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- Article | Le « tournant agroécologique » dans la recherche et la formation sur les systèmes agricoles et alimentaires
The ‘Agroecological Turn’ in Research and Training on Agricultural and Food Systems de Yuna Chiffoleau - Cet article est en anglais. Qu'elle soit considérée comme une science, un ensemble de pratiques agricoles ou un mouvement social, l'agroécologie exige de nouvelles méthodes de recherche et de formation. S'appuyant sur des éléments clés de la littérature, cet article vise à illustrer le « tournant agroécologique » dans la recherche et la formation sur les systèmes agricoles et alimentaires. Deux exemples de cocréation de connaissances et d'innovations, en interaction avec la formation, sont présentés et discutés : un projet européen visant à accroître l'utilisation de l'agrobiodiversité dans les exploitations agricoles et les chaînes de valeur alimentaires. Ce premier exemple illustre une approche systémique et participative de la semence à l'assiette, ancrée dans des laboratoires vivants multipartites, dans lesquels l'agroécologie est un catalyseur pour la refonte collective des systèmes alimentaires. le réseau français d'experts sur les chaînes d'approvisionnement alimentaire courtes, qui rassemble des organismes de recherche, de développement et de formation. Cet exemple montre comment le réseau national soutient et développe des initiatives locales autour de chaînes d'approvisionnement alimentaire courtes propices à la transition agroécologique, notamment en identifiant les lacunes concernant la formation. Ces deux exemples ouvrent une discussion sur deux questions soulevées par la recherche locale sur l'agroécologie, à savoir la participation des parties prenantes et l'articulation des échelles pour transformer les systèmes alimentaires .
- Consultation publique | Projet de Stratégie nationale pour l’alimentation, la nutrition et le climat (SNANC)
Cette stratégie a été élaborée par les ministères chargés de l’agriculture, la santé et l’environnement, sur la base des contributions du Conseil national de l’alimentation, du Haut conseil de la santé publique, des agences et organismes d’expertise ainsi que des contributions spontanées de parties prenantes, dont la société civile. « La stratégie nationale pour l'alimentation, la nutrition et le climat détermine les orientations de la politique de l'alimentation durable, moins émettrice de gaz à effet de serre, respectueuse de la santé humaine, davantage protectrice de la biodiversité, favorisant la résilience des systèmes agricoles et des systèmes alimentaires territoriaux et garante de la souveraineté alimentaire, mentionnée au 1° du I, ainsi que les orientations de la politique de la nutrition, en s'appuyant sur le programme national pour l'alimentation et sur le programme national relatif à la nutrition et à la santé défini à l'article L. 3231-1 du code de la santé publique ». Contexte et objectifs Retrouver toutes les informations de cette consultation. Date de la consultation La consultation est ouverte jusqu'au 4 mai inclus. Documentation Télécharger le projet de stratégie nationale pour l’alimentation, la nutrition et le climat 2025/2030 :
- Webinaire | Partage d'expérience avec le Data Food Consortium - Jeudi 24 avril de 12h à 13h
Le groupe numérique du RMT Alimentation Locale a proposé plusieurs webinaires avec le Data Food Consortium pour discuter du développement d'un langage numérique commun et ouvert pour les circuits courts et du travail des membres du Data Food Consortium sur ce sujet. Vous pouvez revoir ces webinaires sur la playlist du groupe numérique . Un nouveau webinaire est proposé Jeudi 24 avril de 12h00 à 13h00 pour discuter de l'expérience du Data Food Consortium sur les communs numériques et les circuits courts. Ce webinaire ouvert et gratuit s'adresse aux personnes qui s'intéressent aux communs numériques, particulièrement pour les circuits courts alimentaires et qui cherchent à mieux collaborer grâce à des outils interopérables. Au programme : ▶️ Enjeux et impact de l'interopérabilité ▶️ Retours d’expérience concrets ▶️ Échanges avec les acteurs engagés Inscription au webinaire Data Food Consortium
- Appel à témoignages | Rencontres nationales de la logistique des circuits courts de proximité
Nous avons le plaisir de vous annoncer les prochaines Rencontres nationales de la logistique des circuits courts et de proximité , qui se tiendront les jeudi 4 et vendredi 5 décembre au Havre . Cet événement, organisé par la Région Normandie, a déjà connu un grand succès lors de ses précédentes éditions régionales et prend cette année une dimension nationale inédite. Le RMT Alimentation Locale, a travers le groupe logistique , est heureux de contribuer à l'organisation de cette nouvelle édition. Nous souhaitons rassembler une diversité d'acteurs pour enrichir les échanges et les perspectives autour des défis et des innovations logistiques. Organisé en partenariat avec : l’Institut Supérieur d’Etudes Logistiques, le RMT Alimentation locale, l’ADEME, Le Havre Seine Métropole, la Chambre d’agriculture Normandie, le Réseau des CIVAM normands, l’EM Normandie, Logistique Seine Normandie. Qu’entendons-nous par logistique des circuits alimentaires courts et de proximité ? La logistique de ces circuits, c’est l’ensemble des tâches nécessaires au transfert de flux de denrées alimentaires, de flux financiers et d’informations, depuis la ferme jusqu’au lieu de consommation. La logistique dépasse les simples activités de transport, d’emballage et d’entreposage. Elle intègre par ailleurs une fonction de coordination entre l’ensemble des acteurs d’une chaîne , du producteur au client final. Nous nous intéresserons à la logistique amont et aval. Contexte et problématique des Circuits Alimentaires Courts et de Proximité Les circuits alimentaires courts et de proximité sont définis en Europe comme « un circuit d’approvisionnement impliquant un nombre limité