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  • Eclairage Covid-19 | Les agriculteurs et les agricultrices face à la crise sanitaire de la COVID-19

    "Comment les agriculteurs et les agricultrices ont-ils vécu, et vivent-ils encore, la crise sanitaire de la COVID-19, à la fois au niveau personnel mais aussi au niveau de leurs pratiques sur l’exploitation agricole ?" c'est la question traitée par Valéry Rasplus dans un article éclairant. 200 agricultrices et agriculteurs ont répondu à cette enquête qui permet de mettre en évidence que les mesures de confinement n'ont pas affecté de la même manière agriculteurs et agricultrices : 14% des agriculteurs indiquent avoir été affectés psychologiquement contre 38% des agricultrices. Découvrir l'article Cet article est également publié sur le site World Pandemic Network "plateforme montée au printemps 2020 par l’IEA de Paris et le RFIEA, qui donne accès à un répertoire mondial et actualisé des ressources scientifiques disponibles sur les impacts sociétaux et humains de la pandémie de Covid-19 (...)" Valéry Rasplus, " Les agriculteurs et les agricultrices face à la crise sanitaire de la COVID-19 ", AgriGenre, décembre 2020. Source en ligne : https://agrigenre.hypotheses.org/2329 Image de couverture : Dainis Graveris

  • Offre de thèse | Logistique alimentaire & économie circulaire - Université Gustave Eiffel SPLOTT

    Le laboratoire SPLOTT de l’université Gustave Eiffel, dont fait partie Gwenaëlle Raton, co-animatrice du groupe transversal Logistique du RMT Alimentation Locale, propose un contrat doctoral sur le sujet : « L’économie circulaire dans les filières alimentaires : quels enjeux logistiques ? ». La thèse se propose de questionner les enjeux logistiques associés à la diffusion des principes de l’économie circulaire dans les filières alimentaires. Il s’agira notamment de questionner les performances de la logistique de collecte des biodéchets et de la consigne. Les enjeux concernent en premier lieu les distances et ce faisant la localisation des lieux logistiques associées : points de collecte et de lavage des consignes, centres de tri, plates-formes de valorisation, mais aussi l’organisation de cette logistique par les acteurs. Les candidats potentiels sont invités à consulter le descriptif du sujet ici : Fiche détaillée Contacts : Gwenaëlle Raton : Gwenaelle.raton@univ-eiffel.fr Corinne Blanquart : Corinne.blanquart@univ-eiffel.fr Image de couverture : Possessed Photography Date de publication : 12/02/2021

  • Éclairage Covid-19 | Retour d’expérience : manger local en temps de confinement à Lyon et alentours

