de différents circuits courts. Au cours de la phase de transformation , les agriculteurs ont opté pour la vente directe afin de réduire leur dépendance à l'égard d'intermédiaires de vente au détail peu fiables. Les circuits courts se sont non seulement adaptés aux chocs économiques, mais ont également cultivé des stratégies de résilience qui ont renforcé les liens communautaires . Nos recherches mettent en évidence la nature complexe et multiforme des relations au sein des circuits courts, qui commencent généralement par être transactionnelles et évoluent souvent pour inclure des éléments d'amitié et de soutien mutuel. De telles relations facilitent des réponses flexibles et collectives aux perturbations . En outre, l'étude identifie les lacunes des cadres de résilience actuels, en particulier en ce qui concerne les défis systémiques et le rôle des politiques publiques. Les recherches futures gagneraient à explorer comment le soutien institutionnel et l'ancrage territorial peuvent renforcer la résilience des circuits courts dans différents contextes socio-économiques. Découvrir l'article (en anglais)

Le Centre d’Etudes et de Ressources sur la Diversification (CERD), co-animateur du Groupe Réglementation du RMT Alimentation Locale, vient de finaliser, en partenariat avec la FR CIVAM Auvergne , un Guide de la Transformation Fermière de la châtaigne . Elaboré dans le cadre d’une étude sur le Massif Central et financé par le FNADT, ce document apporte un appui technique et des références économiques tant sur les process (récolte, transformation...) que sur les modalités organisationnelles et l'accès au foncier, aux vergers. Il s’adresse autant aux producteurs déjà en place qu’aux porteurs de projets qui souhaitent développer une activité de production de châtaignes et de produits à base de châtaignes. Il est disponible gratuitement au téléchargement : Découvrir le guide Son élaboration s’est appuyée sur des enquêtes conduites auprès de producteurs du Massif Central. Un séminaire de présentation des travaux s’est déroulé le mardi 10 juin 2025 à Lempdes afin de présenter les principaux résultats de l’étude, et faire se rencontrer les différents acteurs et actrices de la filière châtaigne dans le Massif Central. Pour tout complément, n’hésitez pas à prendre contact avec Françoise Morizot-Braud du CERD : 40, rue des Fossés – 58290 MOULINS-ENGILBERT     Tél. 03 86 85 02 10 e.mail : cerd@wanadoo.fr – site : www.centre-diversification.fr Retrouvez également sur le site du CERD de nombreuses fiches pour appuyer les projets de diversification et des fiches de réglementation générales (aspects sanitaires des laboratoires fermiers...)

🗓️ Dates : Lancement d’appel à manifestation d’intérêt : 13 mai 2025 Deadline de réponse par mail : 13 juin 2025 à 12h (midi) Contexte : FAB’LIM et INRAE – UMR Innovation sont partenaires coordinateurs du projet FACTORIES (2024-2026), soutenu par l’ADEME et le RMT Alimentation Locale. Ce projet vise à analyser les choix de structuration de filières alimentaires territoriales (nature et mode d’investissement, relations entre acteurs économiques et non-économiques, échelle de coopération territoriale, mode d’accompagnement…) et leurs impacts, à l’aune de la définition d’une filière alimentaire souhaitable, qui serait durable, ancrée dans son territoire, portée collectivement, à faible impact environnemental, robuste économiquement et équitable pour tous.  FACTORIES porte, en particulier, sur la dimension économique des choix de structuration de filières territoriales, en vue de renforcer la pratique des acteurs de l’accompagnement. Dans le cadre de l’action 3, il est prévu de réaliser deux collectes de données (par questionnaire en ligne et par entretien semi-directif) et, après analyse, de pointer les questions clés à adresser aux opérateurs économiques (producteurs, transformateurs, distributeurs) en phase d’émergence pour s’assurer de tendre vers un modèle de filière alimentaire souhaitable. Pour mener à bien le projet FACTORIES, nous lançons le présent appel à manifestation d’intérêt qui vise à sélectionner 3 partenaires co-réalisateurs de l’action 3, dont le travail fournira des matériaux précieux pour nourrir les activités de transfert prévues à l’action 4. 