d’opérateurs économiques, engagés dans la coopération, le développement économique local et des relations géographiques et sociales étroites entre les producteurs, les transformateurs et les consommateurs » (Règlement de Développement Rural 2014-2020 de l’Union Européenne). Ils répondent à une demande croissante des consommateurs pour des produits locaux, de qualité, et respectueux de l'environnement. Cependant, ces circuits présentent plusieurs défis logistiques spécifiques : Petites quantités et variabilité : Les quantités à transporter sont souvent petites et variables, ce qui complique la planification et l'optimisation des transports. Les producteurs gèrent souvent eux-mêmes la logistique, ce qui peut être chronophage et coûteux. Multiplicité des acteurs : Les producteurs, souvent isolés, manquent de moyens humains et logistiques pour gérer efficacement les flux de marchandises. La mutualisation des services logistiques est une solution potentielle, mais elle nécessite une coordination et une organisation rigoureuses. Retour à vide : Les trajets sont souvent effectués par de petits véhicules peu chargés, avec des retours à vide fréquents, augmentant les coûts et l'empreinte carbone. Optimiser les tournées et massifier les flux sont des enjeux cruciaux pour améliorer l'efficacité logistique. Manque de solutions logistiques adaptées : Peu d'acteurs du transport sont positionnés sur ce marché, et les solutions logistiques traditionnelles ne sont pas toujours applicables. Des initiatives innovantes et adaptées aux spécificités des circuits courts et de proximité sont nécessaires pour répondre à ces défis. Problèmes de gouvernance : La gestion des réseaux logistiques est complexe, notamment en raison de la difficulté pour un acteur producteur de jouer le rôle d'acteur pivot. La collaboration entre producteurs, logisticiens, et collectivités est essentielle pour développer des solutions durables et efficaces. Programme Le programme est en cours de construction et les intervenants ne sont pas encore tous déterminés, mais il pourrait se présenter ainsi : Jour 1 : plénière le matin (2 tables rondes) et de nombreux ateliers thématiques l’après-midi (ex : optimisation des organisations, massification, impact du juridique, externalisation ou internalisation, apprendre de nos échecs). Jour 2 : visites de projets logistiques aux quatre coins de la Normandie (ex : visite du MIN de Rouen, visite d’un entrepôt STEF dans la Manche, visite d’une ferme qui livre des produits pour le compte d’agriculteurs). Les tables rondes mobiliseront des experts nationaux et traiteront des différents enjeux liés à la logistique, dont la sécurité des approvisionnements. Par ailleurs, cet événement sera pragmatique, des solutions concrètes seront mises en avant pour les producteurs, logisticiens et collectivités territoriales qui souhaiteraient s’emparer de ce sujet. Ainsi, afin de consolider le programme et d’alimenter les ateliers de l’après-midi, la Région lance un appel à témoignages national . Les acteurs souhaitant mettre en avant une solution peuvent proposer une idée d’intervention. Appel à témoignages Nous invitons les producteurs, logisticiens, chercheurs, collectivités, et toutes les parties prenantes des circuits courts alimentaires à nous envoyer des propositions d’intervention. C'est une première en France, et nous sommes impatients de découvrir vos propositions innovantes et inspirantes. Thématiques Vos idées peuvent aborder, sans s'y limiter , les thématiques suivantes : Création et optimisation des organisations logistiques : Massification, mutualisation des flux, mise en relation des acteurs, modèles économiques viables, mise en place de hubs logistiques, logistique des premiers et des derniers kilomètres… Développement durable et résilience territoriale : Réduction de l’impact environnemental, résilience sociale et territoriale, création de valeur et structuration des filières… Impact du juridique sur les organisations : Adaptation des transports de marchandises aux nouvelles normes environnementales (ex : ZFE), occupation du domaine public par des installation temporaires, leviers de la commande publique, organisation juridique de la mutualisation… Expansion au-delà des territoires locaux : Stratégies pour valoriser la production et accéder à des bassins de consommation plus larges… Enjeux des données : Production, partage et valorisation des données pour une logistique durable, solutions pour renforcer la mise en relation offre et demande… Innovations et solutions logistiques : Projets pilotes, technologies émergentes, et bonnes pratiques, cotransport mixte alimentaire/non alimentaire… Thématique spéciale « Apprendre de nos échecs » : Les projets qui n’ont pas abouti ou qui se sont arrêtés brutalement sont très riches d’enseignements et malheureusement peu valorisés. Ainsi, nous invitons les porteurs de projet à venir partager leur expérience. N’hésitez pas à nous indiquer les raisons de l’abandon ou de l’arrêt de votre projet mais aussi vos rebondissements. Modalités • Date limite d’envoi de vos idées : Vendredi 25 juillet 2025. Vous pouvez nous envoyer plusieurs idées en complétant plusieurs fois le formulaire. • Format : Description succincte du projet en quelques paragraphes. • Envoi de vos propositions : Remplissez le formulaire en ligne : https://forms.office.com/e/9Q2xUc2kxx ou envoyez vos propositions par email à guillaume.lebon@normandie.fr / elodie.hardy-metayer@normandie.chambagri.fr Pourquoi participer ? • Visibilité : Présentez vos projets devant un public diversifié et engagé. • Réseautage : Rencontrez des partenaires potentiels et élargissez votre réseau professionnel. • Impact : Contribuez à l'évolution des pratiques logistiques et à la promotion des circuits courts alimentaires en France. Télécharger l'appel à témoignages de l'équipe organisatrice des Rencontres nationales de la logistique des circuits courts et de proximité. Le texte présenté ci-dessus est issu de cet appel.
