top of page
Taper sur un ordinateur

    Rechercher 

 Retrouvez tous nos articles, évènements...
 

233 résultats trouvés pour ""

  • Article | Responsabilité élargie des producteurs de denrées alimentaires à toutes les pratiques à risques des consommateurs, même celles ne respectant pas les prescriptions d'étiquetage

    L’enjeu de la classification des produits au regard de Listeria monocytogenes Mars 2025 Introduction Les récentes crises sanitaires en France ont été au cœur des débats, et ont contribué à l’établissement de la loi Egalim. Au nom d’une alimentation saine, sûre et durable pour tous, et d’un renforcement de la qualité sanitaire, environnementale et nutritionnelle des produits, l’Etat demande aux professionnels de l’alimentaire à toutes les échelles de la chaine alimentaire, du producteur fermier à l’entreprise agro-alimentaire, de prendre en compte dans leur process de fabrication, les pratiques potentiellement à risque des consommateurs, et de façon générale tous les usages non conformes aux prescriptions du fabricant, appelés mésusages. Vu l’importance des contaminations Listeria monocytogenes et le nombre de rappels sur le site Rappel Conso, l’administration sanitaire vise via l’Instruction technique DGAL/SDSSA/2023-27 du 30/12/2022 à encadrer les dangers liés à ce germe lors de la production et la mise sur le marché de denrées d’origine animale ou en contenant prêtes à être consommées, communément appelées PAM (ou RTE pour « ready to eat » en anglais). L'objectif de cette publication Nous discutons ici de l’impact de cette instruction, dont l’objet est « Dispositions réglementaires au regard du danger Listeria monocytogenes applicables à la production et la mise sur le marché de denrées d’origine animale ou en contenant prêtes à être consommées », sur les pratiques des acteurs en circuits courts élaborant des denrées alimentaires à base de viandes ou de poissons (denrées animales ou d’origine animale). Nous proposons à ces professionnels, souvent isolés, et seuls à réfléchir les questions sanitaires au sein de leur atelier, une classification des produits au regard du risque Listeria monocytogenes et un éclairage pour la compréhension de ce texte. La publication à télécharger Cet article est issu d’un travail collectif réalisé avec la contribution du groupe Réglementation du RMT Alimentation Locale.

  • Webinaire | Renforcer la Résilience Alimentaire : un guide pratique pour les acteurs Territoriaux

    Le 26 mars 2025 de 9h30 à 10h30 Organisé par l'AFNOR et le CNRA Dans un contexte de changement climatique et de bouleversements géopolitiques, la résilience alimentaire, capacité d’un système alimentaire à fournir une alimentation suffisante, adaptée et accessible à tous face à des perturbations variées, est devenue un enjeu crucial. Sous l’impulsion du CNRA (Conseil National pour la Résilience Alimentaire), AFNOR a travaillé à l’élaboration d’un guide pratique pour la résilience alimentaire, sous la forme d’une AFNOR SPEC 2301 . Destiné à tous les acteurs du système alimentaire (producteurs, industriels, distributeurs, institutions publiques, associations...), ce document unique apporte des solutions concrètes et applicables pour renforcer la résilience alimentaire des territoires. Il a été adopté après une expérimentation par des territoires pilotes, tels que le Pays de Saint-Malo et Toulouse, pour garantir un ancrage terrain. Participez à cette webconférence organisée avec le CNRA le 26 mars de 9h30 à 10h30 pour découvrir ce guide de bonnes pratiques. Vous pourrez découvrir les enjeux de la résilience alimentaire et la nécessité d’une approche systémique et territoriale, mais aussi voir comment aider les acteurs à définir leurs problématiques, améliorer les actions existantes et s’inscrire dans une démarche d’adaptation continue. Ce sera pour vous, une occasion unique d’échanger avec les experts de ce domaine et leur poser toutes vos questions. Les intervenants : Bernard ADER, président du CNRA Olivier AYÇAGUER, INTERFEL Yuna CHIFFOLEAU, INRAE Hermine CHOMBART DE LAUWE, déléguée générale du CNRA Pierre-Yves MAHIEU, Maire de Cancale, Vice-Président de Saint-Malo Agglomération Karine BOURGET, AFNOR Marine HUART, AFNOR Contacts équipe relation adhérents : 01 41 62 85 00 ou adherent@afnor.org

  • Soutenance thèse | La résilience alimentaire, une construction relationnelle : une analyse à l'échelle des exploitations en circuits courts en Occitanie