🎯 Missions : Participation à une réunion de lancement de la mission avec les équipes de FAB’LIM et INRAE pour recueillir des éléments de contexte sur le projet FACTORIES. Prise en main et formulation de propositions pour boucler le questionnaire en ligne conçu par FAB’LIM avec INRAE (disponible sur demande), afin de réaliser un premier balayage des choix stratégiques d’une cinquantaine de filières territoriales (investissements productifs, relations commerciales entre opérateurs économiques, coopérations avec les acteurs du territoire, critères de passage à l’échelle, fixation des prix des produits, financement de la fonction d’accompagnement…). Échange avec FAB’LIM, INRAE et les autres partenaires retenus dans le cadre du présent AMI pour valider la composition de l’échantillon de filières à étudier et répartir les données à collecter. L’échantillon sera établi de sorte à avoir une couverture de territoires et d’orientations productives la plus vaste. Collecte des données sur un minimum de 16 filières territoriales (par partenaire retenu) en essayant d’être le plus exhaustif possible (dans le respect du RGPD et du choix des acteurs de terrain de partager ou non certaines données stratégiques). Partage et mise en débat des résultats (impact de tel ou tel choix de structuration de filière par rapport aux termes de référence de la notion de filière souhaitable retenue), identification des besoins d’approfondissement et des possibles controverses.  Réalisation d’entretiens semi-directifs auprès des acteurs de 3 filières minimum (par partenaire retenu) pour approfondir les impacts de certains choix d’organisation.  Analyse de l’ensemble des données recueillies et valorisation des résultats sous forme de fiches thématiques (ex. : impact des choix d’investissements sur la répartition de la valeur, plus-value de la coopération territoriale, leviers de sécurisation des relations commerciales, intérêts et limites de la fonction d’accompagnement). Contribution aux temps de concertation organisés par FAB’LIM et INRAE en webinaire (associant des professionnels, des structures d’appui et des collectivités) pour partager et consolider les résultats de la phase d’enquête. Appui à la centralisation de matériaux (témoignages, écrits ou en vidéo, notamment) pour sensibiliser les accompagnateurs de filières territoriales aux questions clés à adresser aux entreprises (producteurs, transformateurs, distributeurs) en phase d’émergence de filière. Appui au recensement de formations existantes en lien avec la structuration de filières territoriales et proposition de sujets d’intérêt qui mériteraient d’être abordés lors d’un cycle de webinaires pour transférer les connaissances produites dans FACTORIES aux accompagnateurs et agents de collectivités locales (animateurs de PAT, notamment). Livrables à produire collectivement dans le cadre de l’action 3 : Questionnaire en ligne consolidé (sur la base d’une première proposition formulée par FAB’LIM et INRAE), liste des 50 filières documentées, résultats de l’analyse comparée et des points de débat identifiés, liste des besoins d’approfondissement, guide et comptes-rendus des entretiens semi-directifs réalisés, fiches thématiques, questions clés à poser aux opérateurs économiques en phase d’émergence, liste de formations en lien avec la structuration de filières territoriales. Montant du financement prévu : Les structures retenues dans le cadre du présent AMI seront considérées comme partenaires du projet. La subvention versée par FAB’LIM pour la réalisation de la mission s’élève à 13 500 € nets de taxes par partenaire. 3 structures seront sélectionnées. Une contribution à l’autofinancement de 30% sera demandée. Une convention de partenariat sera établie. 🔎 Profil recherché : Les structures partenaires candidates devront disposer d’une solide expérience dans l’appui à la structuration de filières alimentaires territorialisées (volet économique) et venir, chacune, avec les références d’une quinzaine de filières à intégrer dans le panorama initial. Une attention particulière sera portée aux candidatures émanant de structures membres du RMT Alimentation Locale. Candidatures : Si vous souhaitez répondre à cet appel à manifestation d’intérêt, nous vous invitons à nous transmettre votre proposition argumentée par mail à  juliette@fablim.org impérativement avant le 13 juin 2025 à 12h (midi). Votre proposition devra comprendre : une reformulation de ce que vous comprenez des objectifs et du mode opératoire de la mission, vos modalités d’intervention et vos références. Merci également d’indiquer dans votre candidature combien de filières et sur quels territoires vous pourriez assurer le travail de documentation (questionnaire en ligne). Pondération des critères de sélection : 50% pour le niveau de compétences et d’expérience sur le sujet, 50% pour la proposition argumentée d’une quinzaine de filières à explorer dans le panorama initial.