    Cet éclairage présente les résultats d’une enquête qualitative exploratoire et participative menée à Lyon et alentours d’avril à juin 2020 auprès d’un panel de 31 habitant•es. Qu’ils et elles soient débutant•es ou habitué•es, intermittent•es ou puristes, l’enquête s’est intéressée aux mangeurs et mangeuses de produits locaux en situant la place qu’occupe le “local” dans leurs pratiques et à la façon dont le confinement est venu influencer celles-ci. Eclairage rédigé par Marie-Amandine Vermillon, psychologue sociale et co-fondatrice de l’association lyonnaise BelleBouffe qui agit en faveur d’un système alimentaire local plus écologique et solidaire. Ce texte n'engage que son auteure et pas l'ensemble du collectif qui rédige les bulletins. Choix et préoccupations alimentaires Se procurer puis manger certains aliments se justifie par des préoccupations à la fois personnelles, sociales et environnementales. Parfois combinées, parfois distinctes, ces préoccupations se sont actualisées en contexte de confinement (printemps 2020). Préoccupations sanitaires : elles sont de deux ordres et les choix alimentaires produits par les personnes s’inscrivent dans des stratégies motivationnelles distinctes : éviter de : il s’agit d’éviter les lieux de distribution pour minimiser les risques de contamination. aller vers : l’incorporation de certains aliments peut jouer un rôle de protection. Se tourner vers des produits locaux est une manière de faire face aux potentiels risques liés au virus. Préoccupations gustatives : pour certain•es, il est important de prendre plaisir à déguster certains aliments. L’acte alimentaire constitue alors un acte de réconfort. Préoccupations sociales : soutien aux producteurs : au-delà des motivations orientées vers soi, le contexte inscrit aussi davantage le choix des mangeurs et leurs justifications dans une perspective altruiste qui se traduit par le soutien aux producteurs locaux. “On sauve les producteurs, les vaches continuent à faire du lait et la campagne des belles salades.” Préoccupations environnementales : des préoccupations plus larges portées sur la protection de la “biosphère” de façon générale sont également mises en avant. Alimentation durable et trajectoires alimentaires Bien que contextuels, les préoccupations des mangeurs s'inscrivent dans des trajectoires alimentaires qui sont le produit d’histoires, de transmissions et d’influences familiales, sociales et culturelles. Nous avons émis l’hypothèse qu’il existait, dans les trajectoires alimentaires, une forme de processus qui décrit les différentes phases d’un changement de pratiques en faveur d’une alimentation durable (“concept non stabilisé voire mot-valise, nous entendons ici l’«alimentation durable» en tant qu’ensemble de pratiques, de la production à la consommation de biens alimentaires, économiquement viables, socialement soutenables et écologiquement responsables” (Chiffoleau et Prevost, 2012)). Au sein de ce parcours, on voit différentes formes de soucis apparaître à certaines phases du changement. Suite à des mises en tension entre préoccupations personnelles et préoccupations sociales, elles sont parfois délaissées, parfois renforcées et combinées pour maintenir certaines pratiques et initier de nouvelles. Ce processus de changement de pratiques a tendance à glisser de raisons centrées sur le “moi” (je fais ça pour ma santé par exemple) pour aller vers des raisons plus interdépendantes (je fais ça pour les producteurs, la biodiversité, l’économie locale, les conditions de travail...). Ce processus a pu être relevé lors des entretiens auprès des personnes qui avaient cheminé sur un temps long (plusieurs années). Du côté des personnes qui se sont tournées vers une alimentation plus durable lors du confinement (N=5), il nous a paru intéressant de voir si ce processus pouvait s’appliquer dans un contexte particulier ou si d’autres formes de préoccupations et de leviers ont favorisé ces nouvelles pratiques alimentaires. Dans ce petit panel, les situations alimentaires sont hétérogènes et les raisons qui ont poussé à se diriger vers une alimentation différente de celle habituelle sont variées. Des attentes sociales propres au contexte de Covid ont parfois primé et conditionné en partie le processus de changement des pratiques. Les environnements facilitants, c’est-à-dire porteurs de ressources nécessaires pour permettre aux personnes d’agir, ont eux permis un passage à l’acte rapide en redonnant du contrôle (donc du pouvoir) aux habitant•es puisqu’il leur paraissait plus facile de réaliser certaines pratiques désirées mais empêchées. Certains témoignages peuvent cependant être considérés comme prototypiques car ils renvoient à notre hypothèse : le changement commence d’abord par des soucis centrés vers le “moi” pour s’agrandir au fil du temps. Des facteurs situationnels vont venir faciliter ou au contraire freiner l’adoption de nouvelles pratiques. Réflexivité, littératie alimentaire et transmission sociale Les différents soucis s’inscrivent dans une forme de réflexivité alimentaire : le contexte de confinement a provoqué une remise en question des conduites alimentaires habituelles ce qui a entraîné une mise à distance des manières de faire. Les attitudes réflexives ont constitué un terreau favorable à la prise de conscience et l’émergence de pratiques tournées vers une alimentation plus locale et/ou biologique (ou au maintien et renforcement de pratiques déjà en place). Les attitudes réflexives ont ainsi facilité une “décristallisation” des habitudes et donc impacté les pratiques alimentaires des personnes. Par ailleurs, cette réflexivité était plus facile à mettre en œuvre parce que le rapport au temps et les rythmes de vie des personnes ont évolué. Pour notre échantillon, ce contexte a plutôt favorisé la réappropriation de son alimentation : des personnes ont fait le choix de et sont parvenues à se tourner vers une alimentation plus locale ou ont maintenu des pratiques déjà existantes. C’est un contexte qui a permis de prendre ce temps, de favoriser une certaine réflexivité, d’initier des pratiques peu habituelles et de transmettre des savoirs à ses proches. Les stratégies d’approvisionnement Nous avons souhaité identifier les stratégies d’approvisionnement mises en place par les mangeurs. L’analyse des entretiens a permis de mettre en avant quatre profils types représentants les itinéraires opérés pour se procurer à manger. Les (quasi)inchangés Ces mangeurs n’ont connu que peu de changements dans leur manière de s’approvisionner. Certains d’entre eux ont dû renoncer aux marchés, ils ont donc choisi de concentrer leurs pratiques d’achat dans le magasin - proposant des produits locaux, bio/raisonnés et vrac - qu’ils avaient l’habitude de côtoyer. D’autres ont cherché le producteur qu’ils avaient l’habitude de fréquenter afin de pouvoir poursuivre leurs achats auprès de celui-ci lorsqu'il avait mis en place un point de retrait. Enfin, d’autres encore n’ont connu aucun changement puisque les lieux de distribution qu’ils avaient pour habitude de fréquenter ont été préservés (AMAP, magasins proposant des produits locaux, bio et vrac, magasins de producteurs). Les transformés Ces mangeurs ont la particularité d’avoir initié et intégré de nouvelles formes d’approvisionnement à celles plus anciennes. Il ne s’agit pas de délaisser l’une pour aller vers l’autre mais d’un processus de transformation qui va s’inscrire dans une temporalité plus longue que le confinement. Cet enrichissement des pratiques est rendu possible par le contexte du confinement qui leur a permis de franchir le cap en prenant le temps de tester de nouvelles sources d’approvisionnement dont ils avaient connaissance, qui leur donnaient envie voire qu’ils avaient adoptées par le passé mais qui, à l’époque, ne les satisfaisaient pas totalement. La majorité d’entre eux (60%), a adhéré à une AMAP, un autre s’est initié au magasin de producteurs tandis que d’autres ont eu recours à des paniers de producteurs (pour l’un, un point de retrait, pour l’autre via une plateforme en ligne). Les testeurs sous contraintes Ces mangeurs de produits locaux se sont vu privés de marchés. Le marché est un lieu d’approvisionnement chargé d’affects : il leur “manque” et ils ont hâte d’y retourner une fois le confinement passé. Différents choix temporaires ont été opérés pour pouvoir se fournir en fruits et légumes locaux pendant le confinement : adhésion éphémère à une AMAP, achat de paniers de producteurs dans un point de retrait éphémère, achat au sein d’un magasin de producteurs ou d’un magasin proposant des produits locaux, bio et vrac près de son habitat. Les nouveaux locavores Ces mangeurs ont (radicalement) changé leur manière de s’approvisionner. Alors qu’ils avaient pour habitude de se rendre principalement dans les supermarchés “traditionnels” de la grande distribution et ne consommaient que très rarement voire pas du tout de produits locaux, le confinement a constitué un contexte propice au changement de comportements. Ils ont initié de nouvelles pratiques en choisissant de se tourner vers une alimentation plus locale et biologique : supermarché bio, achat de paniers de producteur dans un point de retrait éphémère ou livrés à domicile. Manger en confiance et proximité Une méfiance consensuelle envers la grande distribution Beaucoup de répondant•es ne font pas confiance aux GMS et décrivent certaines pratiques des acteurs agro-industriels comme étant néfastes. Cette défiance envers la grande distribution ne se traduit pas toujours en actes puisque les mangeurs racontent qu’ils n’ont pas forcément la possibilité de trouver des solutions alternatives accessibles pour se procurer à manger. Certain•es citent même les contradictions qui les animent (en matière d’attitudes VS pratiques effectives) et la culpabilité que cela peut engendrer chez eux. Manger local pour manger en confiance Cette méfiance accordée à la grande distribution se ressent fortement lorsqu’il s’agit de produits frais vendus dans les GMS. Ces aliments ne sont pas “bons” à manger biologiquement mais également symboliquement tandis que les aliments locaux sont désirés et incorporés avec plaisir par les mangeurs, ils leur font “du bien”. Le bien n’est évidemment pas à entendre d’un point de vue purement nutritionnel mais bien d’un point de vue multidimensionnel avec une forte valence identitaire. L’incorporation de produits locaux permet l’expression de valeurs et est le signe d’un attachement socio-spatial. La proximité physique des producteurs permet aux produits locaux d’être bons. Les personnes achètent et mangent en confiance