    Thèse soutenue par Yentl Deroche-Leydier le mardi 18 mars à 13h Résumé Le début des années 2020 a été marqué par des perturbations majeures affectant les exploitations agricoles, notamment celles en circuit court. La pandémie de Covid-19, entrainant la fermeture des marchés de plein vent, a suscité des interrogations sur le maintien de leur activité économique, tandis que l’inflation qui a suivi a accentué les difficultés rencontrées. Ces événements ont ravivé les travaux et débats sur la résilience alimentaire, à l’échelle des exploitations agricoles en particulier. Tandis que certaines études ont cherché à identifie des déterminants structurels, d’autres ont souligné le rôle des relations sociales des agriculteurs dans les réponses apportées aux perturbations. Parallèlement, l’utilisation médiatique et politique intense de la notion de résilience a induit des questionnements sur sa pertinence. Cette thèse a pour objectif de contribuer aux recherches sur la résilience alimentaire en approfondissant la compréhension du rôle des réseaux sociaux dans l’accès aux ressources essentielles au maintien de l’activité économique des exploitations, pendant et après une perturbation. Nous adoptons ici une vision processuelle de la résilience, prenant en compte les évolutions induites par les perturbations au cours de trois étapes : absorption, adaptation et transformation. Ancrée dans la sociologie économique, notre approche considère que l’activité économique des exploitations est influencée par les relations sociales dans lesquelles elle est encastrée. En mobilisant des apports de la sociologie économique dans le champ de l’entrepreneuriat, nous proposons d’interroger la forme et l’impact de cet encastrement tout au long du processus de résilience. Pour ce faire, nous avons mené 50 entretiens semi-directifs auprès de chefs d’exploitations maraîchères en Occitanie. Nous avons adapté la méthode des narrations quantifiées pour analyser les trajectoires des producteurs pendant la crise du Covid-19. Dans le cas de l’inflation, cette méthode n’a pas pu être utilisée, ce qui a permis de réfléchir à ses conditions d’utilisation. L’analyse comparée des deux crises a permis de mettre en évidence les mécanismes relationnels qui ont sous-tendu la construction de la résilience des exploitations agricoles, que nous résumons en trois points principaux : Les relations interpersonnelles jouent un rôle central dans l’accès aux ressources essentielles au maintien de l’activité économique de l’exploitation en situation de perturbation. Les liens forts, devenus polyvalents durant le processus de résilience, facilitent l’accès à divers types de ressources, permettant d’absorber la perturbation, mais aussi de s’y adapter et de transformer l’exploitation. Le processus de résilience transforme les configurations relationnelles dans lesquelles est insérée l’entité économique, les rendant plus denses et générant un nouveau contexte d’exercice de l’activité économique, plus ou moins favorable à la transition agroécologique. La thèse vient finalement non seulement contribuer aux travaux sur la résilience alimentaire à l’échelle des exploitations agricoles en approfondissant sa dimension relationnelle, mais aussi aux recherches sur la nature et le rôle des ressources dans le développement d’activités économiques. Par-là, elle propose plus largement de nouveaux éléments pour éclairer des débats généraux en sociologie économique tels que ceux autour de la force des liens dans le fonctionnement et la dynamique des marchés. Infos pratiques 📍 La soutenance aura lieu dans l'amphi 206 à 13h à l'Institut Agro : 2 Place Pierre Viala, 34000 Montpellier. 💻 Elle sera également accessible en ligne : Membres du jury Grégori AKERMANN, chargé de recherche en sociologie INRAE - Co-directeur de thèse Yuna CHIFFOLEAU, directrice de recherche en sociologie INRAE - Directrice de thèse Ika DARNHOFER - professeur associée en sociologie Boku University, Autriche - Rapportrice Fabien ELOIRE - professeur des universités en sociologie, Université de Lille - Rapporteur Michel GROSSETTI - directeur de recherche en sociologie, CNRS - Examinateur Salma LOUDIYI - professeur de géographie, Vetagro Sup - Examinatrice

  • Logistique | Compte-rendu Atelier 2 - Groupe Collectivités : réaliser un diagnostic logistique