- Article | Responsabilité élargie des producteurs de denrées alimentaires à toutes les pratiques à risques des consommateurs, même celles ne respectant pas les prescriptions d'étiquetage
L’enjeu de la classification des produits au regard de Listeria monocytogenes Mars 2025 Introduction Les récentes crises sanitaires en France ont été au cœur des débats, et ont contribué à l’établissement de la loi Egalim. Au nom d’une alimentation saine, sûre et durable pour tous, et d’un renforcement de la qualité sanitaire, environnementale et nutritionnelle des produits, l’Etat demande aux professionnels de l’alimentaire à toutes les échelles de la chaine alimentaire, du producteur fermier à l’entreprise agro-alimentaire, de prendre en compte dans leur process de fabrication, les pratiques potentiellement à risque des consommateurs, et de façon générale tous les usages non conformes aux prescriptions du fabricant, appelés mésusages. Vu l’importance des contaminations Listeria monocytogenes et le nombre de rappels sur le site Rappel Conso, l’administration sanitaire vise via l’Instruction technique DGAL/SDSSA/2023-27 du 30/12/2022 à encadrer les dangers liés à ce germe lors de la production et la mise sur le marché de denrées d’origine animale ou en contenant prêtes à être consommées, communément appelées PAM (ou RTE pour « ready to eat » en anglais). L'objectif de cette publication Nous discutons ici de l’impact de cette instruction, dont l’objet est « Dispositions réglementaires au regard du danger Listeria monocytogenes applicables à la production et la mise sur le marché de denrées d’origine animale ou en contenant prêtes à être consommées », sur les pratiques des acteurs en circuits courts élaborant des denrées alimentaires à base de viandes ou de poissons (denrées animales ou d’origine animale). Nous proposons à ces professionnels, souvent isolés, et seuls à réfléchir les questions sanitaires au sein de leur atelier, une classification des produits au regard du risque Listeria monocytogenes et un éclairage pour la compréhension de ce texte. Consulter la publication mise à jour le 07/04/2025 - p.7, numéro de règlement corrigé Cet article est issu d’un travail collectif réalisé avec la contribution du groupe Réglementation du RMT Alimentation Locale.
- Webinaire | Renforcer la Résilience Alimentaire : un guide pratique pour les acteurs Territoriaux
Le 26 mars 2025 de 9h30 à 10h30 Organisé par l'AFNOR et le CNRA Dans un contexte de changement climatique et de bouleversements géopolitiques, la résilience alimentaire, capacité d’un système alimentaire à fournir une alimentation suffisante, adaptée et accessible à tous face à des perturbations variées, est devenue un enjeu crucial. Sous l’impulsion du CNRA (Conseil National pour la Résilience Alimentaire), AFNOR a travaillé à l’élaboration d’un guide pratique pour la résilience alimentaire, sous la forme d’une AFNOR SPEC 2301 . Destiné à tous les acteurs du système alimentaire (producteurs, industriels, distributeurs, institutions publiques, associations...), ce document unique apporte des solutions concrètes et applicables pour renforcer la résilience alimentaire des territoires. Il a été adopté après une expérimentation par des territoires pilotes, tels que le Pays de Saint-Malo et Toulouse, pour garantir un ancrage terrain. Participez à cette webconférence organisée avec le CNRA le 26 mars de 9h30 à 10h30 pour découvrir ce guide de bonnes pratiques. Vous pourrez découvrir les enjeux de la résilience alimentaire et la nécessité d’une approche systémique et territoriale, mais aussi voir comment aider les acteurs à définir leurs problématiques, améliorer les actions existantes et s’inscrire dans une démarche d’adaptation continue. Ce sera pour vous, une occasion unique d’échanger avec les experts de ce domaine et leur poser toutes vos questions. Les intervenants : Bernard ADER, président du CNRA Olivier AYÇAGUER, INTERFEL Yuna CHIFFOLEAU, INRAE Hermine CHOMBART DE LAUWE, déléguée générale du CNRA Pierre-Yves MAHIEU, Maire de Cancale, Vice-Président de Saint-Malo Agglomération Karine BOURGET, AFNOR Marine HUART, AFNOR Contacts équipe relation adhérents : 01 41 62 85 00 ou adherent@afnor.org
- Soutenance thèse | La résilience alimentaire, une construction relationnelle : une analyse à l'échelle des exploitations en circuits courts en Occitanie