grâce à cette notion de proximité : proximité avec le vendeur, avec l’épicerie et/ou le producteur. La confiance placée dans les commerçants et/ou les producteurs se communique ainsi au produit (Masson, 2020). La surveillance et la nécessité de contrôler ce que l’on mange diminue donc avec le sentiment de proximité puisqu’elles sont déléguées à l’épicier ou au producteur qui constituent les acteurs sociaux à qui les mangeurs font confiance. Nous pensons qu’il s’agit d’un élément fondamental à considérer pour comprendre le recours à certaines formes d’approvisionnement en contexte de confinement. La place du numérique dans les pratiques alimentaires Des services numériques publics, privés et citoyens ont tenu une place importante pendant la période de confinement. Identifier les sources d’approvisionnement Le site de la Ville de Lyon Le site de la Ville de Lyon a été cité à plusieurs reprises. Il a notamment permis aux habitants d’identifier les points de collecte organisés par les producteurs habituellement présents sur les marchés (bien qu’il n’ait pas été cité dans notre recherche, nous avons constaté que le site éphémère créé par la Métropole de Lyon a été utilisé par les habitants pour identifier des systèmes d’approvisionnement puisqu’une partie des utilisateurs de notre carte interactive l’a connue grâce au site de la Métropole). La carte interactive BelleBouffe - Zéro Déchet Lyon Le service numérique collaboratif a également été utilisé par certains interviewés pour identifier les sources d’approvisionnement se situant à proximité de leur lieu d’habitat. S’informer, partager et commander : le cas de Facebook Une partie des personnes interviewées se sont appuyées sur des communautés (groupes Facebook) en ligne pour pouvoir s’informer, identifier les producteurs (ou revendeurs) et partager des informations avec les autres membres de la communauté. Ces groupes en ligne pouvaient être fréquentés avant le confinement (groupes de quartier comme “Croix-Rousse Solidaire” par exemple) ou pendant le confinement après qu’ils aient émergé (ex : Marchés Solidaires 69). On peut imaginer que ces communautés (existantes ou émergentes) - issues d’une plateforme privée - ont rempli une fonction économique en favorisant les échanges marchands (BtoC), une fonction sociale puisqu’elles ont créé et/ou entretenu des liens de sociabilité et d’entraide entre habitants, et une fonction démocratique puisque ce sont des citoyens qui se sont organisés collectivement pour reprendre la main sur les systèmes de distribution des aliments. Pour les groupes tels que Marchés Solidaires, ils ont aussi favorisé un soutien et une reconnaissance sociale des mangeurs vers les producteurs. Ils ont aussi offert un cadre facilitant le recours à des produits locaux puisque les usages de ces plateformes préexistaient au confinement et les ont rendus plus accessibles. Acheter en ligne Certaines personnes utilisaient déjà ou se sont mises à utiliser des sites et applications pour faire leurs achats (La Fourche, Too Good To Go, Potager City, La Ruche qui Dit Oui, Maréchal Fraicheur, Ma ferme en Ville). Lorsque le recours à des sites en ligne est nouveau, celui-ci permet aux répondants de diminuer les risques associés à la crise sanitaire. Cuisiner Pour ce qui est des pratiques culinaires, des personnes ont eu recours à internet pour trouver des recettes en ligne. Pratiques culinaires Se faire à manger : vécu positif La majorité des personnes interviewées dit avoir plus cuisiné qu’auparavant qu’il s’agisse de novices en la matière ou pas. La confection de plats faits-maison est ainsi beaucoup plus importante qu’hors confinement. Pour les novices, certaines appréhensions et attitudes négatives préexistaient dans le fait de cuisiner mais elles ont été levées grâce à : La dimension sociale de leurs pratiques. Certaines personnes ont vécu le confinement en couple ou en colocation. Des dynamiques collectives se sont articulées autour du temps des repas (confection). Chargées d’affects positifs, elles ont par exemple permis le partage de savoir-faire entre membres d’un foyer. La dimension temporelle. Les rythmes de vie et le temps vécu n’étaient plus les mêmes. Les personnes ont ainsi “pris le temps” de s’essayer à la cuisine. Ce temps accordé à la cuisine était propice à déconstruire les représentations que les personnes pouvaient s’en faire et a permis le développement de connaissances et compétences culinaires au fil de l’eau (ce qui a augmenté leur sentiment d’auto-efficacité et motivation à cuisiner). La dimension socio-spatiale. Internet et les réseaux sociaux facilitent l’accès à des ressources (recettes de cuisine par exemple) et la construction de nouvelles normes autour de la cuisine. Finalement, l’acte de cuisiner a été vécu positivement par toutes les personnes interviewées. Contrôle alimentaire et maîtrise du corps Une partie des répondants a mis en place des stratégies de contrôle alimentaire pour garder la maîtrise de leur corps (qu’elles soient qualifiées ou non de régime). Les motivations poussant à la pratique de régime sont plutôt d’ordre esthétique voire de santé. Ces pratiques tentent de prévenir une potentielle prise de poids ou bien au contraire de réguler son poids suite à la prise de kg du fait de l’inactivité physique constatée et/ou des envies de cuisiner et manger. Quelques personnes ont également effectué des jeûnes pour des raisons semblables. Réduire la viande, augmenter les légumes Certains hommes qui avaient pour habitude de manger de la viande se sont mis à réduire leur consommation de viande ou à la supprimer totalement pour des raisons d’ordre sanitaire ou écologique. Par ailleurs, une majorité de répondant•es a précisé avoir augmenté sa consommation de légumes. Le plaisir, un fondamental Les mangeurs confinés ont décrit leur alimentation en termes de plaisir et de convivialité. Au-delà d’un plaisir individuel, qui peut être procuré par la préparation et l’incorporation de produits locaux “Je prends beaucoup de plaisir à avoir des fruits et des légumes qui ne viennent pas de loin et c’est vrai que c’est assez plaisant.” le plaisir recouvre une dimension sociale forte. Dans les immeubles ou au sein des foyers, des rituels alimentaires sont mis en place ou perdurent pour : se procurer à manger. Par exemple, une personne a endossé un rôle clé pour permettre à son voisinage d'obtenir des paniers de producteurs de façon hebdomadaire. Chaque samedi, la réception des paniers est attendue avec impatience par les différents protagonistes de l'immeuble. Dans ce cas, le plaisir apparaît à plusieurs niveaux : le plaisir gustatif et qualitatif attribué aux produits locaux mais aussi le plaisir d’être ensemble et de faire ensemble (émotion collective forte). “Pour le coup, y en a plein qui disent que justement ça alors, le confinement c’est dur mais par contre qu’est ce que c’est top d’avoir des bons légumes livrés chez soi. Ça c’est un des points positifs du confinement. Et puis comme on dit en ce moment, on se fait plaisir par la bouffe donc je peux vous dire que ça se fait plaisir, ça se prend un panier, il coûte cher mais c’est pas grave, je me le prends. C’est vraiment, ça a toute son importance, c’est un peu la fête de l’immeuble le samedi quand on est livré. Les gens sont hyper contents. “ se faire à manger. Pour les personnes vivant en couple ou en colocation, des temps forts autour de la cuisine ont été imaginés et ritualisés. La confection des repas constitue alors un temps pour se retrouver et prendre du plaisir à faire ensemble. manger ensemble. Pour les personnes qui ne vivent pas seules, la commensalité et la convivialité étaient de mise. Être ensemble et partager un repas avec les membres de son foyer, pouvoir découvrir ou faire découvrir des produits que l’on a cuisinés pour ses proches est toujours un élément structurant et fondamental pour les mangeurs. Conclusion Le confinement mis en place au printemps 2020 pour cause de crise sanitaire a constitué un événement inédit. Le caractère inattendu et menaçant de cette situation exceptionnelle apparaît particulièrement propice à la décristallisation des habitudes et au changement de comportement (Lewin, 1947). Dès le 29 avril 2020, dix membres de l’association BelleBouffe ont investigué la manière dont le confinement est venu bouleverser les pratiques des mangeurs résidant à Lyon et ses alentours proches. Par la force du collectif, les 31 témoignages recueillis et analysés permettent de garder une trace, une mémoire de cet événement inédit. Il en ressort globalement : 👉des changements d’attitudes et de préoccupations alimentaires propres au contexte de la crise sanitaire 👉une diversité de profils et de situations alimentaires nous indiquant que les leviers en matière de changement de pratiques sont multiples et doivent être adaptés à chaque situation. 👉des enseignements sur les processus de changements de pratiques alimentaires. Les changements se font par étapes à travers des mises en tension entre intérêt individuel et intérêt collectif, intérêt à court terme et intérêt à long terme. 👉le plaisir et la dimension sociale de l’alimentation restent centrales tant dans les questions d’approvisionnement que de confection et de partage des repas. Nous avons été marqué•es par les récits et vécus plutôt positifs des mangeurs et mangeuses quant à leur situation alimentaire de confinement. Cette positivité ressentie à travers notre étude ne doit pas effacer les situations alimentaires subies par un nombre toujours plus croissant d’habitant•es : le recours à l’aide alimentaire explose et les inégalités d’accès à une alimentation de qualité se creusent encore davantage avec la crise sanitaire. Plus que jamais, il paraît essentiel de lutter pour un système alimentaire local et global plus écologique et solidaire. La suite Initié lors du 1er confinement 2020, BelleBouffe a eu à cœur de poursuivre ce travail. Nous avons entamé une 2ème phase de notre recherche grâce au soutien de trois étudiant•es du Master de Psychologie Sociale Appliquée de Lyon 2 : Evelyne Michaud, Matias Gomez et Solène Caspar qui viennent tout juste d’interviewer de nouveaux les personnes interrogées lors de notre première enquête. Les résultats seront disponibles prochainement ! Ensuite, nous allons réaliser un travail de compilation et de synthèse en partenariat avec Pauline Remaud (laboratoire Coactis) qui a enquêté auprès des producteurs et distributeurs de produits locaux de manière à saisir les stratégies d’adaptation que ceux-ci ont employées lors du 1er confinement. Pour aller plus loin : Intégralité du premier retour d'expérience