    Les pilotes du groupe logistique du RMT Alimentation Locale ont initié en 2022 un cycle d'ateliers pour ouvrir un temps d’échange entre les collectivités et territoires de projet . L'objectif est de partager leur expérience sur la logistique des circuits courts ou de proximité , auto-alimenter leurs réflexions , tenter de la formaliser et capitaliser des retours d’expériences . Un premier atelier s'est déroulé le 17 novembre 2022 et portait sur l'engagement des collectivités dans la logistique des CACP ( compte-rendu sur ce lien ). Un second atelier intitulé "Réaliser un diagnostic logistique" a eu lieu le 7 décembre 2023. Cet article présente le compte-rendu de cet atelier ainsi que la parution du chapitre d'ouvrage "La construction de l'engagement des collectivités sur la logistique des CCAP (circuit court alimentaires de proximité) : perceptions des problématiques selon les territoires et les échelles". Nous nous excusons pour le délai de publication de ce compte-rendu, les échanges restent pertinents aujourd'hui. Un chapitre d'ouvrage en lien avec le cycle d'ateliers avec les collectivités et territoires de projets Les co-animateurs du GT Logistique ont publié un chapitre intitulé « La construction de l’engagement des collectivités sur la logistique des CCAP : perceptions des problématiques selon les territoires et les échelles » dans l’ouvrage coordonné par François Cassière et Virginie Noireaux : « Logistique(s) circuits courts et relocalisation. La réinvention des territoires » (2024, amU Editions, 220 p). Ce chapitre présente les résultats d’une enquête en ligne menée auprès des collectivités et territoires de projets pour comprendre et rendre compte de la manière dont elles / ils investissent le sujet de la logistique des CACP. Les réponses de 48 collectivités et territoires de projets ont été traitées : merci d'avoir pris le temps de répondre à cette enquête . Bien que limité en nombre, ce corpus permet de révéler quelques grandes tendances et de soulever des enjeux pour des travaux et actions futures. De manière générale ce travail montre : Une capacité d’expertise des collectivités et territoires de projet et des contraintes fortes , notamment liées au manque de ressources et de connaissances ; Des innovations organisationnelles qui restent à construire (des actions souvent cantonnées à la politique alimentaire et le service qui la porte) ; Des collectivités qui fondent leur action sur les remontées de terrain des acteurs opérationnels (producteurs, acteurs de la restauration, distributeurs...) et cherchent à partir de l’existant, en agissant comme acteurs pivots ; Des partenariats formels plutôt avec des acteurs publics et consulaires et une faible participation des opérateurs logistiques et de la grande distribution ; Des actions et instruments qui tendent à différer entre rural et urbain et selon l’échelle de la collectivité / du territoire de projet , en écho avec les problématiques logistiques rencontrées sur le territoire ; Des pistes sur la différenciation territoriale de l’action en matière de logistique alimentaire de proximité. Compte-rendu de l'atelier 2 "Réaliser un diagnostic logistique" Le 2ème atelier du groupe logistique a rassemblé 44 collectivités . Elles déclarent des niveaux d’avancements sur la logistique des circuits courts ou de proximité variés, propices à l’échange : 17 s’estiment peu avancées, 10 avancées, 13 commencent la réflexion. Pour poser une base de discussion et initier les débats, 3 collectivités ont présenté leurs expériences de diagnostic logistique (présentation basée sur un travail préalable mené avec le groupe logistique). Vous pouvez retrouver ces présentations en vidéo ci-dessous : Louise GENINI-PERRIN, PETR du Pays d’Epinal Coeur des Vosges : Guillaume LEBON, région Normandie Apolline BEYRIS—DUVIGNAU, Bordeaux Métropole Suite à ces présentations, les participants et participantes ont pu échanger en sous-groupe autour de sujets de discussion identifiés par les collectivités : la qualité des données logistiques dans les diagnostics de territoire, la difficulté de mobiliser les acteurs et celle inhérente à la prise du recul sur les données et les résultats, la mise en œuvre concrète sur le terrain. La synthèse des échanges est disponible dans le compte-rendu accessible ci-dessous : Merci au collectivités participantes aux ateliers et aux personnes ayant répondu au questionnaire du groupe logistique.

  • Les fiches « réglementation » du CERD : une ressource gratuite et actualisée à destination des acteurs des circuits courts.

    Association créée en 1990 à l’initiative d’agriculteurs de Bourgogne, le Centre d’Etude et de Ressources sur la Diversification (CERD) a pour objectif d’accompagner et faciliter le développement des circuits courts de commercialisation. Le CERD a orienté ses activités vers la transformation et la commercialisation des produits issus des exploitations agricoles en circuits courts et  l’établissement de références réglementaires et technico-économiques. Convaincus de l’intérêt de réunir les acteurs de la recherche, de la formation et du développement autour de la thématique foisonnante de l’alimentation locale, les élus du CERD ont décidé de participer au RMT dès sa création et de s’investir en tant que co-pilote du groupe réglementation avec le Réseau des ateliers de transformation des lycées, puis actuellement avec Bordeaux Sciences Agro. Grâce au RMT alimentation locale, le CERD avec les autres membres du groupe, ont ainsi pu faire avancer au niveau national, l’application de la flexibilité dans les « petits » ateliers de transformation en participant à la fixation des seuils et en précisant ses contenus par secteur d’activités. Les fiches « réglementation » du CERD : une ressource gratuite et actualisée à destination des acteurs des circuits courts. La compréhension de la réglementation par l’ensemble des acteurs concernés est un enjeu central dans le développement d’une alimentation locale et de qualité. Pourtant, qu’il s’agisse de la réglementation sanitaire, de celle relative à l’étiquetage des produits, ou encore aux emballages et à leur gestion, les textes législatifs et réglementaires sont parfois d’une grande complexité, et leur interprétation peut représenter une difficulté, voir un frein. C’est la raison pour laquelle depuis plus de 30 ans, le CERD propose une lecture simple de ces cadres, sous la forme d’un recueil de fiches thématiques. La version 2024 vient d’être mise en ligne, et regroupe 35 références, toutes accessibles en ligne, et libres de téléchargement. Ces références sont à destination d’un public varié. Il peut s’agir d’agriculteurs (ou de candidats à l’installation) en démarche de diversification ou de commercialisation en circuit-court, ainsi que des conseillers agricoles. Les animateurs de PAT et les gestionnaires de la restauration collective y trouveront également des ressources utiles, notamment sur la logistique et la réglementation relative aux appels d’offre. Ce travail est mis à jour chaque année afin de suivre l’évolution réglementaire des sujets abordés. Leur intérêt réside également dans une lecture des cadres réglementaires adaptée aux acteurs du territoire. Les thématiques traitées couvrent la réglementation sanitaire (techniques de conservation, transformation végétale, transformation du lait…), la commercialisation (la facturation, la signalétique, l’étiquetage…), l’environnement (eau et énergie en circuit-court...) et d’autres sujets en lien avec les circuits courts (le bien-être animal, les signes de qualité…). Les fiches réglementaires évoquées constituent une partie d’un recueil plus large axé sur la diversification agricole, et dans lequel le lecteur peut également découvrir des références technico-économiques en production végétale, animale et services. Ces références prennent en compte les dimensions sociales, économiques et environnementales des sujets traités. L’élaboration de l’ensemble de ces références a bénéficié de différents financements au cours de son développement (région Bourgogne-Franche-Comté, FEADER, PNDAR…), mais n’est aujourd’hui plus financée par des fonds externes. Le maintien de cette ressource disponible gratuitement constitue un questionnement important pour les élus et l’équipe des salariés du CERD.