Thèse soutenue par Yentl Deroche-Leydier le mardi 18 mars à 13h Résumé Le début des années 2020 a été marqué par des perturbations majeures affectant les exploitations agricoles, notamment celles en circuit court. La pandémie de Covid-19, entrainant la fermeture des marchés de plein vent, a suscité des interrogations sur le maintien de leur activité économique, tandis que l’inflation qui a suivi a accentué les difficultés rencontrées. Ces événements ont ravivé les travaux et débats sur la résilience alimentaire, à l’échelle des exploitations agricoles en particulier. Tandis que certaines études ont cherché à identifie des déterminants structurels, d’autres ont souligné le rôle des relations sociales des agriculteurs dans les réponses apportées aux perturbations. Parallèlement, l’utilisation médiatique et politique intense de la notion de résilience a induit des questionnements sur sa pertinence. Cette thèse a pour objectif de contribuer aux recherches sur la résilience alimentaire en approfondissant la compréhension du rôle des réseaux sociaux dans l’accès aux ressources essentielles au maintien de l’activité économique des exploitations, pendant et après une perturbation. Nous adoptons ici une vision processuelle de la résilience, prenant en compte les évolutions induites par les perturbations au cours de trois étapes : absorption, adaptation et transformation. Ancrée dans la sociologie économique, notre approche considère que l’activité économique des exploitations est influencée par les relations sociales dans lesquelles elle est encastrée. En mobilisant des apports de la sociologie économique dans le champ de l’entrepreneuriat, nous proposons d’interroger la forme et l’impact de cet encastrement tout au long du processus de résilience. Pour ce faire, nous avons mené 50 entretiens semi-directifs auprès de chefs d’exploitations maraîchères en Occitanie. Nous avons adapté la méthode des narrations quantifiées pour analyser les trajectoires des producteurs pendant la crise du Covid-19. Dans le cas de l’inflation, cette méthode n’a pas pu être utilisée, ce qui a permis de réfléchir à ses conditions d’utilisation. L’analyse comparée des deux crises a permis de mettre en évidence les mécanismes relationnels qui ont sous-tendu la construction de la résilience des exploitations agricoles, que nous résumons en trois points principaux : Les relations interpersonnelles jouent un rôle central dans l’accès aux ressources essentielles au maintien de l’activité économique de l’exploitation en situation de perturbation. Les liens forts, devenus polyvalents durant le processus de résilience, facilitent l’accès à divers types de ressources, permettant d’absorber la perturbation, mais aussi de s’y adapter et de transformer l’exploitation. Le processus de résilience transforme les configurations relationnelles dans lesquelles est insérée l’entité économique, les rendant plus denses et générant un nouveau contexte d’exercice de l’activité économique, plus ou moins favorable à la transition agroécologique. La thèse vient finalement non seulement contribuer aux travaux sur la résilience alimentaire à l’échelle des exploitations agricoles en approfondissant sa dimension relationnelle, mais aussi aux recherches sur la nature et le rôle des ressources dans le développement d’activités économiques. Par-là, elle propose plus largement de nouveaux éléments pour éclairer des débats généraux en sociologie économique tels que ceux autour de la force des liens dans le fonctionnement et la dynamique des marchés. Infos pratiques 📍 La soutenance aura lieu dans l'amphi 206 à 13h à l'Institut Agro : 2 Place Pierre Viala, 34000 Montpellier. 💻 Elle sera également accessible en ligne : Membres du jury Grégori AKERMANN, chargé de recherche en sociologie INRAE - Co-directeur de thèse Yuna CHIFFOLEAU, directrice de recherche en sociologie INRAE - Directrice de thèse Ika DARNHOFER - professeur associée en sociologie Boku University, Autriche - Rapportrice Fabien ELOIRE - professeur des universités en sociologie, Université de Lille - Rapporteur Michel GROSSETTI - directeur de recherche en sociologie, CNRS - Examinateur Salma LOUDIYI - professeur de géographie, Vetagro Sup - Examinatrice
- Logistique | Compte-rendu Atelier 2 - Groupe Collectivités : réaliser un diagnostic logistique