  • Avis du CESE | Pour une alimentation durable ancrée dans les territoires

    Le Conseil Economique Social et Environnemental a publié récemment (09/12/2020) un avis "pour une alimentation durable ancrée dans les territoires", rapporté par Florence Denier-Pasquier (groupe environnement et nature) et Albert Ritzenthaler (groupe CFDT), au nom de la section de l'agriculture, de la pêche et de l'alimentation, présidée par Etienne Gangneron. Yuna Chiffoleau, directrice de Recherche à INRAE et co-animatrice du RMT Alimentation Locale, a été auditionnée aux côtés de nombreux experts dans le cadre de cet avis. Dans un contexte de crise sanitaire de la Covid-19 et en s'appuyant sur le constat d'un système alimentaire mondialisé en bout de souffle, le CESE s'est saisi du sujet avec l'objectif de "renforcer les politiques publiques pour réussir la nécessaire évolution de nos modèles de production, de transformation, de distribution et de consommation des produits alimentaires." 3 grandes préconisations sont développées pour permettre l'accès de tous à une alimentation durable, équilibrée et ancrée dans les territoires : - Renforcer la démocratie alimentaire - Développer des systèmes alimentaires locaux et durables - Mettre en cohérence les politiques publiques au service d'une transition rapide vers une alimentation durable Consulter l'avis Pour une alimentation durable ancrée dans les territoires. Retrouvez ci-dessous la vidéo de présentation par les rapporteurs : Illustration : couverture de l'avis du CESE. Article publié le 12/01/2021