  • Replay webinaire | Low-tech et filières alimentaires locales : un retour à la bougie ?

    Replay du webinaire co-organisé avec les projets Céréalocales et DIVINFOOD avec le soutien du RMT Alimentation Locale le mardi 10 décembre de 10h00 à 12h00. Dans le cadre du RMT Alimentation locale, nous avions organisé en 2021 une table ronde  sur le rôle des (nouvelles) technologies dans les circuits courts, en croisant plusieurs témoignages. Ces échanges riches ont soulevé plusieurs questions d'importance comme : y-a-t-il un positionnement commun des acteurs des circuits courts vis-à-vis des technologies ? Les outils mis en place sont-ils des supports à l'intelligence humaine ou viennent-ils en remplacement de celle-ci ? Ce webinaire, co-organisé avec les projets Céréalocales et DIVINFOOD, faisait donc suite à ce premier débat. Introduction du projet Céréalocales. Nous avions reçu Juliette Peres (FAB'LIM) en introduction, Roland Feuillas (Les Maîtres de mon moulin) qui nous a apporté son témoignage avec un moulin à vent à meule de pierre, Manon Plouchart (La Banque des territoires) qui nous a parlé de la place de la tech dans la transition agroécologique et alimentaire, Véronique Bellon-Maurel (INRAE, DigitAg) pour nous présenter les différentes technologies numériques pour l’agriculture durable et enfin nous avons terminé ce webinaire sur un débat animé par Théo Martin (INRAE). Retrouvez dès maintenant le webinaire en replay 👇   Ressources Podcast  de Céréalocales : “ le low-tech dans les céréales ” Le replay de la table ronde   sur  le rôle des (nouvelles) technologies dans les circuits courts  organisée dans le cadre du RMT Alimentation locale     Analyse   des usages du numérique dans les circuits courts : synthèse du rapport d’étude réalisé en collaboration avec le RMT Alimentation locale   Article   sur les circuits courts alimentaires à l'heure du numérique : quels enjeux ? Une exploration   Projet européen DIVINFOOD  : co-construction de filières courtes et intermédiaires en céréales mineures et légumineuses avec deux living labs consacrés aux céréales mineures : Hongrie   Une série de practice abstracts  présentant des résultats concrets du projet DIVINFOOD  Article  Quand l’innovation sociale réoriente l’innovation technologique dans les systèmes agroalimentaires  : le cas des chaînes locales autour des blés Dossier de presse  qui présente les démonstrateurs territoriaux pour la transition agroécologique et alimentaire

  • Actualités COREnet - Circuits courts alimentaires : quand formation et conseil transforment l'agriculture durable