Les pilotes du groupe logistique du RMT Alimentation Locale ont initié en 2022 un cycle d'ateliers pour ouvrir un temps d’échange entre les collectivités et territoires de projet . L'objectif est de partager leur expérience sur la logistique des circuits courts ou de proximité , auto-alimenter leurs réflexions , tenter de la formaliser et capitaliser des retours d’expériences . Un premier atelier s'est déroulé le 17 novembre 2022 et portait sur l'engagement des collectivités dans la logistique des CACP ( compte-rendu sur ce lien ). Un second atelier intitulé "Réaliser un diagnostic logistique" a eu lieu le 7 décembre 2023. Cet article présente le compte-rendu de cet atelier ainsi que la parution du chapitre d'ouvrage "La construction de l'engagement des collectivités sur la logistique des CCAP (circuit court alimentaires de proximité) : perceptions des problématiques selon les territoires et les échelles". Nous nous excusons pour le délai de publication de ce compte-rendu, les échanges restent pertinents aujourd'hui. Un chapitre d'ouvrage en lien avec le cycle d'ateliers avec les collectivités et territoires de projets Les co-animateurs du GT Logistique ont publié un chapitre intitulé « La construction de l’engagement des collectivités sur la logistique des CCAP : perceptions des problématiques selon les territoires et les échelles » dans l’ouvrage coordonné par François Cassière et Virginie Noireaux : « Logistique(s) circuits courts et relocalisation. La réinvention des territoires » (2024, amU Editions, 220 p). Ce chapitre présente les résultats d’une enquête en ligne menée auprès des collectivités et territoires de projets pour comprendre et rendre compte de la manière dont elles / ils investissent le sujet de la logistique des CACP. Les réponses de 48 collectivités et territoires de projets ont été traitées : merci d'avoir pris le temps de répondre à cette enquête . Bien que limité en nombre, ce corpus permet de révéler quelques grandes tendances et de soulever des enjeux pour des travaux et actions futures. De manière générale ce travail montre : Une capacité d’expertise des collectivités et territoires de projet et des contraintes fortes , notamment liées au manque de ressources et de connaissances ; Des innovations organisationnelles qui restent à construire (des actions souvent cantonnées à la politique alimentaire et le service qui la porte) ; Des collectivités qui fondent leur action sur les remontées de terrain des acteurs opérationnels (producteurs, acteurs de la restauration, distributeurs...) et cherchent à partir de l’existant, en agissant comme acteurs pivots ; Des partenariats formels plutôt avec des acteurs publics et consulaires et une faible participation des opérateurs logistiques et de la grande distribution ; Des actions et instruments qui tendent à différer entre rural et urbain et selon l’échelle de la collectivité / du territoire de projet , en écho avec les problématiques logistiques rencontrées sur le territoire ; Des pistes sur la différenciation territoriale de l’action en matière de logistique alimentaire de proximité. Compte-rendu de l'atelier 2 "Réaliser un diagnostic logistique" Le 2ème atelier du groupe logistique a rassemblé 44 collectivités . Elles déclarent des niveaux d’avancements sur la logistique des circuits courts ou de proximité variés, propices à l’échange : 17 s’estiment peu avancées, 10 avancées, 13 commencent la réflexion. Pour poser une base de discussion et initier les débats, 3 collectivités ont présenté leurs expériences de diagnostic logistique (présentation basée sur un travail préalable mené avec le groupe logistique). Vous pouvez retrouver ces présentations en vidéo ci-dessous : Louise GENINI-PERRIN, PETR du Pays d’Epinal Coeur des Vosges : Guillaume LEBON, région Normandie Apolline BEYRIS—DUVIGNAU, Bordeaux Métropole Suite à ces présentations, les participants et participantes ont pu échanger en sous-groupe autour de sujets de discussion identifiés par les collectivités : la qualité des données logistiques dans les diagnostics de territoire, la difficulté de mobiliser les acteurs et celle inhérente à la prise du recul sur les données et les résultats, la mise en œuvre concrète sur le terrain. La synthèse des échanges est disponible dans le compte-rendu accessible ci-dessous : Merci au collectivités participantes aux ateliers et aux personnes ayant répondu au questionnaire du groupe logistique.
- Les fiches « réglementation » du CERD : une ressource gratuite et actualisée à destination des acteurs des circuits courts.