  • Enquête | Accompagnant·e·s des producteurs·trices en circuits courts

    Lancement d'une enquête du CASDAR TRAC (Trajectoire d’évolution de l’organisation du travail pour les exploitations en circuits courts) auprès des accompagnant·e·s des producteurs·trices en circuits courts Le projet TRAC vise à étudier les impacts de l’organisation du travail à travers le temps sur la pérennité des fermes s’orientant vers les circuits courts ainsi qu’à développer des outils à destination des agriculteurs·trices et des accompagnant·e·s des circuits courts pour aider à l’établissement de situations d’équilibre, c’est-à-dire viables et vivables. En tant qu’intervenant·e·s auprès des producteurs·trices en circuits court, vous avez des regards sur les situations des exploitations, dans les filières comme dans les territoires qui sont particulièrement riches et complémentaires des témoignages qui pourront être recueillis directement auprès des agriculteur.trice.s. Ainsi, en parallèle de la réalisation d'entretiens et de l'expérimentation d'une méthode d'accompagnement auprès des agriculteurs·trices, un questionnaire sur vos pratiques actuelles (méthodes, repères et références utilisés) et vos besoins en matière d’accompagnement du travail dans les exploitations en circuits courts a été lancé. Cette enquête en ligne, disponible jusqu’à mi-janvier 2021 vise à dresser un panorama large de vos pratiques et des questions que vous vous posez. Courant 2021, les résultats de cette enquêtes seront approfondis au cours d’une réunion participative (en présentiel ou distanciel) regroupant une dizaine de conseillers/accompagnants. Répondre au questionnaire En savoir plus sur le projet : http://idele.fr/reseaux-et-partenariats/trac.html Le projet TRAC est soutenu par le RMT Alimentation Locale, retrouvez tous les projets soutenus à ce lien.

  • Publication | Les Tiers Lieux Nourriciers

    Comment mobiliser les citoyens dans les transitions agroécologiques, créer des ponts entre les mangeurs et les producteurs, initier des partenariats entre acteurs de la recherche, associations de territoire et institutions ? Les tiers-lieux nourriciers, objets jusqu’alors peu connus, font partie de ces initiatives locales venues bousculer les systèmes alimentaires et font l'objet de cette nouvelle publication dont l'auteure principale est Julie Dechancé (INRAE - UMR Innovation), coordonnée par Juliette Peres (FAB'LIM/InCitu) et Yuna Chiffoleau (INRAE - UMR Innovation) toutes deux animatrices au sein du RMT Alimentation Locale. La brochure "Les tiers-lieux nourriciers engagés pour la transition agroécologique et alimentaire" est le fruit d’une exploration menée entre 2019 et 2020 par FAB’LIM, INRAE Montpellier – UMR Innovation et InCitu, en partenariat avec la Chaire AgroSYS – Institut Agro et la DRAAF Occitanie. Elle s’appuie sur un recensement de 125 tiers-lieux nourriciers en France et la réalisation d’une vingtaine d’entretiens auprès de fondateurs, gestionnaires et usagers de ces lieux. Pensé comme un outil au service de porteurs de projet de tiers-lieux nourriciers et d’acteurs d’initiatives existantes, ce guide propose 6 fiches défis pour s’inscrire, étape par étape, dans un processus de transition : Fiche défi 1 : Sensibiliser et autonomiser les usagers sur la transition agroécologique du territoire Fiche défi 2 : Participer à l’installation d’agriculteurs hors cadre familial Fiche défi 3 : Changer le système agricole local Fiche défi 4 : Changer les pratiques alimentaires Fiche défi 5 : Faire vivre une communauté apprenante Fiche défi 6 : Agir pour la résilience alimentaire de son territoire Fruit d’une coopération société-recherche et de nombreuses participations (les tiers-lieux nourriciers interrogés, Evelyne Loste d’INRAE, mais aussi la Coopérative des Tiers-lieux et France Tiers-Lieux), ce travail est un point de départ pour approfondir d’autres enjeux comme le rapport des tiers-lieux aux politiques alimentaires de territoire, la reconnaissance juridique des activités de production, les dynamiques de mobilisation citoyenne dans la formation de communautés apprenantes et la consolidation des modèles économiques. FAB’LIM, INRAE Montpellier – UMR Innovation et InCitu, en partenariat avec France Tiers-lieux et la Coopérative des Tiers-Lieux poursuivront ces échanges lors d’un cycle de webinaires en 2021. Télécharger la brochure Illustration : couverture de la brochure, conception : Terre Nourricière

  • Candidatez au Prix de thèse de la transition écologique juste et solidaire avant le 31 janvier 2021