    Cet article a été écrit par Diego Giuliani pour Icons dans le cadre du projet COREnet dont le RMT Alimentation Locale est partenaire. Le projet COREnet vise à créer un réseau européen de conseillers spécialisés dans les circuits courts alimentaires, favorisant l'échange de bonnes pratiques et le développement de formations adaptées. En renforçant les compétences des conseillers et en promouvant des approches diversifiées, l'objectif est d'accompagner les agriculteurs dans la transition vers des systèmes alimentaires plus durables et résilients. En savoir plus sur le projet COREnet . Article original (en anglais). Traduit pour le RMT Alimentation Locale par Anne-Cécile Brit (INRAE) Marché de producteurs - Caligari | Photo credits : Leonardo Improta - Icons Les circuits courts alimentaires révolutionnent l'agriculture, mais le succès ne se limite pas aux ventes directes. Des formations adaptées et des conseillers experts jouent un rôle crucial pour aider les agriculteurs à relever de nouveaux défis et à construire des systèmes alimentaires durables, équitables et résilients. Vous recevez peut-être chaque semaine un panier de fruits et légumes de votre agriculteur local, mais il est difficile d'imaginer à quel point les racines de ce modèle économique sont profondes. Elles remontent à une initiative d'un groupe de consommateurs japonais dans la région de la baie de Minamata dans les années 1960, visant à contrer une maladie neurologique causée par les poissons qu'ils consommaient. Connue sous le nom de "maladie de Minamata", elle résultait du rejet de méthylmercure dans la mer par une usine chimique. La solution trouvée s'appelait à l'origine teikei , signifiant "collaboration". "Les habitants de la région ont conclu un accord avec les agriculteurs locaux, s'engageant à acheter leurs produits pendant plusieurs mois. Ils étaient ainsi assurés de consommer des aliments plus sains ; en retour, les agriculteurs recevaient un paiement à l'avance" , rappelle l'auteur et documentariste français Tristan Thil dans son roman graphique Circuit Court , consacré à la première AMAP (Association pour le maintien d'une agriculture paysanne) créée en France en 2001 sur des principes similaires. "Il s'agit d'un contrat qui aligne les intérêts des consommateurs, en quête de produits de qualité, et des agriculteurs, qui ont besoin de stabilité financière", explique Thil. Le Japon et la maladie de Minamata peuvent sembler éloignés dans le temps et l'espace, mais comme le souligne le livre de Thil, ils partagent de nombreux points communs avec l'histoire de la ferme de Daniel et Denise, Les Olivades . Leur modèle économique a non seulement répondu à la demande croissante d'aliments plus sains, alimentée par des préoccupations telles que la crise de la vache folle, mais a également surmonté des défis familiers à de nombreux agriculteurs, comme l'augmentation de la concurrence suite à la création du marché unique européen. "Leur histoire reflète une transition d'une pratique de monoculture intensive dépendante des pesticides et contrôlée par les réseaux de distribution vers des méthodes de production et de vente entièrement nouvelles ", ajoute-t-il. Alors que l'urgence d'un système alimentaire plus durable se fait sentir, des initiatives comme les AMAP françaises ne sont que la partie émergée de l'iceberg. Répondant simultanément à des enjeux environnementaux, sanitaires et socio-économiques, elles partagent également l'objectif clé de raccourcir la chaîne d'approvisionnement alimentaire en réduisant le nombre d'intermédiaires . Directrice de recherche à l 'INRAE , un institut public français dédié aux sciences agricoles, Yuna Chiffoleau étudie les circuits courts alimentaires depuis plus de 20 ans. Elle a également co-fondé le réseau d'experts RMT Alimentation locale . " Les circuits courts modifient la manière de produire, transformer et commercialiser les produits, nécessitant la maîtrise d'une large gamme de tâches ", explique-t-elle. " Vous devez trouver vos clients, exceller en communication, gérer la logistique et bien plus encore. C'est beaucoup à gérer seul, c'est pourquoi les conseils et la formation sont si cruciaux. " C'est aussi la raison pour laquelle son institut est parmi les partenaires de COREnet , un projet européen visant à encourager l'adoption des circuits courts alimentaires en développant un réseau de conseillers plus efficace . "Alors que produire et vendre une carotte via des modèles conventionnels est simple, les circuits courts impliquent de nombreux types de carottes et d'approches de vente. Ce que les conseillers doivent donc fournir, ce sont des repères, plutôt que des références uniques valables pour tous. Plutôt que d'appliquer des procédures standardisées, ils doivent promouvoir et soutenir la diversité des modèles", explique Yuna Chiffoleau. D'où la nécessité pour le conseil de s'adapter à une large gamme de situations hétérogènes et de modèles de commercialisation, comme le souligne sa collègue de l'INRAE, ingénieure d'études, Anne-Cécile Brit : "Le conseil ne sera pas le même pour quelqu'un qui part de zéro que pour ceux qui travaillent déjà dans l'agriculture traditionnelle mais souhaitent passer aux circuits courts. Les conseillers peuvent aider les agriculteurs à aborder des questions non envisagées : comment allouer et gérer votre travail et votre temps pour que la transformation et la vente directe ne deviennent pas accablantes ? Comment fixer les prix de vos produits ? Comment communiquer efficacement avec les consommateurs ? ". Le besoin d’un accompagnement personnalisé est confirmé par Didier Mahé, de la Chambre d’Agriculture de Bretagne , qui a travaillé sur un projet développé par l’ Institut français de l’élevage (Idèle) pour soutenir les agriculteurs engagés dans les circuits courts alimentaires. « Pour ceux qui débutent dans les circuits courts, les premières questions concernent généralement la disponibilité des terres pour s’installer, qui ne sont souvent ni les meilleures ni les mieux situées stratégiquement par rapport aux consommateurs. Ensuite, ils s’interrogent sur l’aménagement des infrastructures et le respect des réglementations locales, l’identification des produits les plus adaptés à la vente, le choix des clients à cibler , etc. », explique-t-il. Prenons l’exemple de Florence, une ancienne ingénieure devenue productrice de fromages de chèvre, qui a scrupuleusement suivi les conseils lors du lancement de son activité. Malgré tous ses efforts, vendre ses fromages s’est révélé être un défi, et « les jours de marché étaient un enfer », raconte Christine Guinamard, de l’ Idèle . « Elle et son mari se levaient à 4 heures du matin pour traire les chèvres, puis elle rentrait à la maison pour s’occuper de leurs enfants et les emmener à l’école, avant de reprendre le relais de son mari sur le marché pour qu’il puisse partir travailler. Ce rythme était insoutenable, et après trois ans, ils ont craqué. » Grâce au conseil, Florence a compris qu’elle devait embaucher de l’aide, mais son expérience est loin d’être un cas isolé. « L e burn-out est une réalité dans les circuits courts, car ils exigent de gérer de multiples responsabilités. Cependant, les conseillers peuvent intervenir pour le prévenir. Ils aident à réorganiser le travail, à identifier l’équipement le plus adapté et à faciliter l’action collective pour partager les tâches, tout en fournissant des conseils pour maintenir la cohésion du groupe », explique Yuna Chiffoleau. Mais selon Christine Guinamard, les aspects organisationnels et économiques des circuits courts sont particulièrement cruciaux pour leur succès. « Pour assurer la réussite et éviter l’échec des entreprises, l’accompagnement doit mettre l’accent sur la gestion de la charge de travail, la fixation de prix réalistes et la planification financière », recommande-t-elle. Une juste rémunération des agriculteurs est un autre élément essentiel, souvent négligé lorsqu’on parle de durabilité alimentaire . Pourtant, l’histoire de Daniel et Denise démontre son rôle clé dans la transition vers une agriculture plus respectueuse de l’environnement. « Lorsque vos seuls clients sont les supermarchés et qu’ils ne veulent pas de pucerons sur leurs salades, vous êtes contraints de les éradiquer pour respecter leurs standards. Mais lorsque vous vous libérez de ces contraintes, vous pouvez adopter des méthodes durables et vous concentrer sur la qualité et le respect de l’environnement », expliquent-ils. Lorsqu’il travaillait sur son roman graphique, Tristan Thil a également recueilli le témoignage de Daniel, qui lui a expliqué que pour que cela soit viable, les prix ne doivent pas être fixés par l’offre et la demande, mais basés sur « des éléments réels, comme les dépenses de la ferme et la rémunération du travail, divisés par le nombre de personnes que la ferme est capable de nourrir ». « C’est ce qu’il appelait ‘le juste prix de l’alimentation’ », conclut Thil. « Il disait que si le prix est plus élevé, il y a de la spéculation, et s’il est plus bas, de l’exploitation. » Site du projet COREnet : https://shortfoodchain.eu/    Facebook: COREnet    LinkedIn: COREnet