Association créée en 1990 à l’initiative d’agriculteurs de Bourgogne, le Centre d’Etude et de Ressources sur la Diversification (CERD) a pour objectif d’accompagner et faciliter le développement des circuits courts de commercialisation. Le CERD a orienté ses activités vers la transformation et la commercialisation des produits issus des exploitations agricoles en circuits courts et l’établissement de références réglementaires et technico-économiques. Convaincus de l’intérêt de réunir les acteurs de la recherche, de la formation et du développement autour de la thématique foisonnante de l’alimentation locale, les élus du CERD ont décidé de participer au RMT dès sa création et de s’investir en tant que co-pilote du groupe réglementation avec le Réseau des ateliers de transformation des lycées, puis actuellement avec Bordeaux Sciences Agro. Grâce au RMT alimentation locale, le CERD avec les autres membres du groupe, ont ainsi pu faire avancer au niveau national, l’application de la flexibilité dans les « petits » ateliers de transformation en participant à la fixation des seuils et en précisant ses contenus par secteur d’activités. Les fiches « réglementation » du CERD : une ressource gratuite et actualisée à destination des acteurs des circuits courts. La compréhension de la réglementation par l’ensemble des acteurs concernés est un enjeu central dans le développement d’une alimentation locale et de qualité. Pourtant, qu’il s’agisse de la réglementation sanitaire, de celle relative à l’étiquetage des produits, ou encore aux emballages et à leur gestion, les textes législatifs et réglementaires sont parfois d’une grande complexité, et leur interprétation peut représenter une difficulté, voir un frein. C’est la raison pour laquelle depuis plus de 30 ans, le CERD propose une lecture simple de ces cadres, sous la forme d’un recueil de fiches thématiques. La version 2024 vient d’être mise en ligne, et regroupe 35 références, toutes accessibles en ligne, et libres de téléchargement. Ces références sont à destination d’un public varié. Il peut s’agir d’agriculteurs (ou de candidats à l’installation) en démarche de diversification ou de commercialisation en circuit-court, ainsi que des conseillers agricoles. Les animateurs de PAT et les gestionnaires de la restauration collective y trouveront également des ressources utiles, notamment sur la logistique et la réglementation relative aux appels d’offre. Ce travail est mis à jour chaque année afin de suivre l’évolution réglementaire des sujets abordés. Leur intérêt réside également dans une lecture des cadres réglementaires adaptée aux acteurs du territoire. Les thématiques traitées couvrent la réglementation sanitaire (techniques de conservation, transformation végétale, transformation du lait…), la commercialisation (la facturation, la signalétique, l’étiquetage…), l’environnement (eau et énergie en circuit-court...) et d’autres sujets en lien avec les circuits courts (le bien-être animal, les signes de qualité…). Les fiches réglementaires évoquées constituent une partie d’un recueil plus large axé sur la diversification agricole, et dans lequel le lecteur peut également découvrir des références technico-économiques en production végétale, animale et services. Ces références prennent en compte les dimensions sociales, économiques et environnementales des sujets traités. L’élaboration de l’ensemble de ces références a bénéficié de différents financements au cours de son développement (région Bourgogne-Franche-Comté, FEADER, PNDAR…), mais n’est aujourd’hui plus financée par des fonds externes. Le maintien de cette ressource disponible gratuitement constitue un questionnement important pour les élus et l’équipe des salariés du CERD.
- Replay webinaire | Low-tech et filières alimentaires locales : un retour à la bougie ?
Replay du webinaire co-organisé avec les projets Céréalocales et DIVINFOOD avec le soutien du RMT Alimentation Locale le mardi 10 décembre de 10h00 à 12h00. Dans le cadre du RMT Alimentation locale, nous avions organisé en 2021 une table ronde sur le rôle des (nouvelles) technologies dans les circuits courts, en croisant plusieurs témoignages. Ces échanges riches ont soulevé plusieurs questions d'importance comme : y-a-t-il un positionnement commun des acteurs des circuits courts vis-à-vis des technologies ? Les outils mis en place sont-ils des supports à l'intelligence humaine ou viennent-ils en remplacement de celle-ci ? Ce webinaire, co-organisé avec les projets Céréalocales et DIVINFOOD, faisait donc suite à ce premier débat. Introduction du projet Céréalocales. Nous avions reçu Juliette Peres (FAB'LIM) en introduction, Roland Feuillas (Les Maîtres de mon moulin) qui nous a apporté son témoignage avec un moulin à vent à meule de pierre, Manon Plouchart (La Banque des territoires) qui nous a parlé de la place de la tech dans la transition agroécologique et alimentaire, Véronique Bellon-Maurel (INRAE, DigitAg) pour nous présenter les différentes technologies numériques pour l’agriculture durable et enfin nous avons terminé ce webinaire sur un débat animé par Théo Martin (INRAE). Retrouvez dès maintenant le webinaire en replay 👇 Ressources Podcast de Céréalocales : “ le low-tech dans les céréales ” Le replay de la table ronde sur le rôle des (nouvelles) technologies dans les circuits courts organisée dans le cadre du RMT Alimentation locale Analyse des usages du numérique dans les circuits courts : synthèse du rapport d’étude réalisé en collaboration avec le RMT Alimentation locale Article sur les circuits courts alimentaires à l'heure du numérique : quels enjeux ? Une exploration Projet européen DIVINFOOD : co-construction de filières courtes et intermédiaires en céréales mineures et légumineuses avec deux living labs consacrés aux céréales mineures : Hongrie Une série de practice abstracts présentant des résultats concrets du projet DIVINFOOD Article Quand l’innovation sociale réoriente l’innovation technologique dans les systèmes agroalimentaires : le cas des chaînes locales autour des blés Dossier de presse qui présente les démonstrateurs territoriaux pour la transition agroécologique et alimentaire