    La Fondation Terre Solidaire lance la première édition du Prix de Thèse en faveur d’une transition écologique, juste et solidaire. Trois lauréats seront sélectionnés par un jury, composé de chercheurs et d'acteurs, et présidé par Gaël Giraud. Les dossiers de candidatures sont à retourner au plus tard le 31 janvier 2021. Ce prix vise à récompenser des travaux de thèse, tous secteurs disciplinaires confondus, participant à améliorer les réflexions, réalisations et solutions des acteurs concernés par la mise en œuvre d'une transition écologique juste et solidaire en France. La Fondation Terre Solidaire veut particulièrement encourager de récents docteurs diplômés depuis 2016, ayant réalisé leur thèse en partenariat avec des acteurs (en particulier parmi les mouvements sociaux, associations citoyennes, syndicats, organisations de l'économie sociale et solidaire, collectivités, et organismes publics) ou ayant fait l'effort de dégager des enseignements pour l'action à partir de leurs travaux doctoraux. Leur recherche doit avoir traité d'enjeux relatifs à la transition écologique, dans le contexte français, avec une attention aux situations d'inégalités ou de discriminations afin de favoriser la concrétisation des objectifs de justice sociale et environnementale. Une dotation de 5000 € récompensera le ou la meilleur·e candidat·e sélectionné·e par le jury, et deux dotations de 1000 € primeront les deux autres. Pour télécharger l'appel à candidature : bit.ly/3lKw35R Pour candidater, rendez-vous sur le site internet dédié au Prix :www.prix-these.fondation-terresolidaire.org Pour de plus amples informations sur le Prix ou le dépôt de la candidature, n'hésitez pas à contacter la Fondation Terre Solidaire à l’adresse suivante : prix-these@fondation-terresolidaire.org

  • Projet FRUGAL (FoRmes Urbaines et Gouvernance Alimentaire) | Webinaire de Luc Bodiguel le 17/12

    L'équipe du projet FRUGAL (FoRmes Urbaines et Gouvernance Alimentaire) a le plaisir de nous partager le livret de recherche présentant les principaux résultats de ce projet de recherche action. En complément, Luc Bodiguel proposera un webinaire le 17/12 à 13h30 (lien) pour revenir sur deux méthodes liées à la gouvernance alimentaire locale. La question alimentaire en milieu urbain a fortement évolué ces dernières années sous la pression des contraintes environnementales et climatiques mais aussi d’un ensemble de facteurs liés à la dépendance alimentaire, aux évolutions des modes de consommation et à l’épuisement (relatif) du modèle de la grande distribution dans les périphéries des villes. L’accroissement de la visibilité publique des circuits courts de proximité, qui restent minoritaires quant aux volumes consommés mais dont les réseaux se démultiplient et se densifient, constitue un signe de ces évolutions : l’émergence d’initiatives publiques en faveur de systèmes alimentaires locaux durables témoigne d’une évolution importante des cadres de l’action publique, dont les Projets Alimentaires Territoriaux (PAT) mis en œuvre depuis 2014 constituent l’élément le plus identifiable. Cependant des tensions apparaissent entre les projets d’acteurs (producteurs, transformateurs et distributeurs) non seulement sur la question des prix mais aussi sur la question des pratiques. Des questions émergent également quant à la différenciation des systèmes alimentaires et ses déterminants locaux, notamment ceux liés aux configurations socio-territoriales : composition de la population, formes urbaines, organisation économique des filières alimentaires locales, organisation des systèmes d’acteurs de l’alimentation et des rapports de force au sein de ce dernier. C’est donc toute une cybernétique qui évolue et nécessite de nouvelles régulations et de nouvelles gouvernances sous la pression d’évène­ments exogènes (climatiques et environnementaux notamment). Dans ce contexte, le projet de recherche FRUGAL a cherché à décrire les caractéristiques et les évolutions de systèmes alimentaires urbains dans une perspective comparative pour un ensemble de données-socles, et monographiques pour certaines approches plus exploratoires. Les travaux ont porté sur différentes aires urbaines constituées autour de 11 villes : une grande métropole de rang européen (Lyon), trois métropoles de rang national (Nantes, Rennes et Grenoble), trois villes moyennes de rang régional (Caen, Angers, Poitiers) et enfin deux villes de plus petite dimension (Lorient, Roanne). La Rochelle (Ville moyenne) et Alençon (petite ville) ont constitué des terrains complémentaires. Le présent livret de recherche propose sous une forme synthétique de saisir les différents résultats de la recherche FRUGAL : Découvrir le livret de recherche Quatre parties composent ce livret. La première s’intéresse aux flux alimentaires urbains et propose des méthodes pour les comprendre et les mesurer, ainsi que des études de cas. La seconde présente elle-aussi des outils méthodologiques et des études plus spécifiques concernant d’une part la gouvernance des systèmes alimentaires et ses évolutions, d’autre part l’accessibilité sociale à l’alimentation au prisme de la justice alimentaire. La troisième partie interroge les formes urbaines résultant de l’évolution de l’alimentation et fournit un focus sur le commerce alimentaire. La quatrième partie propose une approche systémique des systèmes alimentaires urbains à partir de cas d’étude et de réflexions plus transversales. Elle se termine par une proposition d’indicateurs visant à apprécier la résilience des systèmes alimentaires urbains par les indicateurs. Un webinaire pour aller plus loin Luc Bodiguel, chercheur au CNRS, proposera un webinaire le 17/12 de 13h30 à 14h30, dans le cadre des webinaires de la priorité Systèmes Alimentaires Urbains de l'INRAE (retrouvez la chaîne dédiée ici), intitulé : Retour sur deux méthodes Frugal liées à la gouvernance alimentaire locale (projetfrugal.fr) La frise chronologique FRUGAL et la Classification des outils juridiques à disposition des collectivités locales pour agir dans le domaine de l'alimentation locale. Après une brève présentation, nous pourrons discuter de l'intérêt de ces méthodes et de leur usage par les associations, les citoyens et les collectivités territoriales. Suivre le webinaire Pour ne pas louper le webinaire, pensez à définir un rappel directement sur la vidéo.

  • Chaînes alimentaires durables : quelles recommandations pour un futur programme de recherche ?