  • Webinaire | Innover, créer, tester de nouveaux produits, mardi 21 janvier à 14h

    Nous avons le plaisir de vous convier à ce webinaire organisé dans le cadre de la convention de partenariat INRAE - Institut Lyfe (anciennement Institut Paul Bocuse) d'INRAE le mardi 21 janvier à 14h00 à 15h00. Ce webinaire, illustré par des études de cas concrets, présente en 2 x 30 minutes les offres du Pôle Innovation de l’Institut Lyfe et met en lumière la complémentarité des expertises entre nos deux instituts, en vue d’ouvrir de nouvelles perspectives de collaboration. Au programme : De 14h00 à 14h30 Une approche centrée sur l’utilisateur : Etudes des attentes des professionnels et/ou consommateurs. Enquêtes en ligne, focus group, tests produits (à domicile, en condition réelle au sein des nombreuses infrastructures de l’Institut Lyfe). Etude de cas : Projet ANR « SocialFood » : Interactions Sociales, Norme Sociale et Consommation Alimentaire Durable. Avec Sabrina TEYSSIER (UMR GAEL) et Estelle PETIT (Responsable Innovation - Centre de Recherche & Innovation - Institut Lyfe). 14h30 à 15H00 Une approche culinaire : Veille tendance, idéation, prototypage & formulation, valorisation au sein d’un laboratoire de création culinaire dédié : le Cook Lab. Etude de cas : Projet européen DIVINFOOD : Construction de chaînes alimentaires courtes et intermédiaires, pour la valorisation de l'agrobiodiversité dans une alimentation végétale saine. Avec Yuna CHIFFOLEAU (UMR INNOVATION) et Marion ESTEVE (Chef de projet R&D - Pôle Innovation - Institut Lyfe). Lien de connexion

  • Webinaire | Low-tech et filières alimentaires locales : un retour à la bougie ?