- Actualités COREnet - Circuits courts alimentaires : quand formation et conseil transforment l'agriculture durable
Cet article a été écrit par Diego Giuliani pour Icons dans le cadre du projet COREnet dont le RMT Alimentation Locale est partenaire. Le projet COREnet vise à créer un réseau européen de conseillers spécialisés dans les circuits courts alimentaires, favorisant l'échange de bonnes pratiques et le développement de formations adaptées. En renforçant les compétences des conseillers et en promouvant des approches diversifiées, l'objectif est d'accompagner les agriculteurs dans la transition vers des systèmes alimentaires plus durables et résilients. En savoir plus sur le projet COREnet . Article original (en anglais). Traduit pour le RMT Alimentation Locale par Anne-Cécile Brit (INRAE) Marché de producteurs - Caligari | Photo credits : Leonardo Improta - Icons Les circuits courts alimentaires révolutionnent l'agriculture, mais le succès ne se limite pas aux ventes directes. Des formations adaptées et des conseillers experts jouent un rôle crucial pour aider les agriculteurs à relever de nouveaux défis et à construire des systèmes alimentaires durables, équitables et résilients. Vous recevez peut-être chaque semaine un panier de fruits et légumes de votre agriculteur local, mais il est difficile d'imaginer à quel point les racines de ce modèle économique sont profondes. Elles remontent à une initiative d'un groupe de consommateurs japonais dans la région de la baie de Minamata dans les années 1960, visant à contrer une maladie neurologique causée par les poissons qu'ils consommaient. Connue sous le nom de "maladie de Minamata", elle résultait du rejet de méthylmercure dans la mer par une usine chimique. La solution trouvée s'appelait à l'origine teikei , signifiant "collaboration". "Les habitants de la région ont conclu un accord avec les agriculteurs locaux, s'engageant à acheter leurs produits pendant plusieurs mois. Ils étaient ainsi assurés de consommer des aliments plus sains ; en retour, les agriculteurs recevaient un paiement à l'avance" , rappelle l'auteur et documentariste français Tristan Thil dans son roman graphique Circuit Court , consacré à la première AMAP (Association pour le maintien d'une agriculture paysanne) créée en France en 2001 sur des principes similaires. "Il s'agit d'un contrat qui aligne les intérêts des consommateurs, en quête de produits de qualité, et des agriculteurs, qui ont besoin de stabilité financière", explique Thil. Le Japon et la maladie de Minamata peuvent sembler éloignés dans le temps et l'espace, mais comme le souligne le livre de Thil, ils partagent de nombreux points communs avec l'histoire de la ferme de Daniel et Denise, Les Olivades . Leur modèle économique a non seulement répondu à la demande croissante d'aliments plus sains, alimentée par des préoccupations telles que la crise de la vache folle, mais a également surmonté des défis familiers à de nombreux agriculteurs, comme l'augmentation de la concurrence suite à la création du marché unique européen. "Leur histoire reflète une transition d'une pratique de monoculture intensive dépendante des pesticides et contrôlée par les réseaux de distribution vers des méthodes de production et de vente entièrement nouvelles ", ajoute-t-il. Alors que l'urgence d'un système alimentaire plus durable se fait sentir, des initiatives comme les AMAP françaises ne sont que la partie émergée de l'iceberg. Répondant simultanément à des enjeux environnementaux, sanitaires et socio-économiques, elles partagent également l'objectif clé de raccourcir la chaîne d'approvisionnement alimentaire en réduisant le nombre d'intermédiaires . Directrice de recherche à l 'INRAE , un institut public français dédié aux sciences agricoles, Yuna Chiffoleau étudie les circuits courts alimentaires depuis plus de 20 ans. Elle a également co-fondé le réseau d'experts RMT Alimentation locale . " Les circuits courts modifient la manière de produire, transformer et commercialiser les produits, nécessitant la maîtrise d'une large gamme de tâches ", explique-t-elle. " Vous devez trouver vos clients, exceller en communication, gérer la logistique et bien plus encore. C'est beaucoup à gérer seul, c'est pourquoi les conseils et la formation sont si cruciaux. " C'est aussi la raison pour laquelle son institut est parmi les partenaires de COREnet , un projet européen visant à encourager l'adoption des circuits courts alimentaires en développant un réseau de conseillers plus efficace . "Alors que produire et vendre une carotte via des modèles conventionnels est simple, les circuits courts impliquent de nombreux types de carottes et d'approches de vente. Ce que les conseillers doivent donc fournir, ce sont des repères, plutôt que des références uniques valables pour tous. Plutôt que d'appliquer des procédures standardisées, ils doivent promouvoir et soutenir la diversité des modèles", explique Yuna Chiffoleau. D'où la nécessité pour le conseil de s'adapter à une large gamme de situations hétérogènes et de modèles de commercialisation, comme le souligne sa collègue de l'INRAE, ingénieure d'études, Anne-Cécile Brit : "Le conseil