    Yuna Chiffoleau, directrice de recherche à INRAE et co-animatrice du RMT Alimentation Locale, et Tara Dourian, ingénieure d'études à INRAE et membre du RMT Alimentation Locale, publient dans la revue Sustainability un article, que nous vous invitons à décourvir, intitulé "Sustainable Food Supply Chains: Is Shortening the Answer? A Literature Review for a Research and Innovation Agenda (en anglais uniquement) Résumé de l'article : Les chaînes alimentaires courtes et de proximité (CACP) retiennent de plus en plus l'attention dans la recherche sur les systèmes alimentaires, en raison de leur popularité croissante auprès des consommateurs, des producteurs et des décideurs politiques au cours des dernières décennies. Rédigée à la demande de l'IEEP (Institute for European Environmental Policy) dans le but d'appuyer le programme de recherche et d'innovation Horizon Europe, cette revue de littérature fait le point sur la définition et la caractérisation des CACP, ainsi que sur leur durabilité. S'appuyant sur des hypothèses sur la durabilité des CACP élaborées dans le cadre d'un réseau d'experts en France, cette revue synthétise un large éventail de publications sur les CACP mobilisant diverses disciplines et rédigées en anglais ou en français, tout en soulignant spécifiquement les résultats empiriques issus de projets européens. Bien que la littérature tende à s'accorder généralement sur les avantages sociaux des CACP, leurs impacts économiques et environnementaux montrent généralement des résultats plus hétérogènes, tandis que leurs dimensions santé/nutrition et gouvernance restent sous-explorées. Sur la base de cette revue, des recommandations sont formulées pour un futur programme de recherche et d'innovation, qui pourra traiter notamment de la contribution des CACP à la transition et à la résilience des systèmes alimentaires dans le contexte actuel de la crise Covid-19 et des objectifs du Green New Deal. Consulter l'article Illustration : par Jaredd Craig via Unsplash Date de publication : 26/11/2020

  • Colloque Reterritorialisation de l'alimentation - c'était il y a 1 an

    Il y a un an (pas tout à fait jour pour jour, car c'était le 28/11/2019), nous avions le plaisir de nous retrouver à l'occasion du colloque « Reterritorialisation de l'alimentation : quelle contribution à la durabilité des systèmes alimentaires ? » organisé par l'INRAE et le RMT Alimentation Locale, en collaboration avec le Ministère de l'agriculture et l'alimentation, le Ministère de la transition écologique et solidaire, le Commissariat général à l'égalité des territoires, la Caisse des dépôts et consignations et le GDR Policy Analytics. Un an après cet événement, qui a réuni 50 intervenant·e·s (ou personnes ayant contribué à des interventions) et plus de 200 participant·e·s aux profils très divers (agents de développement agricole et rural, acteurs institutionnels et économiques, représentants d’associations et chercheurs...), le débat autour de la reterritorialisation de l'alimentation s'est intensifié marqué par un contexte de pandémie et une période de confinement inédite. Nous vous invitons donc aujourd'hui à consulter le compte-rendu de l'événement et à voir ou revoir les différentes interventions du colloque qui, nous l'espérons, pourrons éclairer les débats actuels : Compte-rendu Introduction Vidéo Les grands enjeux économiques et environnementaux de la reterritorialisation de l'alimentation Présentation / Vidéo Présentation de l'enquête nationale "Reterritorialisation de l'alimentation" Présentation / Vidéo L'exemple des filières céréales territorialisées Présentation / Vidéo Session 1. Diversité et performances des circuits de proximité Présentation / Vidéo Session 2. Approvisionnement des villes, entre autonomie et résilience Présentation / Vidéo Session 3. Nouveaux environnements alimentaires et changement des pratiques de consommation Présentation / Vidéo Conclusion et perspectives Présentation / Vidéo Retrouvez tous les éléments en lien avec les événements organisés par le RMT Alimentation Locale sur la page dédiée (page en cours de construction). Illustration : Jean-Paul Andrieu pour le RMT Alimentation Locale. Date de publication : 30/11/2020

  • Guide des bonnes pratiques pour initier ou s’intégrer dans des filières locales en grandes cultures

    Des circuits courts aux filières de proximité Les circuits courts alimentaires ne sont pas nouveaux en France mais sont en plein renouvellement depuis la fin des années 1990. Définis officiellement en 2009 comme des modes de vente mobilisant, au plus, un intermédiaire entre producteur et consommateur - quelle que soit la distance géographique -, ils restent surtout pensés pour les fruits et légumes. Leur renouveau, pourtant, concerne aussi les produits transformés et le secteur des grandes cultures s’inscrit aujourd’hui dans ce mouvement. Longtemps structuré autour des filières longues, des procédés industriels et de l’agriculture intensive, ce secteur s’enrichit en effet de nouvelles filières de proximité, ancrées dans les territoires, valorisant la biodiversité et l’agroécologie : d’un côté, ces filières rapprochent producteurs, transformateurs et consommateurs d’un même territoire, d’une même région ; de l’autre, les produits qui en sont issus sont également souvent commercialisés en circuits courts dans d’autres territoires mais leur origine et leurs fabricants sont dans ce cas bien identifiés par les consommateurs. Guide "Grandes Cultures : développer son activité en filières de proximité" Le guide "Grandes Cultures : développer son activité en filières de proximité", publié en juin 2020, donne des clés pour franchir le pas de la relocalisation de filières et de l'aventure en collectif, notamment en grandes cultures. Il s'appuie sur l'expérience et le recul de plusieurs filières locales d'Occitanie et sur l'expertise d'accompagnateurs et accompagnatrices de ces filières au sein de la FR CIVAM Occitanie, de la FD CIVAM du Gard, du Bio CIVAM de l'Aude et de INRAE. Découvrir le guide Ce document a été réalisé dans le cadre de deux projets : - le projet ACTIVA Blé coordonné par INRAE, financé par la Région Occitanie dans le cadre de l'appel à projets "Recherche et société" et soutenu par le RMT Alimentation Locale (voir la rubrique des projets soutenus) - le projet Diffusion d'informations et d'expérience de filières locales en grandes cultures mené par la FD CIVAM du Gard, la FR CIVAM Occitanie et le BioCIVAM de l'Aude et financé par l'Union Européenne dans le cadre du FEADER Il a été rédigé conjointement par : Alice Mulle, animatrice à la FR CIVAM Occitanie - Camilla Villajos, animatrice à la FD CIVAM du Gard - Kristel Moinet, animatrice au BioCIVAM de l’Aude - Yuna Chiffoleau, directrice de recherche à INRAE UMR Innovation Relecture avisée : Anaïs Echchatbi, doctorante à INRAE UMR Innovation Contacts : FD CIVAM DU GARD : villajos@civamgard.fr INRAE : yuna.chiffoleau@inrae.fr Illustration : Claude Rizzo sur Unsplash Date de publication : 04/12/2020