    Nous avons le plaisir de vous convier au webinaire co-organisé avec les projets Céréalocales et DIVINFOOD avec le soutien du RMT Alimentation Locale le mardi 10 décembre de 10h00 à 12h00. Contexte Dans le cadre du RMT Alimentation locale, nous avions organisé en 2021 une table ronde sur le rôle des (nouvelles) technologies dans les circuits courts, en croisant plusieurs témoignages (Rachel Arnould, Open Food France; Nicolas Decome, Atelier Paysan; Kevin Morel, INRAE; Christophe Cotillon, ACTIA). Ces échanges riches ont soulevé plusieurs questions d'importance comme : y-a-t-il un positionnement commun des acteurs des circuits courts vis-à-vis des technologies ? Les outils mis en place sont-ils des supports à l'intelligence humaine ou viennent-ils en remplacement de celle-ci ? Ce nouveau webinaire, co-organisé avec les projets Céréalocales et DIVINFOOD, fait suite à ce premier débat. Programme Introduction du projet Céréalocales Juliette Peres (FAB'LIM) Comment définir high-tech et low-tech ? Caroline Pénicaud (INRAE) Les frontières entre high-tech et low tech : l'exemple d'un moulin à vent à meule de pierre Roland Feuillas (Les Maîtres de mon moulin) La transition agroécologique et alimentaire a-t-elle besoin de tech ? Manon Plouchart (La Banque des territoires) Quelles technologies numériques pour l’agriculture durable ? Véronique Bellon-Maurel (INRAE, DigitAg) Débat introduit par Théo Martin (INRAE) S'inscrire au webinaire Ressources Podcast de Céréalocales : “ le low-tech dans les céréales ” Le replay de la table ronde sur le rôle des (nouvelles) technologies dans les circuits courts organisée dans le cadre du RMT Alimentation locale     Analyse des usages du numérique dans les circuits courts : synthèse du rapport d’étude réalisé en collaboration avec le RMT Alimentation locale   Article sur les circuits courts alimentaires à l'heure du numérique : quels enjeux ? Une exploration   Projet européen DIVINFOOD : co-construction de filières courtes et intermédiaires en céréales mineures et légumineuses avec deux living labs consacrés aux céréales mineures : Hongrie   Une série de practice abstracts présentant des résultats concrets du projet DIVINFOOD  Article Quand l’innovation sociale réoriente l’innovation technologique dans les systèmes agroalimentaires : le cas des chaînes locales autour des blés Dossier de presse qui présente les démonstrateurs territoriaux pour la transition agroécologique et alimentaire

  • Webinaire | Faciliter l’optimisation logistique des circuits courts grâce à l’interopérabilité, mardi 10 décembre

    Nous avons le plaisir de vous convier au prochain webinaire du Data Food Consortium avec le soutien du RMT Alimentation Locale le mardi 10 décembre de 13h30 à 15h00 . Faciliter l’optimisation logistique des circuits courts  grâce à l’interopérabilité Ce webinaire aura pour thème : faciliter l’optimisation logistique des circuits courts  grâce à l’interopérabilité. Au programme : Les enjeux de l’interopérabilité pour la logistique dans les circuits courts facilitée par un langage numérique commun ; Les avancées sur la partie logistique du modèle de standardisation  de DFC utilisé pour la formalisation des données ; Démo de l’optimisation des chemins : voir en pratique de ce que permet le standard, dans le cas de la livraison en circuit court. Avec la participation de Simon Louvet  (Dataplayers/Assemblée virtuelle) et Docteur Baptiste Darnala  ( Elzeard ). S'inscrire au webinaire 📰 Retrouvez l'article d'annonce du webinaire sur le site de Data Food Consortium 🎞️ Retrouvez les précédents webinaires Data Food Conortium / RMT Alimentation Locale en replay dans la playlist du groupe numérique

  • Projet COREnet : la seconde visite de cas exemplaires à Faro

    Accueillie par l'association Portugaise InLoco , l'équipe du projet européen COREnet a passé deux jours inspirants à Faro, au Portugal, pour le deuxième European Roadshow du projet. Le projet COREnet  (Connecting advisOrs towaRd a European NETwork for consumer-producer chains - 2022-2027) est un projet financé par l'Union Européenne dont l'objectif est d'accroître l'efficacité et l'impact des chaînes alimentaires courtes (short food supplu chain - SFSC) dans les États membres de l'UE par le développement de conseils plus efficaces basé sur un réseau d'apprentissage entre pairs. La semaine dernière, une nouvelle étape de la tournée européenne de COREnet s’est déroulée à Faro, au Portugal, pour explorer le système de conseil local sur les chaînes d'approvisionnement courtes (SFSC) et découvrir des initiatives inspirantes dans région d'Algarve. Table ronde à l’École d’Hôtellerie et de Tourisme d'Algarve La visite a débuté par une table ronde à l’École d’Hôtellerie et de Tourisme, située dans l’ancien couvent historique "Convento do San Francisco". Parmi les intervenants figuraient : Patricia Mora , coordinatrice du projet EU4Advice et point de contact national pour l’Espagne dans COREnet. Pedro Valadas Monteiro , vice-président de la Commission régionale de coordination – Agriculture et Pêches. Denise Gomes , nutritionniste représentant la municipalité de Faro. Fedele Colantuono , gestionnaire du projet COREnet. Les discussions ont porté sur le rôle des conseillers pour renforcer les chaînes d’approvisionnement locales, améliorer la compétitivité des petits producteurs, et promouvoir des pratiques durables. Les sujets clés incluaient les programmes d'approvisionnement public pour les cantines scolaires et les nouvelles opportunités de commercialisation. Les participants ont souligné les lacunes actuelles dans les chaînes d’approvisionnement et le besoin d’un soutien accru des conseillers pour simplifier les processus administratifs, améliorer la qualité des produits et influencer les politiques publiques. Initiatives locales Pedro Monteiro a mis en avant l’importance des systèmes alimentaires locaux, où les petites exploitations familiales jouent un rôle central. Il a cité des initiatives comme la marque "Taste Algarve", qui valorise la production locale. Denise Gomes a également souligné l’enjeu de réorienter les politiques d’approvisionnement public vers des aliments locaux et de qualité, tout en insistant sur le rôle des conseillers dans l’accompagnement des producteurs. Visites sur le terrain Cabaz Fresco do Mar Cette association collabore avec des pêcheurs locaux pour réduire le gaspillage alimentaire et promouvoir la consommation de poissons locaux. Elle collecte les poissons invendus et méconnus pour les proposer aux résidents via un service d’abonnement, tout en organisant des ateliers culinaires pour apprendre à cuisiner ces espèces. L’initiative favorise la pêche durable et enrichit l’alimentation méditerranéenne. Quinta do Freixo Cette exploitation agricole familiale combine tradition et durabilité. En combinant divers ateliers de production et de transformation : élevage, verger, potager, production de confiture... cette ferme parvient à mettre en œuvre de pratiques agronomiques particulièrement respectueuses des sols, animaux et végétaux. L’agritourisme y joue un rôle clé, offrant aux visiteurs des repas locaux, des séjours en pleine nature et des activités éducatives sur le tourisme durable. Présentation virtuelle : Torre Vedras Enfin, Paula Mota Rodrigues a présenté virtuellement un projet visant à approvisionner les cantines scolaires à Torre Vedras. Elle s'inspire notamment d'actions menées dans les cantines françaises comme Mouans Sartoux, montrant l'importance de l'échange entre pairs au niveau européen pour renforcer les SFSC. Conclusion En conclusion, l’événement a mis en lumière la nécessité de renforcer le rôle des conseillers pour engager davantage de producteurs dans des initiatives locales répondant aux besoins des communautés. Avec les futurs roadshow, l'équipe du projet continuera à partager les meilleures pratiques et à informer les parties prenantes de l'avancement du projet. Des événements futurs sont prévus pour discuter et développer davantage le rôle des services de conseil dans les SFSC. Lire l'article en intégralité sur le site du projet COREnet : lien En savoir plus sur le projet COREnet