ne sera pas le même pour quelqu'un qui part de zéro que pour ceux qui travaillent déjà dans l'agriculture traditionnelle mais souhaitent passer aux circuits courts. Les conseillers peuvent aider les agriculteurs à aborder des questions non envisagées : comment allouer et gérer votre travail et votre temps pour que la transformation et la vente directe ne deviennent pas accablantes ? Comment fixer les prix de vos produits ? Comment communiquer efficacement avec les consommateurs ? ". Le besoin d’un accompagnement personnalisé est confirmé par Didier Mahé, de la Chambre d’Agriculture de Bretagne , qui a travaillé sur un projet développé par l’ Institut français de l’élevage (Idèle) pour soutenir les agriculteurs engagés dans les circuits courts alimentaires. « Pour ceux qui débutent dans les circuits courts, les premières questions concernent généralement la disponibilité des terres pour s’installer, qui ne sont souvent ni les meilleures ni les mieux situées stratégiquement par rapport aux consommateurs. Ensuite, ils s’interrogent sur l’aménagement des infrastructures et le respect des réglementations locales, l’identification des produits les plus adaptés à la vente, le choix des clients à cibler , etc. », explique-t-il. Prenons l’exemple de Florence, une ancienne ingénieure devenue productrice de fromages de chèvre, qui a scrupuleusement suivi les conseils lors du lancement de son activité. Malgré tous ses efforts, vendre ses fromages s’est révélé être un défi, et « les jours de marché étaient un enfer », raconte Christine Guinamard, de l’ Idèle . « Elle et son mari se levaient à 4 heures du matin pour traire les chèvres, puis elle rentrait à la maison pour s’occuper de leurs enfants et les emmener à l’école, avant de reprendre le relais de son mari sur le marché pour qu’il puisse partir travailler. Ce rythme était insoutenable, et après trois ans, ils ont craqué. » Grâce au conseil, Florence a compris qu’elle devait embaucher de l’aide, mais son expérience est loin d’être un cas isolé. « L e burn-out est une réalité dans les circuits courts, car ils exigent de gérer de multiples responsabilités. Cependant, les conseillers peuvent intervenir pour le prévenir. Ils aident à réorganiser le travail, à identifier l’équipement le plus adapté et à faciliter l’action collective pour partager les tâches, tout en fournissant des conseils pour maintenir la cohésion du groupe », explique Yuna Chiffoleau. Mais selon Christine Guinamard, les aspects organisationnels et économiques des circuits courts sont particulièrement cruciaux pour leur succès. « Pour assurer la réussite et éviter l’échec des entreprises, l’accompagnement doit mettre l’accent sur la gestion de la charge de travail, la fixation de prix réalistes et la planification financière », recommande-t-elle. Une juste rémunération des agriculteurs est un autre élément essentiel, souvent négligé lorsqu’on parle de durabilité alimentaire . Pourtant, l’histoire de Daniel et Denise démontre son rôle clé dans la transition vers une agriculture plus respectueuse de l’environnement. « Lorsque vos seuls clients sont les supermarchés et qu’ils ne veulent pas de pucerons sur leurs salades, vous êtes contraints de les éradiquer pour respecter leurs standards. Mais lorsque vous vous libérez de ces contraintes, vous pouvez adopter des méthodes durables et vous concentrer sur la qualité et le respect de l’environnement », expliquent-ils. Lorsqu’il travaillait sur son roman graphique, Tristan Thil a également recueilli le témoignage de Daniel, qui lui a expliqué que pour que cela soit viable, les prix ne doivent pas être fixés par l’offre et la demande, mais basés sur « des éléments réels, comme les dépenses de la ferme et la rémunération du travail, divisés par le nombre de personnes que la ferme est capable de nourrir ». « C’est ce qu’il appelait ‘le juste prix de l’alimentation’ », conclut Thil. « Il disait que si le prix est plus élevé, il y a de la spéculation, et s’il est plus bas, de l’exploitation. » Site du projet COREnet : https://shortfoodchain.eu/ Facebook: COREnet LinkedIn: COREnet
- Webinaire | Innover, créer, tester de nouveaux produits, mardi 21 janvier à 14h
Nous avons le plaisir de vous convier à ce webinaire organisé dans le cadre de la convention de partenariat INRAE - Institut Lyfe (anciennement Institut Paul Bocuse) d'INRAE le mardi 21 janvier à 14h00 à 15h00. Ce webinaire, illustré par des études de cas concrets, présente en 2 x 30 minutes les offres du Pôle Innovation de l’Institut Lyfe et met en lumière la complémentarité des expertises entre nos deux instituts, en vue d’ouvrir de nouvelles perspectives de collaboration. Au programme : De 14h00 à 14h30 Une approche centrée sur l’utilisateur : Etudes des attentes des professionnels et/ou consommateurs. Enquêtes en ligne, focus group, tests produits (à domicile, en condition réelle au sein des nombreuses infrastructures de l’Institut Lyfe). Etude de cas : Projet ANR « SocialFood » : Interactions Sociales, Norme Sociale et Consommation Alimentaire Durable. Avec Sabrina TEYSSIER (UMR GAEL) et Estelle PETIT (Responsable Innovation - Centre de Recherche & Innovation - Institut Lyfe). 14h30 à 15H00 Une approche culinaire : Veille tendance, idéation, prototypage & formulation, valorisation au sein d’un laboratoire de création culinaire dédié : le Cook Lab. Etude de cas : Projet européen DIVINFOOD : Construction de chaînes alimentaires courtes et intermédiaires, pour la valorisation de l'agrobiodiversité dans une alimentation végétale saine. Avec Yuna CHIFFOLEAU (UMR INNOVATION) et Marion ESTEVE (Chef de projet R&D - Pôle Innovation - Institut Lyfe). Lien de connexion