  • Covid-19 et Systèmes alimentaires, "Manger au temps du coronavirus" - Bulletin Conclusif phase 1

    Ce bulletin conclusif propose un regard transversal sur l’ensemble des contributions de la première phase de l’enquête “Manger au temps du coronavirus” qui se base sur des témoignages recueillis du 16 mars au 11 juin 2020. Il est différent des autres bulletins car le collectif de travail y propose, en plus d’un retour synthétique sur l’enquête, une mise en perspective et des recommandations pour l’action. Il propose également une ouverture internationale avec des témoignages de personnes hors de France reçus tout au long de notre enquête et que nous n’avons pas diffusés jusqu’à présent. Retour sur les productions de la première phase de l’enquête “Manger au temps du coronavirus” Près de 800 témoignages reçus du 16 mars au 11 juin 2020, synthétisés dans 5 bulletins de partage, relayés via les réseaux sociaux et adressés individuellement aux contributeurs qui ont donné leur adresse. 2 analyses lexicométriques du corpus de témoignages pour croiser avec l’analyse qualitative réalisée par le groupe de travail. 19 articles d’éclairages rédigés majoritairement par des partenaires que nous tenons à remercier pour leur contribution : situations à l’international, effets sur les systèmes alimentaires locaux à Rennes, éclairages thématiques sur la production agricole et la précarité alimentaire…. 5 vidéos de retour sur l’enquête par des membres du collectif de travail De nombreux relais dans la presse généraliste (Le Monde, Ouest France, l’Humanité, la Nouvelle République, Mediapart, 20 minutes, Télérama, France Inter, RFI, France Culture, France Bleu...) et spécialisée (L’autre cuisine, La grenouille à grande bouche, La gazette des communes, Le magazine de la santé, Sous cloche, Alternatives économiques, Histoires ordinaires, Le journal du CNRS...) ainsi que sur les réseaux sociaux. Un article dans une revue scientifique : “Les systèmes alimentaires de proximité à l’épreuve de la Covid-19. Retours d’expérience en France” Un ouvrage “Manger au temps du coronavirus, enquête sur nos systèmes alimentaires“ publié le 18 novembre 2020 par les éditions Apogée. Ce bulletin conclusif se compose de 3 rubriques, chacune ayant des sous parties : 1. Retour sur la première phase de l'enquête Manger au temps du coronavirus Frise chronologique de la crise Caractéristiques essentielles des répondants et situations couvertes par l’enquête. L’importance de l’alimentation et des circuits courts en temps de crise Des solutions multiples, nées de toutes parts, pour assurer l’alimentation des Français 2. Mise en perspective de nos résultats et ouverture Les systèmes alimentaires de proximité à l’épreuve de la Covid-19 - Retours d’expérience en France | Article scientifique publié dans la revue Systèmes Alimentaires Des orientations au prisme de la résilience alimentaire 3. Regards internationaux Retour sur les observations venues d'ailleurs Regards d'experts Avec le second confinement, nous lançons une seconde phase de cette enquête, avec un nouveau questionnaire ouvert disponible ici N’hésitez pas à contribuer et à partager ce questionnaire autour de vous. Notre rubrique “éclairages” demeure ouverte, vous pouvez également nous contacter pour enrichir cette rubrique. L’enquête “Manger au temps du coronavirus” a été initiée par des membres de l’Unité Mixte de Recherche Espaces et Société (C. Darrot, G. Maréchal), avec le cabinet coopératif Terralim (B. Berger, V. Bossu, T. Bréger, D. Guennoc, G. Maréchal, C. Nicolay), et les CIVAM de Bretagne (A. C. Brit), grâce à la stimulation du Centre Permanent d’Initiatives pour l’Environnement de Belle-Île en Mer (G. Février) et l’association Fert'Île de Bréhat (F. Le Tron). Le bulletin de partage conclusif est rédigé collectivement par : G. Akermann (Inrae), B. Berger (Terralim), L. Bodiguel (CNRS), A.C. Brit (FR CIVAM Bretagne), Y. Chiffoleau (Inrae), C. Darrot (Institut Agro), F. Lallemand (Greniers d'abondance), G. Maréchal (Terralim), D. Guennoc (Terralim), avec l'appui de F. Egal (Réseau des politiques alimentaires) et sous la coordination éditoriale de Y. Chiffoleau , C. Darrot et G. Maréchal. Sa réalisation est appuyée techniquement par A.C. Brit, C. Lecouteux, T. Muller et F. Peyrin et C. Adelheim pour la frise chronologique. L'initiative est soutenue par le RMT Alimentation locale, S. Linou, consultant résilience alimentaire, le Centre d'Etudes et de Recherches Administratives, Politiques et Sociales à Lille (S. Makki), l’association Résolis (H. Rouillé d’Orfeuil, M. Cosse) et H. Torossian, consultante en sécurité civile et résilience. Avec le soutien financier de la Fondation Daniel et Nina Carasso, de la Fondation de France et le Laboratoire Droit et Changement Social de l'Université de Nantes Date d’édition : 23/11/2020

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