  • Invitation - Webinaire FILTER, des filières territoriales créatrices de valeur et vectrices de pratiques agroécologiques. Lundi 16 décembre.

    Invitation Webinaire FILTER : des filières territoriales créatrices de valeur et vectrices de pratiques agroécologiques Lundi 16 décembre 2024, de 10h00 à 12h30 Partage des résultats, enseignements et perspectives à l’issue de 3 années de projet. Réseau Civam, en partenariat avec Commerce Equitable France et la FNCUMA, anime une recherche-action à partir d'une dizaine d'expériences locales d’accompagnement de filières, avec les équipes de recherche de l’Institut Agro de Dijon et l’IAMM de Montpellier, et le soutien du RMT Alimentation locale. C’est le projet FILTER. A l'issue de 3 ans de travail nous vous invitons à un séminaire de restitution des résultats. Au programme : Présentation des enseignements du projet Découverte des outils produits pendant le projet Témoignages et interventions accompagnateur·ice·s de filières Ouverture sur d'autres ressources issues du RMT Alimentation Locale (plus spécifiquement les travaux de l' Axe 1 ) Pour participer au webinaire ou manifester votre intérêt pour les résultats de ce projet, merci de vous inscrire sur le formulaire en ligne avant le 9 décembre : Inscriptions Plus d'informations sur le projet FILTER Nos objectifs : • Observer des filières territoriales pour mieux comprendre leur développement, en termes de gouvernance, modèle économique, pratiques agricoles et cahier des charges associés. • Enrichir les outils d’accompagnement dans les différents champs de compétences que cela implique. Nos actions : • Études de cas : analyse approfondie de 6 filières. • Ateliers d'échanges de pratiques entre accompagnateur·ice·s de filière territoriales agroécologiques • Capitalisation • Co-construction d’un centre de ressources • Élaboration de modules de sensibilisation et formation à destination de différents publics pouvant être impliqués dans l’accompagnement et la concrétisation de ces filières (CIVAM, Cuma, Commerce équitable, collectivités territoriales, développement local), qui seront à développer et déployer sur 2025. Le projet de recherche action FILTER 2022-2024 est lauréat à l'Axe 2 "recherche" d' Ecophyto sur les filières territoriales . Pour plus d’informations, Contactez Lore Blondel ou Pascal Aubrée, co-animateur·ice du projet FILTER lore.blondel@civam.org , pascal.aubree@civam.org Action pilotée par les Ministères de la Transition écologique et de la Cohésion des Territoires (MTECT),  de l’Agriculture et de la Souveraineté Alimentaire (MASA), de la Santé et de la Prévention (MSP) et de l’Enseignement supérieur, de la Recherche (MESR), avec l’appui financier de l’Office Français de la Biodiversité, dans le cadre de l’Appel à projets du plan Ecophyto II+. Pour et sur l’engagement des parties prenantes dans les filières et les territoires pour appuyer et valoriser la réduction de l’usage et des impacts des produits phytosanitaires.

POUR ÊTRE TENU·E INFORMÉ·E DES PROCHAINS ARTICLES, ABONNEZ VOUS !

Merci ! Vous allez recevoir un email prochainement.

NOUS SUIVRE EN LIGNE

  • LinkedIn
  • YouTube

Concocté par l'équipe du RMT alimentation locale © 2019.

bottom of page